Deux peintures de Lionel Floch ont été remises à la ville d’Audierne par la famille d’un soldat allemand. Pour rappel, l’artiste a collaboré avec les faïenceries de Quimper.
Deux mystérieux tableaux retrouvés en Allemagne et mis en dépôt à Audierne (Le Télégramme).
Retrouvés en Allemagne par la famille d’un ancien soldat allemand, deux tableaux de Lionel Floch ont été mis en dépôt lundi, à Audierne (29). La mairie lance un appel à ceux qui pourraient la renseigner sur leur provenance.
Une cérémonie de dépôt de deux tableaux signés Lionel Floch a été organisée à la mairie d’Audierne, lundi. Ces deux tableaux – deux huiles sur toile, représentant, l’un, une scène de ramassage du goémon, l’autre un marché en Afrique du Nord – ont été retrouvés en Allemagne par la famille de Max Müller, un soldat allemand qui les avait rapportés d’une affectation à Audierne en 1942, affectation attestée par deux cartes postales écrites à sa famille.
Achetés, offerts, dérobés ?
Décédé sur le front de l’Est, Max Müller n’a jamais donné d’explications sur la provenance des tableaux. Les a-t-il achetés à Lionel Floch ou à un particulier ? Lui ont-ils été offerts suite à un service rendu ? Ont-ils été dérobés ?
Ne pouvant définir les conditions dans lesquelles son grand-père était entré en possession des tableaux, sa petite-fille, Petra Hoffmann, s’est rapprochée de l’Ambassade de France à Berlin et de la Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites durant l’Occupation (CIVS), en vue d’organiser leur retour en France et leur éventuelle restitution à de légitimes propriétaires.
Les recherches précises, mises en œuvre par la CIVS, avec l’appui des services spécialisés, de l’expertise artistique d’André Cariou, ancien directeur du musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste de l’œuvre de Lionel Floch, ainsi que des descendants de l’artiste, n’ont pas permis de clarifier la provenance des œuvres.
Petra Hofffmann, sa mère et l’ensemble de la famille ont, dans ces conditions, confirmé leur volonté de se séparer définitivement des tableaux de Lionel Floch, afin de permettre leur retour en France et, plus particulièrement, en Bretagne, notamment en vue de leur restitution aux descendants d’éventuels légitimes propriétaires.
Après un rappel de la vie et de l’œuvre de Lionel Floch par André Cariou, les tableaux ont été officiellement remis lundi, à la ville d’Audierne, qui n’en est que dépositaire, et se charge de les mettre à la vue du public afin d’en retrouver les éventuels propriétaires. « Ce type de dépôt s’opère généralement dans des « Musées de France ». Cette mise en dépôt a un caractère exceptionnel lié au séjour de Max Müller à Audierne, et à l’engagement de la commune à assurer la publicité des deux œuvres », précise Michel Van Praët, adjoint à la culture.
Lundi soir, la cérémonie s’est déroulée en présence de Michel Jeannoutot, président et Jérôme Bennezech, directeur de la CIVS, de Gurvan Kerloch, maire d’Audierne. Elle a été suivie en direct par la famille Hoffmann, en visioconférence depuis Berlin. Une lettre émouvante de Petra Hoffmann a été lue au public par Michel Van Praët.
La cérémonie s’est achevée par la signature d’un contrat de dépôt par le maire d’Audierne et le président de la CIVS.
La mairie lance un appel à toute personne susceptible de donner une explication à la provenance de ces deux tableaux.
En mars 1922, le grand artiste et héros de guerre breton, Jean-Julien Lemordant, assiste à son apothéose, au palais du Trocadéro. Acclamé, le « peintre aveugle » ne dit rien de son troublant secret…
Dimanche 12 mars 1922, Paris. Sous le regard des passants intrigués, un interminable ballet d’automobiles anime les abords du palais du Trocadéro. À l’intérieur, les gradins sont déjà bondés. Les loges et les tribunes pleines à craquer. Combien sont-ils ? 4 500. Peut-être plus.
