Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles.

Le Musée des beaux-arts de Rennes présente jusqu’au 7 mai 2022, une exposition autour de l’école des Beaux-arts de Rennes.

Rennes 1922
Exposition « Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles ».

M. Guillaume Kazerouni conservateur en charge des collections anciennes du Musée rennais, revient avec un siècle de recul, sur les élèves et professeurs liés à l’école régionale des beaux-arts de la ville (de 1881 à 1931).

  • Rennes 1922
  • Jean Boucher
  • Édouard Mahé
  • Camille Godet
  • Louis Roger
  • Marc'harit Houël & Jeanne Malivel
  • Camille Godet, Pierre Galle & Mathurin Méheut

L’exposition propose un retour sur les grands chantiers publics et privés qu’a connu la cité rennaise (hôtel de ville, opéra, piscine Saint-Georges, …).
Enfin, cet évènement est l’occasion pour le musée d’analyser la présentation des œuvres, ainsi que le marché de l’art à l’époque.

Jean-Julien Lemordant
Jean-Julien Lemordant (1878-1968) Esquisse pour le plafond du théâtre de Rennes, huile sur toile, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.

Cette exposition valorise les collections du Musée, parfois oubliées. Dans ce parcours, on retrouve de nombreux artistes ayant collaboré avec les manufactures quimpéroises au début du 20ème siècle.

Louis Henri Nicot
Louis Henri Nicot (1878-1944) Évangéline, pierre, collection particulière.

Un important catalogue richement illustré, accompagne l’exposition. Il est publié aux éditions Snoeck, avec le concours de l’association des Amis du Musée. Il est à souligner qu’un dictionnaire des artistes, clôture cet ouvrage.

  • Ernest Guérin
  • Jean-Julien Lemordant
  • Marc'harit Houël
  • École régionale des Beaux-Arts de Rennes
  • Camille Godet
  • Jean-Julien Lemordant & Mathurin Méheut
  • Camille Boiry
  • Armel Émile Jean Beaufils

Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles, sous la direction de Guillaume Kazerouni et de Louis Deltour.

Textes d’Anne Henriette Auffret, Isabelle Baguelin, Stéphanie Bardel, Mathilde Boisselier, Charlotte Ciret, Louis Deltour, Delphine Galloy, Claire Gatti, Laurence Imbernon, Guillaume Kazerouni, Mathieu Le Mauff, Zoé Marty, Cécile Oulhen, Simon Poirier, Charles Robin et Alice Thomine-Berrada.

Livre broché avec rabats, 22 x 28 cm, 352 pages couleur
Éditions Snoeck/Musée des Beaux-Arts de Rennes – ISBN 9789461617255 – Prix : 39 €

Couverture du catalogue "Rennes 1922"

2022 – Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

« la dernière épingle » d’Émile Jean Armel-Beaufils (France 3 Bretagne).

Le Musée départemental breton expose une œuvre de 1931 du sculpteur Jean Armel-Beaufils. Elle est intitulée : « la dernière épingle » et figure dans le hall d’accueil du musée.
Myriam Lesko (Médiatrice culturelle au Musée) présente cette jeune femme de Plougastel.

Publié le 7 janvier 2022 – France 3 Bretagne ©

Reportage sur la journée « Pierre & Céramique » à Plougastel-Daoulas, le 22 août 2021.

L’association des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper participait le dimanche 22 août 2021 à Plougastel-Daoulas, à une journée de mise en valeur de la céramique.

Stand Plougastel

Le matin, nos bénévoles tenaient un stand au centre-ville. Nous présentions quelques statuettes en costume de Plougastel.

Les publications de l’association étaient proposées à la vente dans le cadre des animations de la ville, ayant pour thème « Pierre & Céramique ».

Jean-Paul Alayse

L’après-midi, nos adhérents guidaient les visiteurs du Musée de la Fraise et du Patrimoine, au sein d’une salle dédiée à la céramique quimpéroise.

Musée de la Fraise

Vous pouvez admirer quelques pièces dans ce reportage photographique.

