L’étude « Rennes Enchères » de Me Carole Jézéquel propose une belle vente mobilière, le lundi 20 novembre 2023.
Lot 196 – Louis-Henri NICOT (1878-1944) – Chat assis en faïence émaillée en blanc, vers 1930 – Henriot Quimper (H : 30 cm L : 15,5 cm P : 25 cm) – Provenance : ancienne collection Mlle Saujeot amie proche de Monique Nicot, fille de Louis-Henri Nicot. – Estimation : 1 000 € / 1 500 €.
Quelques céramiques quimpéroises sont présentées pour l’occasion.
On remarquera des grès « Odetta » de la Grande Maison HB, ainsi que des sculptures de Louis-Henri Nicot (1878-1944).
Lot 200 – Yvonne JEAN-HAFFEN (1895-1993) – Goémoniers en faïence émaillée polychrome, vers 1930 – Henriot Quimper (L : 29 cm – H : 16 cm – L : 11 cm) – Estimation : 1 500 € / 3 000 €.
Un rare sujet d’Yvonne Jean-Haffen (1895-1993) est également à l’affiche de cette vacation.
Lot 201 – Robert MICHEAU-VERNEZ (1907-1989) – Groupe de danseurs de Ploaré en faïence émaillée polychrome, vers 1935 – Henriot Quimper (H : 41 cm – L : 39,5 cm – P : 15 cm) – Estimation : 1 000 € / 2 000 €.
Vous pouvez consulter la liste des lots sur le site de l’étude :lien.
Samedi 6 août 2022, le Musée de la faïence de Quimper (Finistère) et l’association des Amis du musée ont organisé une matinée d’estimation. Elle a accueilli beaucoup de monde et a révélé quelques trésors.
Matinée d’estimation de la faïence à Quimper (Finistère), deux pièces de Micheau-Vernez, danseurs et sonneurs sur la table d’expertise de Bernard Verlingue.
Chacun un carton ou un sac de courses en main, ils étaient là pour proposer leurs faïences de Quimper (Finistère) aux connaisseurs que sont les Amis du Musée, samedi 6 août 2022. Ces derniers faisaient un premier tri et dirigeaient les détenteurs des plus belles pièces vers la table où Bernard Verlingue, expert et conservateur du Musée de la faïence de Locmaria, opérait.
« C’est mon Noël ! Et en plus, ce sont les gens qui m’ouvrent les cadeaux ! » Ce fin connaisseur prend un réel plaisir à expliquer la provenance, les techniques de création et l’historique de l’artiste à chaque personne assise devant lui. On l’écoute respectueusement et l’estimation financière n’en devient qu’accessoire.
Bernard Verlingue, expert et conservateur du Musée de la faïence de Quimper (Finistère), estimant une croix funéraire peu courante.
Découvrir l’histoire des faïences
Quelques surprises parmi les faïences présentées : une croix décorée de fleurs en relief, un art funéraire très important après la Première Guerre mondiale. « Les fleurs étaient moulées à la main, par des ouvrières que l’on appelait des pleureuses », précise Bernard Verlingue.
Une très belle faïence de Micheau-Vernez, en parfait état, entre les mains de l’expert Bernard Verlingue.
Des vases Odetta, une chouette de Taburet, du Jean Caër, du Porquier, des danseurs et sonneurs de Micheau-Vernez, du service de table plus classique HB ou Keraluc… Le spécialiste a vu les pièces défiler.
Une Mam Goz estimée à 2 500 € minimum
Parmi les pièces, on compte également un buste de Laënnec de Georges Robin, offert en prix d’excellence à un élève du Likès, en 1934, et une superbe Mam Goz du Faouët de l’artiste L.H. Nicot. Une pièce très rare et en excellent état, datant des années 1930, qui a été estimée à 2 500 € minimum. « Elle a été offerte à mon père pour sa communion dans les années 1940 « , raconte la propriétaire.
Une Vierge portant un enfant, datant du XVIIIe : l’une des jolies surprises de cette matinée d’estimation du Musée de la faïence de Quimper (Finistère).
La belle histoire du jour a aussi la première à se présenter, ce samedi 6 août 2022, dès 10 h. Marie-Thérèse Marzin possède une faïence qu’elle a toujours, du plus loin qu’elle se souvienne, vue dans la maison familiale. Il s’agit d’une Vierge portant l’enfant, avec l’inscription « Notre-Dame-des-Carmes » sur le socle. C’est son grand-père qui, labourant son champ, dans les années 1930, déterre cette Vierge. Quelle récolte !