La gigantesque salle néobyzantine bourdonne d’officiers et d’officiels, scintillants de médailles et de montres en argent, au milieu de la multitude endimanchée. Il y a là le ministre des Travaux publics, Yves Le Trocquer, les académiciens Maurice Barrès et Jean Richepin, la duchesse de Rohan, l’ancien président de la République Paul Deschanel… Il est 15 h. Soutenu par un ami, Jean-Julien Lemordant vient d’apparaître sur la scène et clopine jusqu’à une chaise longue. « Vive Lemordant ! » « Vive la Bretagne ! » « Vive la France ! ». Le « peintre aveugle » aux lunettes noires, l’héroïque combattant, huit fois percé au champ d’honneur, est là !
« La Bretagne est ici, venue de partout »
Dans la « cathédrale républicaine » du Trocadéro, l’artiste de 44 ans savoure sa béatification laïque. Bienheureux le peintre martyr qui, sacrifice suprême, a perdu la vue par amour pour son pays. « Vive Lemordant ! » Gaston Duveau prend la parole.« Lemordant, c’est devant la Bretagne que je parle. Elle est ici représentée par les hautes personnalités qui nous entourent, représentée aussi par ces associations accourues avec tant d’empressement à notre appel et dont l’affectueuse solidarité – qui vient de s’exprimer sur la tombe du Soldat inconnu – s’affirme aujourd’hui devant vous. Elle est ici. Venue partout. » Le président des Enfants d’Ille-et-Vilaine enchaîne avec un portrait l’artiste dont il souligne la justesse du crayon et la vigueur des coups de pinceaux. Il raconte, tour à tour, la fabuleuse histoire du petit orphelin de Saint-Malo sans le sou du pensionnaire de l’École des Beaux-Arts de Rennes puis de Paris, du jeune appelé plein de fougue, du génial décorateur, du militant de la cause bretonne, de l’artiste humaniste qui a peint « l’âpre et sublime nature de Bretagne, les gens et les choses de la mer ».
Embrassades, accolades, sérénades
Artiste doué d’un immense talent, considéré, à l’époque, comme « le plus grand peintre de la Bretagne », Lemordant a produit une œuvre à la fois poétique et flamboyante dont l’un des plus fameux exemples est le plafond du théâtre de Rennes. Sa chapelle Sixtine ! « Il a peint des œuvres extraordinaires, souligne André Cariou, ancien directeur du musée des Beaux-Arts de Quimper, auteur, en 2006, d’un important ouvrage sur Jean-Julien Lemordant. Ses couleurs très vives se détachaient de l’art académique. Il est devenu très célèbre en 1908-1908 avec le grand décor de l’Hôtel de l’Épée de Quimper (1). » Suivent les mots et le baiser de l’écrivain breton Charles Le Goffic, l’accolade du représentant de l’École des Beaux-Arts et le panégyrique de monsieur Guérault, président honoraire des Enfants d’Ille-et-Vilaine. Et re- « Bravo ! » re- « Vive Lemordant ! » Voyez ces jolies Bretonne en costumes du pays qui le couvrent de fleurs ! Quel triomphe ! La salle chavire puis se tait tout net.
Lemordant, « bête de scène »
Lemordant va parler. Face à la foule, le héraut bleu horizon des « gueules cassées » ne tremble pas. Il a l’habitude des conférences sa parole est sûre. Son ton, bien réglé. Ses gestes calculés. Et, sans surprise, c’est sur un vibrant hommage à sa chère et lumineuse Bretagne qu’il commence son discours. Puis, vient l’émouvant récit de « l’odyssée du 10e corps ». Au fil des conférences, l’histoire s’est un peu enrichie de nouvelles blessures et d’épisodes inédits, mais son fond est tout ce qu’il y a de plus vrai.
