Que vaut ma pièce en faïence ? (Côté Quimper)

Services de table, statues, vases… Toutes les créations en faïence n’ont pas la même valeur. Samedi 6 août 2022, une matinée d’estimation est organisée à Quimper.

Jérémy Varoquier - Goudie
Jérémy Varoquier est l’assistant du conservateur du Musée de la faïence de Quimper.

Samedi 6 août 2022, le Musée de la faïence de Quimper renouvelle sa matinée d’estimation. Son conservateur, Bernard Verlingue, livrera son expertise.

Ce rendez-vous est un incontournable de l’été à Quimper. À qui s’adresse-t-il ? Que peut-on en attendre ? Quelles pièces ont la cote ? Combien coûte l’expertise ? Éléments de réponse avec Jérémy Varoquier, l’assistant de Bernard Verlingue.

Concrètement, comment se passe cette matinée d’estimation ?

Les personnes viennent avec leur pièce ou un échantillon s’il s’agit par exemple d’un service de table.

Le conservateur du musée, Bernard Verlingue, pourra alors leur donner toutes les informations sur leur faïence ainsi qu’un prix de vente. C’est souvent l’occasion de remettre les pendules à l’heure sur la valeur de telle ou telle pièce.

C’est-à-dire ?

Les services de table qui se transmettent de génération en génération, même s’ils sont beaux et bien travaillés, ne valent aujourd’hui quasiment plus rien.

Les pièces anciennes, signées par des artistes, ont quant à elles encore la cote. Cela peut être une vieille faïence posée sur la commode chez ses grands-parents et dont on ne sait pas grand-chose.

Notre matinée d’estimation permet ainsi d’en savoir plus et d’en donner le prix.

Quels publics viennent à ce rendez-vous ?

Principalement des Quimpérois ou du Sud-Finistère. Ce ne sont pas forcément des amateurs de faïence. Certaines personnes en ont acheté une dans une brocante et veulent en connaître la valeur.

D’autres en ont retrouvé dans leur famille… Il n’est pas rare qu’on nous apporte des pièces d’artiste dans un sac de course !

Sur quoi repose le marché de la faïence ?

Les arts de la table ont beaucoup perdu. Aujourd’hui, les pièces d’artistes signées continuent d’intéresser les collectionneurs. Ce sont elles qui tiennent le marché.

Combien coûte l’estimation ?

C’est 5 euros, soit une entrée au Musée. Le principe, c’est de participer au soutien de notre établissement. Cette somme est symbolique. Ailleurs, une estimation vaut environ 40 euros.

Infos pratiques.
Samedi 6 août 2022 de 10h à 13h au Musée de la faïence, 14 rue Jean-Baptiste Bousquet à Quimper. Prix de l’estimation : 5 euros.
Contact : 02 98 90 12 72
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Publié le 1er Août 22 par Matthieu Gain – Côté Quimper ©

La matinée d’estimation, le samedi 6 août 2022.

Le marché de la faïence de Quimper est soutenu depuis le début de l’année. Vous pouvez suivre sur notre site internet et sur nos réseaux sociaux les ventes spécialisées toute l’année.
Au-delà des records à cinq chiffres, la production quimpéroise est très diverse et encore méconnue. Tous les ans le Musée de la Faïence de Quimper vous propose une matinée d’estimation et d’information sur vos céramiques. Nous savons que vous attendez ce rendez-vous avec impatience.

Mathurin Méheut

Elle se déroulera le samedi 6 août 2022 de 10 h à 13 h, sur rendez-vous.
Vous pouvez vous inscrire auprès de l’accueil du Musée, au 02.98.90.12.72. Pour participer, il vous suffit d’acquitter l’entrée pour visiter le Musée de la Faïence (5 €).

Bel Delecourt et Henriette Porson

L’estimation sera réalisée par M. Bernard Jules Verlingue, expert en faïence et directeur du Musée. Les membres de notre association se joindront au personnel pour vous accompagner. Ils pourront répondre à toutes vos questions.

