Vente « L’âme bretonne XX », le 8 & 9 juillet 2023 à Quimper.

Les études Adjug’art et l’Hôtel des ventes de Quimper ont fusionné en mars dernier, pour former l’entité : Adjug’art Brest Quimper.

Cette année marque le vingtième anniversaire de la vente « l’âme bretonne ». Elle a débuté à Douarnenez, puis à Brest. Aujourd’hui, c’est à Quimper qu’elle se déroulera sur deux jours (le 8 & 9 juillet 2023).

RENAUD Georges
Lot n°664 – RENAUD Georges (1904-1954), plaque en faïence représentant une scène de chasse en Afrique – Manufacture HB Grande Maison, vers 1930 – Dim. 60 x 60 cm – estimation 18000/25000 €.
QUILLIVIC René
Lot n°789 – QUILLIVIC René (1879-1969), plat de forme ovale – Manufacture Grande Maison vers 1930 (Armorique Rustique) – Haut. 50 cm. Long. 65 cm – estimation 3000/3500 €.

La faïence de Quimper tient une place d’honneur lors de cette vacation. Les pièces sont expertisées par M. Didier Gouin de Guérande.

Adjug’art Brest Quimper – Maître Yves Cosquéric & Maître Tiphaine Le Grignou.
Samedi 8 et dimanche 9 juillet 2023 à 11H00 et 14H15
(1 008 lots).

Experts : Alain le Berre, Yann le Bohec, Didier Gouin, Olivier levasseur, Caroline Velk – Consultant : Pascal Aumasson.

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente sur notre site internet.

L'Âme Bretonne XX

2023 – Adjug’art ©


2023 – Tébéo & Tébésud ©

Un legs important de Jean-Michel Le Meur au Musée départemental breton.

Nous avons pris connaissance du legs de l’antiquaire quimpérois Jean-Michel Le Meur, au Musée départemental breton. Le programme d’avril à juin 2022 du Musée revient sur cet évènement. Pour votre information, nous avions consacré en 2018, un long article sur son parcours (Gazette des Amis n°42).

Jean-Michel Le Meur

Décédé en février 2020, Jean-Michel Le Meur a tenu pendant 30 ans la galerie « Le Cornet à dés », à Quimper. Ce lieu est bien connu des collectionneurs et amoureux des arts décoratifs bretons, période de prédilection de la galerie.

Jean-Michel Le Meur a exprimé la volonté de léguer au musée départemental breton un certain nombre d’œuvres de sa collection personnelle.

Une pièce coloniale d’exception, un plat de Paul Fouillen, un meuble attribué à Jacques Philippe dans le style art déco mais avec une empreinte celtique et un tableau d’Henri Sollier brossant avec réalisme une famille bigoudène.

Toujours en quête de pièces d’exception, conscient de l’intérêt qu’elles avaient à devenir des biens inaliénables, Jean-Michel Le Meur, a joué un rôle important dans l’enrichissement des collections des musées locaux. Il a cédé de nombreuses pièces au Musée breton, mais a également fait des dons conséquents.

Les collections du musée totalisent aujourd’hui 256 œuvres issues de la galerie « Le Cornet à dés ». Ces pièces sont devenues emblématiques des collections du musée. Les plus grands noms d’artistes y figurent : Mathurin Méheut, René Quillivic, Georges Robin, René Beauclair, René-Yves Creston, François Bazin, Jeanne Malivel, Louis-Henri Nicot, Paul Fouillen, Georges Geo-Fourrier…

2022 – Musée départemental breton ©

Le travail des bretons mis en lumière dans la dernière exposition (Côté Quimper).

Depuis près de trois mois se tient, au musée de la faïence à Quimper, l’exposition Armor, Argoat, la Bretagne au travail. Le travail en mer ou sur terre est mis à l’honneur.

Vitrines de l'exposition thématique de l'année 2017.

Une partie des œuvres actuellement exposées au Musée de la faïence à Quimper (Photo Côté Quimper).

Un vaste choix d’œuvres

Plus de 310 pièces réalisées par une cinquantaine d’artistes différents sont exposées au Musée de la faïence. Tous ne sont pas bretons de naissance. C’est notamment le cas de Georges Renaud, artiste à la faïencerie HB à Quimper. Né à Paris mais passionné par la Bretagne, il s’en inspirera pour ses œuvres. Un peu plus loin encore, Alexander Goudie est né en Angleterre. Il épousera une loctudiste et passera près de 40 ans sur la côte bretonne.
Sur une période s’étalant de 1873 à aujourd’hui, les œuvres exposées retracent l’évolution du travail maritime et de celui de la terre dans la région. Mais pas seulement. Des scènes de la vie quotidienne sont aussi à découvrir. Toutefois la visite ne se déroule pas chronologiquement. C’est le travail des artistes qui est mis en avant, comme nous le confirme Bernard Verlingue, le conservateur du Musée de la faïence :
Nous ne voulions pas dresser une suite chronologique des œuvres. Le but est d’offrir une vue globale du travail de chaque artiste afin d’en conserver la plus grande authenticité. 

Le labeur de l’armor

Débarquement de poissons, pêche à pied, gardien de phare ou encore Marine nationale. Tous ces métiers aux caractéristiques régionales en ont inspiré plus d’un. La vie maritime bretonne du début du siècle est peinte, gravée, sculptée. Son évolution l’est aussi. On passe du ramassage manuel dans les filets à la représentation de systèmes de pêche mécanisés.
Les quelques œuvres contemporaines tranchent avec celles plus traditionnelles. C’est notamment le cas avec le travail de l’artiste brestois Paul Bloas. Cet éclectisme dans le genre et dans les dates confère une impression de « décalage horaire » à cette exposition.