Oui, Lemordant est un authentique héros de guerre. Oui, son engagement et son courage sont exemplaires. Oui, il a énormément souffert dans sa chair… « Il avait notamment reçu une balle au-dessus d’un œil qui avait pulvérisé toute la boîte crânienne à cet endroit-là, explique André Cariou. Il y a eu des versions extraordinaires de cette affaire. On a dit que ses yeux étaient sortis des orbites, quasiment tombés par terre, et qu’il les aurait remis en place lui-même. »
Témoin de son apothéose !
Les spectateurs du Trocadéro qui, en ce moment même, boivent les paroles du conférencier ne se doutent pas une seconde que le « peintre aveugle »… les voit ! « En fait, il n’a pratiquement jamais perdu la vue, reprend André Cariou. Il y a eu des moments, entre les opérations, où il voyait moins bien. Mais c’est tout. » Pourtant habitué aux huiles de Paname et aux ors de la République, Henry Coutant, le journaliste parisien de L’Ouest-Eclair (l’ancêtre de Ouest-France), n’en revient pas. « Un homme vient d’assister vivant à son apothéose », écrit-il, tout chose. Mais il y a autre chose que le public ignora. Puisque l’artiste voit en cachette, rien ne lui interdit d’enrichir son catalogue. Le tout étant de faire passer ces œuvres nouvelles pour des compositions d’avant-Grande-Guerre. « Il va commettre des erreurs invraisemblables, reprend André Cariou, amusé. Sur certains de ses dessins de guerre, par exemple, les soldats de 1914 portent des uniformes qui ne sont apparus que plus tard. »
Lemordant ou la rage de vivre
« Lemordant a dû se débrouiller tout seul très tôt, conclut André Cariou. Il avait le sens de la survie dans l’adversité. Adolescent, c’était déjà un sacré débrouillard. » C’est cette formidable volonté qui a permis à l’orphelin de Saint-Malo de devenir le riche et influent artiste parisien, un rien mythomane, ami des plus grands. C’est elle aussi qui lui a donné la force de survivre à la guerre et aux blessures civiles (Lemordant a été renversé par une voiture dans les années 1930) pour ne mourir que le 11 juin 1968, à l’âge de 89 ans.
(1) Décor acquis par la Ville des Quimper et reconstitué au musée des Beaux-Arts.
Figure du mouvement abstrait après-guerre, influencé par l’abstraction lyrique, l’art japonais, ses voyages en Inde, Xavier Krebs (1923-2013) suit un parcours original et méconnu. Né en Bretagne, il entame une carrière de peintre en 1950 à Pont-Aven, dans l’ancien atelier de Paul Gauguin. Il participe à des expositions collectives au Salon d’automne à Paris et travaille pour la faïencerie Keraluc à Quimper. Il aura successivement son atelier à Auvers-sur-Oise, puis en Touraine, pour enfin s’installer en 1977 dans le Tarn.
Aux côtés de Benrath, Degottex, Hantaï, Loubchansky… ses œuvres sont conservées et exposées dans de grandes collections muséales (Beaulieu-en-Rouergue, Lyon, Brest, Rennes, Montauban, Cahors), au Fonds national d’art contemporain, au musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Cet ouvrage retrace, au fil des amitiés et des admirations, les cheminements de Xavier Krebs – réels, contemplatifs, esthétiques -, et ses grandes périodes stylistiques imprégnées de philosophie orientale.
Catalogue de l’exposition de Quimperlé (Chapelle des Ursulines, Maison des Archers), sous la direction de Fanny Drugeon et Constance Boutet. Textes d’André Cariou, Françoise Terret-Daniel, Antoine Lucas, Cédric de Veigy, Françoise Livinec, Constance et Bruno Krebs. Livre broché avec rabats, 23 x 30 cm, 112 pages couleur + 100 œuvres reproduites – ISBN 978-2-36833-299-3 – Prix : 25 €
Avec cette exposition de l’été et de l’automne, la ville de Quimperlé (Finistère) rend hommage à l’un des siens, à l’un de ses enfants : le peintre Xavier Krebs, né à Quimperlé en 1923 et décédé à la fin de l’été 2013. Une exposition à découvrir dans trois lieux différents de la ville.