Berthe Savigny

Samedi 6 août 2022, 10h à 13h
Musée de la Faïence de Quimper (5 €)
14, rue Jean-Baptiste-Bousquet 29000 Quimper

N’hésitez pas à vous inscrire, nous vous attendons nombreux.

Odetta

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Des pièces inédites expertisées au musée de la faïence (Ouest-France).

Bernard Verlingue, expert et conservateur du musée de la faïence à Quimper (Finistère), a examiné de très nombreux objets dont un magnifique « porteur de raie et roussette », signé Mathurin Méheut, et quelques pièces rares, samedi 7 août 2021.

Jérémy Varoquier et Bernard Verlingue
Jérémy Varoquier, assistant principal et Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence, examinent trois pièces HB (1942) : une jardinière en forme de char et deux vases.

Une belle effervescence régnait, samedi 7 août 2021, au musée de la faïence à Quimper (Finistère), pour la matinée d’expertise organisée par les Amis du Musée. Le conservateur et expert, Bernard Verlingue, a reçu près de 40 personnes soucieuses de faire estimer leurs trésors familiaux.

Comme à l’accoutumée, de nombreux services sortaient des cabas. « Ce sont, là, des pièces assez courantes, donc de moindre valeur », déclare Jérémy Varoquier, assistant du conservateur.

Un petit Napoléon

« Une figurine, haute de 53 cm, portant le monogramme MM (Mathurin Méheut) a été déballée. C’est un “porteur de raie et roussette” datant de 1920 que notre expert évalue entre 5 000 € et 6 000 € », ajoute-t-il.

Un peu plus tard, un couple d’octogénaires n’était pas peu fier de voir estimer un ensemble trois pièces très bien conservé de 1942 – une jardinière et deux vases – à 1 200 €.

Entre plusieurs jolies pièces de forme, à noter un petit Napoléon de 20 cm de hauteur qu’aucun des spécialistes présents n’avait jamais vu, et une ramasseuse de fraises de Plougastel, signée Yvonne Jean-Haffen, homologue féminin de Mathurin Méheut et accessoirement son élève.

Publié le 9 août 2021 – Ouest-France ©

Et pourquoi pas faire estimer ses faïences samedi ? (Ouest-France).

Ce samedi 7 août 2021, à Quimper (Finistère) le conservateur du musée de la Faïence, Bernard Verlingue, expertisera les faïences endormies au fond de vos placards. Avec les amis du musée, il vous racontera leur histoire.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, assistant du conservateur du Musée de la Faïence de Quimper, présente une pièce intéressante examinée par les Amis du Musée de La Faïence en août 2020

Chaque mois d’août, la matinée d’estimation des faïences, au Musée de la Faïence, rue Jean-Baptiste-Bousquet, à Quimper (Finistère) est un rendez-vous prisé des particuliers, amateurs de faïence, qui souhaitent se documenter et connaître la valeur de leurs trésors.

Après deux ans d’absence, l’expert et conservateur principal du Musée, Bernard Verlingue, est de retour. Avec les Amis du Musée, il invite à faire expertiser leurs pièces : services, vases, couples de danseurs, etc. « Amenez-nous ce que vous avez, ensuite, on fera le tri et on vous dirigera vers les personnes compétentes », explique Jérémy Varoquier (photo), assistant principal du conservateur.

Samedi 7 août, les évaluations se tiendront de 10 h à 13 h, en extérieur. Port du masque obligatoire. Réservations au 02 98 90 12 72. Musée de la Faïence de Quimper, 14, rue Jean-Baptiste-Bousquet.


Publié le 5 août 2021 – Ouest-France ©

À Quimper, et si la faïence de mamie valait une fortune ? (Le Télégramme).

