Le marché de la faïence de Quimper est soutenu depuis le début de l’année. Vous pouvez suivre sur notre site internet et sur nos réseaux sociaux les ventes spécialisées toute l’année. Au-delà des records à cinq chiffres, la production quimpéroise est très diverse et encore méconnue. Tous les ans le Musée de la Faïence de Quimper vous propose une matinée d’estimation et d’information sur vos céramiques. Nous savons que vous attendez ce rendez-vous avec impatience.
Elle se déroulera le samedi 6 août 2022 de 10 h à 13 h, sur rendez-vous. Vous pouvez vous inscrire auprès de l’accueil du Musée, au 02.98.90.12.72. Pour participer, il vous suffit d’acquitter l’entrée pour visiter le Musée de la Faïence (5 €).
L’estimation sera réalisée par M. Bernard Jules Verlingue, expert en faïence et directeur du Musée. Les membres de notre association se joindront au personnel pour vous accompagner. Ils pourront répondre à toutes vos questions.
Samedi 6 août 2022, 10h à 13h Musée de la Faïence de Quimper (5 €) 14, rue Jean-Baptiste-Bousquet 29000 Quimper
N’hésitez pas à vous inscrire, nous vous attendons nombreux.
Le samedi 6 août, le Musée de la Faïence proposera d’estimer le prix de sa céramique à Quimper. Un produit local qui peut avoir une nette valeur, à condition de suivre les attentes du marché. Entretien avec Jérémy Varoquier, assistant du conservateur.
Jérémy Varoquier, assistant du conservateur au Musée de la Faïence à Quimper, n’a pas de doutes sur la bonne tenue du marché : « Les pièces d’artistes sont recherchées ».
Comment se porte le marché de la faïence quimpéroise ?
« Le marché est stable et tient principalement grâce aux pièces d’artistes qui sont très recherchées. Il faut qu’elles aient été sculptées par les artistes puis éditées par le personnel de manufacture. Mathurin Meheut fait partie de ces artistes en vogue en ce moment. C’est l’une de nos plus grosses estimations de ces dernières années : près de 5 000 € pour sa « Femme aux roussettes », une sculpture manufacturée par la maison Henriot. Les œuvres de René Beauclair, notamment ses Odetta, qui sont des grès à base d’argile du fleuve, sont aussi très recherchées. Émile Just Bachelet également ».
« Même pour du service de table, cela n’empêche pas de les amener pour qu’on conseille sur les prix, la manière aussi de les revendre. On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise. »
Qu’est ce qui, a contrario, est moins attractif ?
« Les prix sont un peu moins élevés pour le service de table des pièces courantes car il y a plus d’offres, déjà. Et leur usage s’est perdu. Les gens achètent davantage d’appartements avec moins d’espaces de stockage comme de grands meubles pour ranger toute cette vaisselle. Cela n’empêche pas de les amener pour qu’on conseille sur les prix, la manière aussi de les vendre. On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ».
Quelles sont les surprises lors des dernières estimations ?
« Chaque année, il y a un thème qui se démarque. Une fois, c’étaient les soupières, ces gros pots décorés, qu’on trouve généralement merveilleux, mais qui ne servent à la limite que pour boire de la soupe. Il y a finalement peu de demandes pour cela. L’an dernier, on a reçu pas mal d’ensembles de cheminées par exemple ».
Pratique :
Matinée d’estimation le samedi 6 août, de 10 h à 13 h, en présence du conservateur Bernard Verlingue et des amis du musée. Tarif : 5 € avec entrée offerte pour le musée. Prendre rendez-vous par téléphone avant. Tél, 02 98 90 12 72.
La vacation se terminera le mercredi 15 décembre 2021 à 14 h (CET).
Nous retrouvons dans cette vente, environ soixante lots provenant des manufactures quimpéroises.
Lot 173 – Vase en grès Odetta 34-1084 – HB Quimper – Georges BRISSON (1902-1980) – estimation 2 000 € – 3 000 €.
On peut admirer un ensemble très important de grès Odetta de chez HB.
Vous pouvez consulter le catalogue sur le site drouot.com (lien).