Le parcours de l’exposition présente la diversité des cheminements artistiques de Xavier Krebs. « Elle retrace l’histoire d’une démarche vers l’abstraction, la contemplation et la méditation », dit Fanny Drugeon, la commissaire de l’exposition. L’exposition se déroule dans trois lieux, qui « dialoguent entre eux et se répondent à travers des formes récurrentes, l’omniprésence des couleurs et transparences qui résonnent dans des compositions reposant sur des rapports géométriques précis. »
Labyrinthes
Dans la Chapelle des Ursulines, l’histoire est « principalement contée en peintures, des premières œuvres figuratives aux ultimes lagunes, en passant par les grands formats des années 2000 dans lesquels jaillissent les réminiscences des couleurs bretonnes. »
Une sélection d’une cinquantaine de peintures issues de collections publiques et privées est présentée suivant une ligne chronologique.
« Y sont soulignés les liens qui se tissent entre des séries parfois à plusieurs décennies d’intervalles. Le parcours est structuré par des séries telles les Signes, les Seuils ou les Lagunes », dit encore Fanny Drugeon.
Échappées
À la Maison des Archers, il est question des échappées, tant à travers les lieux que l’artiste cherche à quitter, depuis son enfance en pays quimperlois, qu’à travers les nouveaux espaces que Xavier Krebs se crée.
« Outre l’intimité de l’artiste, tels ses liens familiaux ou ses carnets, sont présentées ici ses collaborations dans une dimension architecturale, ainsi qu’une évocation de son atelier. »
Mémoires
À la médiathèque Jean-Plouët, la « dimension mémorielle est essentielle, qu’il s’agisse de la mémoire des livres et des influences littéraires et artistiques qui ont compté pour son travail, ou de la mémoire de l’artiste, telles les photographies d’Inde qui lui permettent de renouer avec son propre passé. »
Une sélection d’ouvrages provenant de la bibliothèque de Xavier Krebs est exposée, compagnons de route et sources d’inspiration.
L’ancrage familial des Krebs
Xavier Krebs est né en 1923 à Quimperlé. Il y restera jusqu’à ses 17 ans. Il a grandi dans le manoir de Poulguin, au bord de l’Aven, à Névez. Un bien familial qui a appartenu à partir de 1883, à Alix de Kergariou épouse de Pierre Hersart de la Villemarqué, fils de l’auteur du Barzaz-Breiz.
Valérie, leur fille, épouse en 1920 le frère de son amie d’enfance Marguerite, Arthur Krebs, le père de Xavier. Le grand-père de Xavier, Arthur Constantin Krebs était un militaire et ingénieur. Pionnier de l’aéronautique en 1884 avec le dirigeable La France, contribue à l’invention du bateau électrique sous-marin Gymnote.
Il a été directeur de Panhard avant de se retirer dans son domaine de la Villeneuve-Braouic. Xavier avait 12 ans à la mort de son grand-père. Autre personne importante dans sa famille, sa tante Marguerite qui a épousé Paul Paulet le créateur de la société du même nom à Douarnenez (Petit Navire).
À Quimperlé, un sentier de randonnée du côté de Keransquer et de la Villeneuve-Braouic porte le nom d’Arthur Krebs.
De multiples rendez-vous gratuits
Visites accompagnées
Xavier Krebs : à travers la peinture. Tous les vendredis à 11 h à la Chapelle des Ursulines. Durée : 45 minutes.
Xavier Krebs : dans l’intimité d’un peintre. Les mardis 6, 13, 20 et 27 juillet et les mardis 3 et 10 août, à 18 h à la Maison des Archers. Durée : 30 minutes.