Les métiers de l’argoat

De la moisson à la récolte, la représentation du travail de la terre tient elle aussi une grande place. Mais l’argoat ne se résume pas qu’au ramassage de pommes de terre. Les gardiennes de moutons de Ouessant, les lavandières ou les laitières ont droit à leurs œuvres. Les tisseuses, brodeuses ou autres tailleuses ne sont pas en reste non plus.
Plus que la représentation du travail en Bretagne c’est plus largement la vie régionale qui est dépeinte. Le rôle social des marchés, comme celui de Quémeneven, est mis en avant par plusieurs artistes. On achète, on dépense, on festoie ou on va voir le médecin, le jour du marché était « jour de fête » comme nous le confie Bernard Verlingue.
Toutes ces pièces sont à découvrir au Musée de la faïence à Quimper. L’exposition Armor, argoat, la Bretagne au travail a débuté le 18 avril dernier et doit durer jusqu’au 30 septembre prochain.

Publié le 21 Juillet 2017  par Yuna Drogou – © Côté Quimper.

La faïencerie met le labeur en relief (Ouest-France).

Jusqu’au 30 septembre, le musée de la faïence propose « Armor Argoat, la Bretagne au travail », une exposition riche de 310 représentations.

Exposition thématique de l'année 2017.

Bernard Verlingue, directeur du musée de la faïence, ouvre ses portes aux créations menées autour du travail.

Les gens d’ici

L’exposition « Armor Argoat, la Bretagne au travail » donne à voir 310 pièces collectées, au musée de la faïence, jusqu’au 30 septembre prochain.

Du XIXe à nos jours, le travail en mer, et sur terre, a inspiré des créations prolifiques.

Avec pour dominantes les manufactures HB & Henriot et Porquier-Beau, les faïenceries de Quimper ont largement vu la notion de travail insuffler les productions artistiques. Le grand nombre d’auteurs exposés va permettre de découvrir une vision du travail parfois très localisée, ou même très personnelle. Quand l’un tend à évoquer l’éreintement, l’autre focalise son dessin sur le pain, ou autrement encore sur une sorte de repos de guerrier.

Méheut, Moal, Goudie…

« Armor argoat, c’est, en français, la mer et la terre éclaire Bernard Verlingue, le directeur du musée. L’une et l’autre vont nourrir des travailleurs en tous genres à travers les âges » et littéralement « apporter le pain aux bouches » analyse-t-il, ajoutant que « c’est ce travail-là qui est exposé, celui qui paye ».

L’expert en faïencerie vous guide dans une caractérisation intrinsèque à chaque artiste et à chaque pièce, dont le détail ne manque parfois pas de sel.

Scènes de vie d’antan

Du naturalisme des années 20 par Mathurin Méheut, à la réalité d’une bigoudène apportant le casse-croûte à l’heure de l’embarquement par George Renaud, on plonge dans des scènes de vie ayant largement alimenté les productions de céramistes. Plusieurs artistes contemporains posent le ton des années que nous vivons. À l’instar de Paul Bloas, signant distinctement un lamaneur dont il décrit le travail dans une fiche explicative, ou encore de Paul Moal, aussi incontournable pour ses oeuvres que pour un passé d’équipier de chalutier. Mais c’est dans une approche thématique que le musée de la faïence nous fait traverser les âges du travail. Marins d’État, filets et outils de pêche par René-Yves Creston, Henri Bouchard ou Jos Kervella. Débarquement du poisson par Mathurin Méheut et Alexander Goudie…

Le même Alexander Goudie, tout comme Georges Robin ou Robert Micheau-Vernez, se sont aussi tournés vers la période des récoltes. À côté, il y a de la place pour le tailleur et les fileuses, de quoi mettre en vitrine les métiers de la broderie. Dans le thème « Foires et marchés » on trouve, entre le marchand de veau et le marchand de cochon, le médecin de ville et le joueur de bonneteau.

De quoi embarquer le spectateur dans une atmosphère d’antan, avec un attroupement de métiers hétéroclites sur place publique. Gendarme, ramoneur, laitière, curé, bistrotier… Si ces métiers ont nourri les bouches de ceux qui les pratiquaient, ils ont aussi alimenté l’histoire de la faïencerie.

Jusqu’au 30 septembre, exposition temporaire Armor Argoat, la Bretagne au travail, visites guidées tous les samedis, à 15 h.

Publié le 13/07/2017 – © Ouest-France

Armor, Argoat, la Bretagne au travail (le télégramme)

Bernard Verlingue
Après son vernissage, hier soir, l’exposition du Musée de la faïence s’offre désormais à l’oeil du public. « Armor, Argoat, la Bretagne au travail » est le thème de cette exposition temporaire concoctée par Bernard Verlingue, son conservateur. En 310 pièces, dont certaines uniques, le musée privé relie l’Armor, la mer, et l’Argoat, la terre. Sabotier, lavandière, brodeur, faucheur, pêcheurs à pied…, les plus anciennes pièces datent du XIXe siècle, période de grosse production des scènes de la vie courante. L’exposition présente des oeuvres de Porquier, de Mathurin Méheut, de Georges Renaud. Le XXe siècle est également présent avec René-Yves Creston ou encore Marjatta Taburet. Des visites guidées sont proposées tous les samedis, à 15 h.

Pratique

Le Musée de la faïence, 14, rue Jean-Baptiste-Bousquet à Quimper, est ouvert du 18 avril au 30 septembre, du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. Tarifs : 5 € (adultes), 4 € (18-25 ans), 3 € (7-17 ans).

Publié le 15 avril 2017 © Le Télégramme