Musée de la Fraise
Musée de la Fraise
Musée de la Fraise

Il est à noter que les peintures de Mary Piriou-Bazin (1881-1956) mettaient en valeur les faïences de Quimper, notamment « Le pardon de Plougastel » réalisé pour l’hôtel Ar Vro de Saint-Cast.

Musée de la Fraise
Musée de la Fraise
Musée de la Fraise

L’association remercie chaleureusement son président Jean-Paul Alayse et Pascal Malleron pour leur présence lors de cette manifestation.

Jean-Paul Alayse et Pascal Malleron

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Le cloître de Sainte-Anne d’Auray sera cet été l’écrin des faïences sacrées de Quimper (Le Télegramme).

Louis La Rosse
Vierges à l’Enfant, années 1730 (1733), Manufacture Pierre Bousquet, signées Louis La Rosse, coll particulière et Association diocésaine Vannes SAA.

Ce sera la belle exposition de l’année à Sainte-Anne d’Auray. Intitulé « Esprits de faïence », ce rendez-vous artistique propose de remonter le temps à travers 80 statuaires sacrées en Quimper.

Montée avec la complicité d’Antoine Maigné, spécialiste et collectionneur passionné, cette exposition autour des saintes et des saints bretons aurait dû être l’évènement de l’été dernier. Mais l’Académie de musique et d’arts sacrés avait dû y renoncer en raison de la crise sanitaire. C’est donc avec une immense joie que le cloître de la basilique de Sainte-Anne-d’Auray accueillera cette année ce superbe rendez-vous avec la faïence de Quimper.

Inscrits dans le quotidien des Bretons depuis plusieurs siècles, Anne, Marie, Malo, Corentin, Efflam et bien d’autres… témoignent d’une foi profonde ancrée dans la tradition populaire à travers un riche patrimoine. Qu’ils soient saints locaux ou fondateurs, leurs effigies accompagnent les Bretons sur les chemins, les calvaires, les fontaines, mais aussi dans les foyers où ils trouvent généralement une niche pour les accueillir.

Petits saints
Petits saints et saintes dits de lit-clos, de 1930 à 1960, HB, Henriot et Keraluc, collection particulière.

Pièces rares

Auteur d’ouvrages sur la faïence sacrée de Quimper, Antoine Maigné a prêté son concours et des pièces de sa collection privée pour monter cette exposition qui s’appuie également sur plus d’une cinquantaine d’objets de la réserve du sanctuaire jamais présentés. Des pièces rares, inédites. « Cette exposition sera l’occasion de présenter des statuettes rares notamment deux « Vierge à l’Enfant », œuvres remarquables quasi identiques, signées Louis La Rosse, datées de 1733 et considérées comme les plus anciennes connues à ce jour, issues de la faïencerie de Locmaria à Quimper », souligne Xsandra Gérardin, chargée de communication et de médiation à l’Académie de musique et d’arts sacrés.

Parmi les pièces phares « Itron Varia Breiz Izel » (« Notre-Dame de Bretagne ») de Robert Micheau-Vernez et son Enfant Jésus jouant du biniou, une œuvre insolite de Robert Micheau-Vernez qui déclencha une certaine désapprobation des puristes.

Xsandra Gerardin
Xsandra Gérardin supervise actuellement le montage de l’exposition.

Chronologie

Un parcours chronologique sera proposé au visiteur qui découvrira les différentes périodes de fabrication des pièces de faïence. Il pourra se repérer grâce à deux grands panneaux explicatifs remontant le temps de la manufacture de la Grande Maison en 1699 aux créations contemporaines. Ponctuée par différents modèles de statuettes dont la taille varie de 4,4 cm pour la plus petite à plus d’un mètre pour la plus grande, l’exposition nous apprend la signification des objets et leurs destinations en fonction de leur dimension. Vierge d’accouchée dans laquelle on glissait une bougie, saint de lit clos pour protéger le foyer, sculpture décorative de plus grande taille. Elles nous dévoileront également le nom des grands créateurs des manufactures quimpéroises comme René Quillivic, Fanch Caujan, Anie Mouroux, Emile Jules Bachelet, Armel Beaufils…

Émile-Just Bachelet
Pietà, Émile-Just Bachelet, vers 1925, Henriot, collection particulière.