Lecture pour les enfants. Les bibliothécaires racontent des histoires entre la Chapelle des Ursulines et la médiathèque, en lien avec l’univers de Xavier Krebs. Le mercredi 18 août, départ à 15 h depuis la Chapelle des Ursulines. Durée : 45 minutes. À partir de 4 ans.
Yog’art Contemplation. Une approche sensible de l’œuvre de Xavier Krebs pour le public adulte au cœur de l’exposition, en compagnie du professeur de yoga, Ywen Hervé. Les 17, 23 et 30 juin, à 10 h 30 à la chapelle des Ursulines. Durée : une heure trente.
Les ateliers
Créations colorées. Pour les familles à la médiathèque, un moment de découverte de l’exposition et de création de ses paysages de couleurs. Les mercredis 7 juillet, 4 et 25 août, à 15 h à la médiathèque. Durée : une heure trente. À partir de 6 ans.
Les rencontres
Itinéraire café. Rencontre pour le public adulte avec la commissaire d’exposition Fanny Drugeon. Une occasion unique de suivre le parcours d’exposition en trois temps. Le 13 juillet, à 15 h, à la Maison des Archers. Durée ; deux heures.
Xavier Krebs : un regard au jour le jour. Conférence grand public avec Cédric de Veigy, enseignant-chercheur en photographie et cinéma français. Le 28 septembre, à 18 h 30, à la médiathèque. Durée : une heure.
Xavier Krebs : les influences d’un peintre. Conférence grand public avec Mickaël de Saint-Chéron, philosophe des religions et écrivain. Le 6 octobre à 18 h 30 à la Chapelle des Ursulines. Durée : une heure.
Tous ces rendez-vous sont gratuits. Mais il est nécessaire de réserver sur place, au 02 98 39 28 44 aux heures d’ouverture ou par mail culture@ville-quimperle.fr
Jusqu’au dimanche 10 octobre
Les horaires
Chapelle des Ursulines et Maison des Archers : jusqu’au 30 juin et du 1er septembre au 10 octobre, de 13 h à 18 h. Du 1er juillet au 31 août, de 11 h à 19 h. Fermeture le lundi
Médiathèque : aux horaires d’ouverture de la médiathèque, jusqu’au 2 juillet et à partir du 31 août : mardi 14 h-18h30, mercredi 10 h-12 h 30 et 14 h-18 h 30, jeudi 16 h-18 h 30, vendredi et samedi 10 h-18 h. Du 3 juillet au 28 août : 10 h-12 h 30 et 14 h-18 h, sauf le mardi matin et le jeudi après-midi. Fermeture le dimanche et le lundi
Les tarifs
Maison des Archers et Chapelle des Ursulines (pass’unique) : tarif plein : 5 € ; tarif réduit : 3 € (demandeurs d’emploi, personnes en situation de handicap, groupe de 10 personnes minimum). Gratuit : pour les moins de 25 ans, les bénéficiaires du RSA et tous les vendredis.
Musée de la Faïence à Quimper
Parallèlement à l’exposition organisée à Quimperlé, l’exposition « Keraluc, une faïencerie au service des artistes », présentant notamment des céramiques de Xavier Krebs, a lieu au Musée de la Faïence de Quimper jusqu’à la fin septembre 2021.
Publication
Une publication, réalisée en coédition entre la Ville de Quimperlé et les éditions Locus Solus, accompagne l’exposition. Une centaine d’œuvres seront reproduites dans cet ouvrage. Réunis sous la direction de Fanny Drugeon et Constance Krebs, plusieurs auteurs et critiques, y contribuent : André Cariou et Françoise Terret-Daniel (conservateurs de musées), Antoine Lucas et Cédric de Veigy (enseignants-chercheurs), Françoise Livinec (galeriste), etc.
Le catalogue de l’exposition : Xavier Krebs – Cheminements ; éditions Locus Solus ; 112 pages couleur ; prix 25 €.