Avez-vous un trésor dans votre maison ? Samedi 7 août, rendez-vous au musée de la faïence de Quimper pour faire estimer votre céramique. Mais, comment savoir si votre objet a de la valeur ?

Jérémy Varoquier
Comme le montre Jérémy Varoquier, assistant du conservateur, c’est sous la pièce qu’on trouve généralement les signatures.

« Il y a deux écoles, explique Jérémy Varoquier, assistant du conservateur. Soit les gens pensent avoir un trésor et on les refroidit, soit on nous ramène des pièces, que les gens pensent sans valeur, et qui se révèlent être des pièces d’artiste ».

Chaque année, le musée de la faïence de Quimper propose de faire estimer sa céramique par le conservateur, Bernard Verlingue. Chaque année, il y a des surprises. Il y a 2-3 ans, un couple a notamment apporté un objet, un trio de sonneurs bigoudens, qu’il pensait sans valeur, qui n’allait pas avec leur déco, et qui s’est révélé être une pièce de Micheau-Vernez estimée à 2000 €. « Le but de cette journée est de remettre les pendules à l’heure et d’éviter que ce patrimoine parte à la benne ».

Avoir la bonne signature

Pour savoir si un objet a de la valeur, il faut commencer par chercher les signatures. D’abord celles de la manufacture. Des marques qui apparaissent au milieu du XIXe siècle : Henriot, HB, Porquier, Fouillen et Keraluc. Puis celles de l’artiste qui commencent à signer courant XXe. Et il y a du monde. Plus de 240 artistes ont collaboré. Certains ont fait une seule pièce et d’autres des centaines !

Signatures des manufactures
Voici à quoi ressemble les signatures des différentes manufactures.

Mais attention, s’il n’y a aucune signature, l’objet peut aussi avoir de la valeur. En effet, s’il est ancien, il peut dater de la période d’avant signatures. Et donc remonter jusqu’à la création de la première manufacture, la Grande Maison HB, en 1699. À ce propos, la pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.

Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux
La pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.

Un marché de l’art qui évolue

Parmi les objets les plus recherchés : les pièces de forme. « Il y a eu tellement de services de table qu’ils ont généralement peu de valeur. Il n’y a pas de marché pour ça », avoue Jérémy Varoquier. Des objets qui peuvent être en terre cuite (souvent ancien, qui servait pour la création de pièces de base), en grès (souvent plus brun, mat et dans un style art déco) et en faïence (Des pièces émaillées ou vernissées, ordinairement à fond blanc). Des objets à base d’argile. Le secteur n’ayant pas de kaolin, il n’y a pas eu de porcelaine à Quimper.

« Le marché de l’art évolue. Peut-être qu’un jour, à force de jeter les services de table, ils auront de la valeur. C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à venir faire estimer ses objets. On n’a pas d’exigence. On est là pour renseigner les gens et, peut-être, découvrir un trésor ».

Un marché qui se renouvelle avec la faïencerie Henriot présente juste à côté du musée. À côté des objets traditionnels, on peut découvrir et acheter des pièces d’artistes. Des objets qui vaudront peut-être leur petit billet dans quelques années…

Pratique

Les estimations se tiendront au Musée de la faïence samedi 7 août de 10 h à 13 h. Elles se feront normalement en extérieur. Le masque sera obligatoire. Réservation et prise de rendez-vous indispensables au tél. 02 98 90 12 72. Entrée, estimation et visite du musée : 5 €.

Terre cuite
Les premiers objets, souvent des pièces de base, étaient en terre cuite.
Odetta
Les pièces en grès, souvent dans un style art déco, ont un aspect plus brun et mat.
Victor Lucas
Milieu du XXe, ces pièces en faïence de Victor Lucas, créateur de la manufacture de Kerluc, représentent la descente de l’Odet.
Xavier Krebs
Des pièces en faïence de Xavier Krebs, plus modernes, datant du milieu du XXe.

Publié le 4 août 2021 par Enora Heurtebize – Le Télégramme ©