Des pièces transmises de génération en génération
Une faïence datée par Bernard Verlingue du XVIIIe siècle. « Pendant la Révolution, les gens cachaient et enterraient les symboles religieux face au régime de la Terreur « , relaie Marie-Thérèse Marzin, d’après les explications de l’expert.
Cette séance d’estimation a été un succès, tant par l’affluence que par les trésors vus ce jour, démontrant, si on en doutait, que la faïence de Quimper a toujours la cote.
Le Musée des beaux-arts de Rennes présente jusqu’au 7 mai 2022, une exposition autour de l’école des Beaux-arts de Rennes.
Exposition « Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles ».
M. Guillaume Kazerouni conservateur en charge des collections anciennes du Musée rennais, revient avec un siècle de recul, sur les élèves et professeurs liés à l’école régionale des beaux-arts de la ville (de 1881 à 1931).
Exposition « Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles ».
Jean Boucher (1870-1939) Monument de l’Union de la Bretagne à la France, vers 1913. La sculpture a été détruite en 1932, par le groupe « Gwen ha Du ». Le musée conserve un fragment du groupe (tête de Bretonne).
Édouard Mahé (1905-1992), collection du musée Édouard Mahé (Retiers).
Camille Godet (1879-1966) Le Panthéon rennais, 1922, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Louis Roger (1874-1953) Au légendaire pays de l’Armor, 1914, huile sur toile, collection du musée de Bretagne.
Marc’harit (Marguerite) Houël (1907-2002) Gravures & Jeanne Malivel (1895-1926) Fusain & Gravure sur bois, collection du musée de Bretagne.
Peintures de guerre – Camille Godet (1879-1966), Pierre Galle (1883-1960) & Mathurin Méheut (1882-1958).
L’exposition propose un retour sur les grands chantiers publics et privés qu’a connu la cité rennaise (hôtel de ville, opéra, piscine Saint-Georges, …). Enfin, cet évènement est l’occasion pour le musée d’analyser la présentation des œuvres, ainsi que le marché de l’art à l’époque.
Jean-Julien Lemordant (1878-1968) Esquisse pour le plafond du théâtre de Rennes, huile sur toile, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Cette exposition valorise les collections du Musée, parfois oubliées. Dans ce parcours, on retrouve de nombreux artistes ayant collaboré avec les manufactures quimpéroises au début du 20ème siècle.
Louis Henri Nicot (1878-1944) Évangéline, pierre, collection particulière.
Un important catalogue richement illustré, accompagne l’exposition. Il est publié aux éditions Snoeck, avec le concours de l’association des Amis du Musée. Il est à souligner qu’un dictionnaire des artistes, clôture cet ouvrage.
Ernest Guérin (1887-1952) Fin d’automne, aquarelle, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Jean-Julien Lemordant (1878-1968) Travaux préparatoires pour la commande du plafond du théâtre de Rennes, octobre 1912.
Marc’harit (Marguerite) Houël (1907-2002) Le Bon Petit Diable, gravure sur bois, collection du musée de Bretagne.
L’école régionale des Beaux-Arts de Rennes – 1881-1931.
Camille Godet (1879-1966) Procession lors du pardon de Lilia, 1920, gouache et encre sur papier, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Jean-Julien Lemordant (1878-1968) Femmes de Plougastel en costume de fête, vers 1912 & Mathurin Méheut (1882-1958) Homme aux casiers de l’Ile de Sieck, 1936, gouache sur carton, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Camille Boiry (1871-1954) Le Joueur de biniou, 1909, huile sur toile, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Armel Émile Jean Beaufils (1882-1952) Après le Pardon, bois, collection du musée des Beaux-Arts de Rennes.
Rennes 1922, la ville et ses artistes de la Belle époque aux Années folles, sous la direction de Guillaume Kazerouni et de Louis Deltour.
Textes d’Anne Henriette Auffret, Isabelle Baguelin, Stéphanie Bardel, Mathilde Boisselier, Charlotte Ciret, Louis Deltour, Delphine Galloy, Claire Gatti, Laurence Imbernon, Guillaume Kazerouni, Mathieu Le Mauff, Zoé Marty, Cécile Oulhen, Simon Poirier, Charles Robin et Alice Thomine-Berrada.
Livre broché avec rabats, 22 x 28 cm, 352 pages couleur Éditions Snoeck/Musée des Beaux-Arts de Rennes – ISBN 9789461617255 – Prix : 39 €