L’association a sélectionné pour vous, les nouvelles publications éditées à la fin de l’année 2020.
Véronique Le Bagousse journaliste au quotidien le Télégramme est responsable de la rubrique des ventes aux enchères. Elle publie un ouvrage généraliste sur les arts populaires bretons. Le livre est composé autour de grandes thématiques : les objets du quotidien, de fête, religieux, les meubles et décoratifs. La faïence de Quimper est présente (les biberons en faïences, les secouettes, les bénitiers, les statuettes de Saints, pièces d’artistes, …).
Trésors bretons, Objets prisés de vos greniers Véronique Le Bagousse 21,5 x 27 cm – 160 pages – ISBN : 2843468825 éditions Coop Breizh – Novembre 2020 – 35 €
Daniel Le Couédic publie aux éditions du CRBC un ouvrage sur les artistes, les intellectuels et les idéologues au 20ème siècle en Bretagne. Architecte et professeur émérite à l’UBO, M. Le Couédic a créé l’Institut de géoarchitecture. Il consacre ses recherches à l’architecture en Bretagne, aux mouvements régionalistes et identitaires de la péninsule au 20ème siècle. On retrouve dans cet ouvrage l’évocation de quelques artistes : James Bouillé, René-Yves Creston, Joseph Savina. Ce livre vient compléter la collection lire/relire.
Construire un pays Daniel Le Couédic 16 x 24 cm – 334 pages – ISBN : 979-10-92331-50-9 éditions du centre de recherche bretonne et celtique – Décembre 2020 – 17 €
Le musée départemental de la Seine-et-Marne à Saint-Cyr-sur-Morin présente jusqu’à la fin du mois de décembre 2020, une exposition sur l’écrivain Pierre Mac-Orlan (1882-1970) et les peintres. Nous vous présentons le catalogue publié à l’occasion. On retrouve un passage sur le peintre Jim Sévellec.
Voyage en couleurs. Mac Orlan et les peintres sous la direction d’Évelyne Baron 22 x 29 cm – 152 pages – ISBN : 978-2-35906-320-2 éditions Lineart – Septembre 2020 – 24 €
Il y a 50 ans, nous quittait Pierre Mac-Orlan. Notre ami, Patrick Monéger membre fondateur de notre association coordonne cet ouvrage, avec la participation de l’historien Alain Boulaire et de nombreux auteurs. Ce livre s’attache à décrire la relation entre l’écrivain et la ville de Brest. On y croise notamment l’artiste Pierre Péron.
Les Brest de Mac Orlan sous la direction de Patrick Monéger – Alain Boulaire 21,80 x 23,90 cm – 144 pages – ISBN : 978-2-36833-305-1 éditions Locus Solus – Novembre 2020 – 25 €
Dans la même collection chez Locus Solus, André Cariou propose une nouvelle version de sa biographie « bretonne » de Jean Moulin. De 1930 à 1933, Jean Moulin fut sous-préfet à Châteaulin. Durant son séjour dans le Finistère, il fréquente les poètes Saint-Pol-Roux et Max Jacob. Le livre évoque également ses amis artistes Quimpérois : Lionel Floch, Giovanni Léonardi, …
Jean Moulin, les années bretonnes André Cariou 21 x 23 cm – 144 pages – ISBN : 978-2-36833-304-4 éditions Locus Solus – Novembre 2020 – 25 €
Nous vous avions présenté, il y a quelques semaines la réédition de l’ouvrage de référence sur l’artiste Mathurin Méheut (lien). Cette nouvelle version augmentée présente toutes les facettes de l’œuvre du peintre originaire de Lamballe.
Mathurin Méheut Denise Delouche, Anne De stoop, Patrick Le tiec 23 x 30.5 cm – 376 pages – ISBN : 978-2-7373-8415-8 éditions Ouest-France – Octobre 2020 – 70 €