Clôture des enchères à partir du mercredi 15 déc. 14:00 (CET) COLLECTIONS DE FAÏENCES ANCIENNES ET MODERNES DE M ET MME S. Yellow Peacock – 06.70.76.69.29 / 06.67.18.09.95 – Email : info@yellowpeacock.com 14 avenue Edouard Vaillant – 93500 Pantin, France
Avez-vous un trésor dans votre maison ? Samedi 7 août, rendez-vous au musée de la faïence de Quimper pour faire estimer votre céramique. Mais, comment savoir si votre objet a de la valeur ?
Comme le montre Jérémy Varoquier, assistant du conservateur, c’est sous la pièce qu’on trouve généralement les signatures.
« Il y a deux écoles, explique Jérémy Varoquier, assistant du conservateur. Soit les gens pensent avoir un trésor et on les refroidit, soit on nous ramène des pièces, que les gens pensent sans valeur, et qui se révèlent être des pièces d’artiste ».
Chaque année, le musée de la faïence de Quimper propose de faire estimer sa céramique par le conservateur, Bernard Verlingue. Chaque année, il y a des surprises. Il y a 2-3 ans, un couple a notamment apporté un objet, un trio de sonneurs bigoudens, qu’il pensait sans valeur, qui n’allait pas avec leur déco, et qui s’est révélé être une pièce de Micheau-Vernez estimée à 2000 €. « Le but de cette journée est de remettre les pendules à l’heure et d’éviter que ce patrimoine parte à la benne ».
Avoir la bonne signature
Pour savoir si un objet a de la valeur, il faut commencer par chercher les signatures. D’abord celles de la manufacture. Des marques qui apparaissent au milieu du XIXe siècle : Henriot, HB, Porquier, Fouillen et Keraluc. Puis celles de l’artiste qui commencent à signer courant XXe. Et il y a du monde. Plus de 240 artistes ont collaboré. Certains ont fait une seule pièce et d’autres des centaines !
Voici à quoi ressemble les signatures des différentes manufactures.
Mais attention, s’il n’y a aucune signature, l’objet peut aussi avoir de la valeur. En effet, s’il est ancien, il peut dater de la période d’avant signatures. Et donc remonter jusqu’à la création de la première manufacture, la Grande Maison HB, en 1699. À ce propos, la pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.
La pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.
Un marché de l’art qui évolue
Parmi les objets les plus recherchés : les pièces de forme. « Il y a eu tellement de services de table qu’ils ont généralement peu de valeur. Il n’y a pas de marché pour ça », avoue Jérémy Varoquier. Des objets qui peuvent être en terre cuite (souvent ancien, qui servait pour la création de pièces de base), en grès (souvent plus brun, mat et dans un style art déco) et en faïence (Des pièces émaillées ou vernissées, ordinairement à fond blanc). Des objets à base d’argile. Le secteur n’ayant pas de kaolin, il n’y a pas eu de porcelaine à Quimper.
« Le marché de l’art évolue. Peut-être qu’un jour, à force de jeter les services de table, ils auront de la valeur. C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à venir faire estimer ses objets. On n’a pas d’exigence. On est là pour renseigner les gens et, peut-être, découvrir un trésor ».
Un marché qui se renouvelle avec la faïencerie Henriot présente juste à côté du musée. À côté des objets traditionnels, on peut découvrir et acheter des pièces d’artistes. Des objets qui vaudront peut-être leur petit billet dans quelques années…
Pratique
Les estimations se tiendront au Musée de la faïence samedi 7 août de 10 h à 13 h. Elles se feront normalement en extérieur. Le masque sera obligatoire. Réservation et prise de rendez-vous indispensables au tél. 02 98 90 12 72. Entrée, estimation et visite du musée : 5 €.
Les premiers objets, souvent des pièces de base, étaient en terre cuite.
Les pièces en grès, souvent dans un style art déco, ont un aspect plus brun et mat.
Milieu du XXe, ces pièces en faïence de Victor Lucas, créateur de la manufacture de Kerluc, représentent la descente de l’Odet.
Des pièces en faïence de Xavier Krebs, plus modernes, datant du milieu du XXe.