Exposition trésors cachés (France 3 Bretagne).

L’exposition « Trésors cachés » débutera le lundi 8 avril 2024, au Musée de la Faïence de Quimper.
À cette occasion, de nombreux collectionneurs ont prêté des œuvres rares.

Publié le 25 mars 2024 – France 3 Bretagne ©

La Gazette n°54 est parue.

Les adhérents vont recevoir très prochainement la dernière Gazette des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper.

Vous retrouverez au sommaire, un article sur les productions des faïenciers pour la gare de Quimper, ainsi qu’un sujet sur la technique de fabrication du décor en réserve (« décor délaqué »).

Notre bulletin rend un hommage au commissaire-priseur de Brest : Gilles Grannec, qui nous a quittés tragiquement l’année dernière.

Enfin, vous pourrez découvrir un texte sur les affiches du festival de « Cornouaille », pour son centenaire et une présentation de l’exposition 2024 du Musée de la Faïence de Quimper : « Trésors cachés ».

En adhérant à l’association, vous recevrez nos deux Gazettes semestrielles et vous contribuerez à la valorisation du patrimoine de la ville de Quimper (lien adhésion).

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°54

Le suivi rédactionnel de la Gazette est assuré par Philippe Théallet et Antoine Maigné.

2024 – Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Vente de faïences bretonnes à Rennes, le lundi 20 novembre 2023.

L’étude « Rennes Enchères » de Me Carole Jézéquel propose une belle vente mobilière, le lundi 20 novembre 2023.

Nicot
Lot 196 – Louis-Henri NICOT (1878-1944) – Chat assis en faïence émaillée en blanc, vers 1930 – Henriot Quimper (H : 30 cm L : 15,5 cm P : 25 cm) – Provenance : ancienne collection Mlle Saujeot amie proche de Monique Nicot, fille de Louis-Henri Nicot. – Estimation : 1 000 € / 1 500 €.

Quelques céramiques quimpéroises sont présentées pour l’occasion.

On remarquera des grès « Odetta » de la Grande Maison HB, ainsi que des sculptures de Louis-Henri Nicot (1878-1944).

Jean-Haffen
Lot 200 – Yvonne JEAN-HAFFEN (1895-1993) – Goémoniers en faïence émaillée polychrome, vers 1930 – Henriot Quimper (L : 29 cm – H : 16 cm – L : 11 cm) – Estimation : 1 500 € / 3 000 €.

Un rare sujet d’Yvonne Jean-Haffen (1895-1993) est également à l’affiche de cette vacation.

Micheau-Vernez
Lot 201 – Robert MICHEAU-VERNEZ (1907-1989) – Groupe de danseurs de Ploaré en faïence émaillée polychrome, vers 1935 – Henriot Quimper (H : 41 cm – L : 39,5 cm – P : 15 cm) – Estimation : 1 000 € / 2 000 €.

Vous pouvez consulter la liste des lots sur le site de l’étude : lien.

Hôtel des Ventes – 32 Place des Lices – 35000 Rennes
Lundi 20 novembre 2023 à partir de 11 h

Consultant en faïence de Quimper : M. Tangui Le Lonquer

2023 – Rennes Enchères ©

Les cinq trésors de faïencerie découvert chez des particuliers (Le Télégramme).

Robert Micheau-Vernez
L’un des cinq petits trésors découverts par le Musée de la faïencerie.

Cinq œuvres d’art comme cinq petits trésors et cinq histoires express : le Musée de la faïence de Quimper vous livre le top cinq de ses découvertes à l’occasion des séances d’évaluation dédiées au grand public.

Robert Micheau-Vernez

1 – « Gavotenn Vras » de R. Micheau-Vernez (Pont-Aven, H. 33 ; L. 38 ; l. 19 cm)

« En 2018, la pièce arrive dans un grand carton et les propriétaires détaillent les circonstances de l’acquisition », racontent les responsables du musée quimpérois. « L’ensemble a été récupéré chez l’une des mamans. Impossible aux nouveaux propriétaires de voir la vraie valeur artistique de l’objet qui passait pour une vieillerie vue depuis toujours et prenant la poussière sur le haut de l’armoire. Pour ne rien arranger, la pièce ne correspondait pas du tout à la décoration de la maison ».

Estimation à 2 500 €.

Pied de lampe de Porquier-Beau

2 – Pied de lampe de Porquier-Beau (Quimper, XVIIIe)

« Les signatures d’artistes garantissent une certaine valeur aux pièces sur le marché de la faïence de Quimper », indiquent les responsables du musée quimpérois. « L’ancienneté et la rareté d’une pièce peuvent là aussi avoir un poids conséquent sur le prix d’une faïence malgré son état. Pour un art de la table utilitaire et fragile, les décennies passantes, ancienneté et rareté vont de pair. C’est exactement la situation pour cette pièce apportée par une mamie qui n’a pas ménagé ses efforts. Un petit miracle et un joli témoignage du savoir-faire de nos faïenceries ».

Estimation non communiquée.

Satuette de Notre-Dame des Carmes

3 – Statuette de Notre-Dame des Carmes (Quimper, HB, H. 35 cm).

« Elle a été déterrée dans un jardin, il y a quelques années », rapporte le conservateur adjoint du musée quimpérois, Jérémy Varoquier. « De par sa facture, c’est probablement une production de la Grande Maison HB au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, soit d’avant la Révolution. Il pourrait sembler logique que la grande histoire a eu un impact sur le destin de cette pièce, elle qui a dû être enterrée pour être cachée ».

Estimation non communiquée.

Mathurin Méheut

4 – « Homme portant des raies », de M. Méheut (Quimper – Henriot, H. 43 ; L. 38 ; l.14 cm).