Pédagogie

Comme lors de la dernière exposition en 2019, ce rendez-vous aura une dimension pédagogique et permettra de découvrir cet art sacré, « que l’on ne met pas toujours en valeur », en présentant les différentes étapes de la fabrication d’une statuette en faïence et en visionnant un film d’époque datant de 1957… provenant des archives de la cinémathèque de Bretagne : un documentaire encore étonnamment d’actualité. Preuve que les traditions se transmettent depuis des siècles.

Pratique : Exposition du 3 juillet au 7 novembre, dans la Galerie du Cloître de Sainte-Anne-d’Auray.

Publié le 30/05/2021 par Véronique Le Bagousse – Le Télégramme ©

Derrière les faïences, des souvenirs de famille (Ouest-France)

Vase de la grand-mère, cadeau de mariage de maman… Samedi, une quarantaine de personnes ont fait estimer ces biens de famille made in Quimper par le spécialiste Bernard Verlingue.

« Le cadeau de mariage »

« On a vu de belles pièces, moins de pièces ordinaires que les années passées. » À l’issue de près de trois heures d’estimation, pendant lesquelles il a reçu une quarantaine de personnes, samedi, au musée de la Faïence, Bernard Verlingue tire un bilan satisfaisant.

estimation

À gauche, la sculpture « Barr Avel », estimée à 3 000 €, cadeau de mariage en 1935, figurera bientôt dans le catalogue d’une vente aux enchères. À droite, en haut, Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la Faïence. En bas, Philippe et Martine, le frère et la soeur, comptent mettent en vente les faïences de leurs grands-parents dont ce vase, estimé à 200 €. |

Parmi les plus belles pièces de la matinée, la sculpture Barr Avel de René-Yves Creston. « C’est le cadeau de mariage de ma mère, en 1935, offert par mon parrain », confie la propriétaire.

Cette sculpture, estimée à 3 000 € environ par le conservateur, figurera dans un prochain catalogue de ventes aux enchères. Et qui sait, la Ouessantine traversera peut-être l’Atlantique pour gagner les États-Unis : « Le marché des belles pièces est français mais aussi américain », explique Bernard Verlingue.

« Pas le droit d’approcher »

Martine se souvient des vacances à Loctudy, chez Marie-Jeanne, la grand-mère maternelle : « On n’avait pas le droit d’approcher les faïences ! » Aujourd’hui, elle et son frère ont l’intention de se séparer de ces pièces qui prennent la poussière : « On n’avait aucune idée des prix. »

L’estimation de Bernard Verlingue est la bienvenue pour ces Parisiens en vacances dans la maison familiale. Un vase, « une pièce offerte au grand-père paternel juste avant la Seconde Guerre mondiale », confectionné dans la seconde moitié des années 1930, pourra partir pour 200 € : « On y mettait de l’eau… ou du cidre », sourit Philippe.

« La salière de ma grand-mère »

Cette salière « collée, recollée », Alain Méleard la voit, encore aujourd’hui, avec des yeux d’enfant : « Je l’ai toujours vue chez ma grand-mère de Lannion. » De son carton, il sort un cendrier dont le décor le fait sourire : « On y voit une femme et un bébé ! Ces cendriers étaient fabriqués pour faire la promotion d’un alcool local, l’Elixir d’Armorique. On n’imaginerait plus ça, aujourd’hui ! »

Converti en euros, le contenu du carton ne pèse pas lourd. Mais comme le glisse parfois le conservateur Bernard Verlingue aux propriétaires de pièces communes, il est rempli d’une « valeur sentimentale ».

« J’y tiens, mais… »

Estimation : 1 000 €. La propriétaire s’épanche : « Cette pièce a une valeur sentimentale pour moi. Mais que va-t-elle devenir ? J’ai deux garçons… Est-ce que je la vends et j’achète autre chose ? Est-ce que je la garde ? » Cette maman est repartie avec ses questions…

Nelly CLOAREC.

Publié le 16/08/2016 – © Ouest-France