« La surprise de l’édition 2021 des séances d’évaluation ouvertes au grand public. Une très belle et imposante sculpture de l’artiste. Superbe pièce qui est repartie comme elle était venue, dans son emballage de fortune, un sac de courses, avec quelques morceaux de papier bulle en plus ».

Estimation à 5 000 €.

René-Yves Creston

5 – « Ouessantine au mouton » R.-Y. Creston (H 20 cm l. 24 cm)

La plus jolie pièce découverte il y a quelques jours. « Elle fait directement écho au centenaire du groupe Seiz Breur (« Sept Frères ») dignement fêté par une vente historique à Rennes en juillet 2023 », commentent les responsables du musée.« Cette Ouessantine au mouton est une faïence créée par l’un des membres fondateurs du groupe en 1923. C’est une honorable illustration de la qualité et du renouveau des pièces créées par ces artistes dans les années 1920-30. Le fait que ces pièces étaient peu produites, restées souvent dans le cadre familial et très recherchées par les collectionneurs font grimper les prix très rapidement ».

Estimation 3 000 €

Publié le 13 août 2023 – Le Télégramme ©

À Quimper, des commissaires-priseurs à la recherche de la perle rare (Le Télégramme).

Tangui Le Lonquer
Tangui Le Lonquer, consultant spécialiste des Seiz Breur, devant une statuette caractéristique de ce mouvement estimée entre 600 et 800 €.

Ce jeudi 27 avril à Quimper, deux anniversaires ont permis de faire estimer des biens en lien avec le patrimoine breton : les cent ans des Seiz Breur au Musée de la faïence et les vingt ans de L’Âme bretonne à la Faïencerie HB Henriot.

1 Le centenaire des Seiz-Breur

Quand Georges, venu de Rosporden, a déposé, ce jeudi 27 avril, une statuette de Robert Micheau Vernez au Musée de la faïence de Quimper pour la faire estimer, il n’avait aucune idée que l’artiste appartenait au mouvement des Seiz Breur (les sept frères en breton), apparu en 1923. Les Seiz Breur ont incarné l’avant-garde artistique du XXe siècle en Bretagne sur tous les supports : mobilier, textiles, céramiques, peintures, gravures… « J’ai vu une annonce dans le journal disant que l’on pouvait faire estimer des objets aujourd’hui », explique le Rospordinois. Il était au bon endroit : à l’occasion des 100 ans des Seiz Breur, sous l’impulsion de Tangui Le Lonquer, expert du sujet, trois maisons de ventes se sont unies pour faire un tour de Bretagne, en quête d’objets issus de ce mouvement. Quimper était la dernière étape. « C’est ici que nous avons le plus de pièces caractéristiques des Seiz Breur même si ces biens sont devenus très rares », affirme Tangui Le Lonquer, basé à Rennes. « L’industrie de la faïence à Quimper a su voir le potentiel de ces jeunes artistes, à l’époque très novateurs, qui bousculaient les conventions. Leur premier média, c’était la faïence de Quimper », détaille le consultant.

Ce jeudi, 75 rendez-vous avaient été pris et une centaine d’objets ont été expertisés, principalement des vases et des statues. « Je suis surpris du succès de ces expertises », note Tangui Le Lonquer. Une fois leurs objets estimés, les visiteurs pouvaient les laisser aux maisons de ventes pour qu’ils soient mis aux enchères lors d’une grande vente programmée le 13 juillet, à Rennes. Georges, lui, a choisi de repartir avec sa statuette estimée entre 200 et 300 €. « Je ne suis pas prêt à la vendre, elle appartenait à ma grand-mère puis à mon père. Je préfère la garder en souvenir », expliquait-il, cartons sous le bras.

Avant d’être mis aux enchères, les quelque 200 objets laissés en dépôt lors du tour de Bretagne, seront exposés au Parlement de Rennes du 8 au 13 juillet.

2 Les vingt ans de L’Âme bretonne

Juste en face du Musée de la faïence, à la Faïencerie HB Henriot, des commissaires-priseurs fêtaient un autre anniversaire, celui des 20 ans de L’Âme bretonne, une vente aux enchères annuelle. Même principe : la maison de ventes Adjug’Art Brest-Quimper a organisé un tour de Bretagne, cette fois à la recherche de tous types de biens faisant partie du patrimoine breton, en proposant une expertise gratuite dans chaque ville.

George, habitant de Combrit, fait estimer ce tableau qui appartenait à son père par l’expert Yann Le Bohec.

Yann Le Bohec
Georges a fait estimer ce tableau qui appartenait à son père par Yann Le Bohec.

Un habitant de Combrit, également prénommé Georges, est venu faire estimer un tableau qui appartenait à son père. Une peinture de l’artiste Pierre Plouhinec, représentant Penhors dans le Pays bigouden. « Mon père tenait un magasin de vêtements à Quimper, où se situe aujourd’hui l’enseigne Burton. Dans les années 60-65, la Ville a organisé un concours des plus belles vitrines, c’est mon père qui a gagné et on lui a offert ce tableau », a raconté le Combritois. L’œuvre a été estimée à 1 200 €. Mais lui non plus n’a pas souhaité la vendre et est rentré avec sa toile, d’une grande valeur sentimentale.

Pour leur dernière étape, les commissaires-priseurs vont franchir les frontières de la région en se rendant à Paris, à la Maison de la Bretagne, le 5 juin. Ils reviendront à Quimper, les 8 et 9 juillet, pour la vente aux enchères où seront proposés entre 500 et 1 000 lots.

Publié le 27 avril 2023 – Le Télégramme ©