Le peintre Jim-E Sévellec a été témoin du vieux Brest. Une exposition se tient jusqu’au 17 septembre 2023 aux ateliers des Capucins à Brest.
Le 08/09/2023 – France 3 Iroise ©
Le peintre Jim-E Sévellec a été témoin du vieux Brest. Une exposition se tient jusqu’au 17 septembre 2023 aux ateliers des Capucins à Brest.
Le 08/09/2023 – France 3 Iroise ©
Artiste majeur de la Bretagne du 20e siècle, Jim-E. Sévellec (1897-1971) est intimement lié à Brest, sa ville d’adoption. Son œuvre, qui conjugue art et histoire, nous fait partir à la découverte de paysages disparus du Brest d’avant-guerre. Homme de mémoire, impliqué dans la transmission aux jeunes générations de ce passé perdu, Jim Sévellec a autant enrichi le patrimoine brestois qu’il a participé à le défendre. L’exposition rend hommage à cette figure brestoise, à travers un parcours inédit.
Exposition « Dans les pas de Jim Sévellec »
Médiathèque François Mitterrand – Les Capucins
Du 27 juin 2023 au 17 septembre 2023
Tous les jours 10h-18h. Entrée libre.
Entrée par la médiathèque sur les horaires d’ouverture et par la Place des Machines lorsque la médiathèque est fermée.
Ville de Brest – Ateliers des Capucins 2023 ©
Jim-E. Sévellec – L’esprit du pays
Né à Camaret en 1897 et mort à Brest en 1971, Jim E. Sévellec est un peintre marquant de la Bretagne du 20e siècle. Jim E. Sévellec a passé la majeure partie de sa vie dans la cité du Ponant, avec laquelle il a tissé un lien tout particulier. Il s’est fortement investi dans la vie brestoise (exposant à la galerie Saluden, journaliste à la Dépêche de Brest, membre de la société des Amis des Arts, professeur à l’école des beaux-arts de Brest, membre fondateur de la société d’études de Brest et du Léon…). Il a laissé dans la cité du Ponant de nombreux héritages de son art, dans des bâtiments bien connus des Brestois.es (mairie des 4 Moulins, tour Tanguy, église du Bouguen…) mais aussi dans des commerces où certains de ses décors sont conservés sans toujours être visibles. Jim E. Sévellec fut une personnalité brestoise de premier plan, à la fois artiste prolifique et pluridisciplinaire et en même acteur du patrimoine brestois. Cet alliage Art et histoire s’inscrit naturellement dans le label Ville d’art et d’histoire que la Ville de Brest met en œuvre sur son territoire.
La dernière exposition que la Ville de Brest a consacré à l’artiste date de 1995. La collectivité souhaite aujourd’hui faire connaître l’héritage de cet artiste et le regard qu’il a pu poser sur la ville de Brest. Elle déploie un projet de valorisation du travail de l’artiste, en deux étapes. A l’été 2021, à l’occasion du 50eme anniversaire de la mort de Jim E. Sévellec, une exposition a pris place au 3e étage de la tour Tanguy. Elle laissait carte blanche aux descendants de la famille Sévellec pour présenter des œuvres issues de leurs collections privées, rendant hommage à leur parent. Composée d’une vingtaine d’œuvres peintes de Jim E.Sévellec, cette exposition dévoilait une présentation succincte de l’artiste et son travail en Bretagne. Elle intégrait également un appel auprès des collectionneurs pour élargir l’horizon de l’œuvre connue de Sévellec, plus abondamment conservée dans les collections privées que dans les collections muséales publiques. Cet appel a permis d’alimenter le second projet d’exposition qui sera présenté sur l’année 2023 aux Ateliers des Capucins.
Jim-E. Sévellec – L’esprit du pays – Armel Morgant
Ouvrage broché avec rabats – 20 x 26 cm
192 pages couleur/environ 180 images – ISBN 978-2-36833-446-1 – tarif : 32,00 €
Locus Solus 2023 ©
Radio Neptune reçoit Armel Morgant pour parler du peintre Jim Sévellec, qui était exposé aux Capucins jusqu’au 17 septembre 2023. M. Morgant est l’auteur d’un beau livre intitulé :« L’Esprit du Pays ».
4 septembre 2023 – Radio Neptune ©
Le sculpteur Vincent de Monpezat travaille depuis quelques mois, sur des anciens moules issus de l’ancienne Faïencerie Fouillen (lien). Ils les détournent pour créer des sculptures contemporaines.
L’œuvre de Vincent de Monpezat est régulièrement présentée par la Galerie d’Art « Le Comœdia » à Brest.
Une pièce a été sélectionnée pour figurer dans le prochain long métrage de Yann Gozlan (« Visions »), avec les acteurs : Diane Kruger, Mathieu Kassovitz, Marta Nieto, …
Très récemment, le journaliste Christophe Pluchon s’était entretenu avec le sculpteur. Vous pouvez retrouver cette émission dans cet article.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet de l’artiste (https://www.vincentdemonpezat.com).
Une œuvre du sculpteur brestois Vincent de Monpezat sera visible dans le prochain film de Yann Gozlan, Visions, avec Diane Kruger et Mathieu Kassovitz.
Vincent de Monpezat met un pied dans le cinéma. L’une des œuvres du sculpteur de Brest figure dans le prochain film de Yann Gozlan, Visions, avec à l’affiche Diane Kruger et Mathieu Kassovitz. La sortie est annoncée le 27 septembre 2023. Le dernier film du réalisateur, Boîte Noire, avec Pierre Niney, a connu un franc succès.
« Le cinéma, ça fait rêver. Je suis très content et fier », confie Vincent de Monpezat, dont l’atelier est installé au Relecq-Kerhuon. Le sculpteur a été approché par la production via la galerie parisienne Keza où ses créations sont exposées. « L’équipe de décoration recherchait une œuvre pour un intérieur contemporain. J’en ai proposé plusieurs », raconte l’artiste.
La sculpture qui a été retenue a été réalisée à partir d’un moule à pichet des années 1950. « Je l’ai retaillé et peint. J’ai travaillé sur les ombres portées », présente le Brestois. L’œuvre s’inscrit dans une série. « J’ai récupéré une cinquantaine de moules dans une faïencerie de Quimper. L’idée est de réaliser un objet de déco unique sur un support en plâtre dédié à la fabrication en série ».
Le Brestois n’a pas été rémunéré, il s’agit d’un prêt. « Mon nom figure au générique du film, c’est bien », se satisfait l’intéressé. Le tournage du film a eu lieu au printemps et cet été dans le Sud Est, aux alentours de Marseille. Vincent de Monpezat n’était pas présent. « J’ai envoyé l’œuvre par La Poste et l’équipe me l’a renvoyée ensuite. » L’artiste n’a pas vu, non plus, les images réalisées. « Ça va être la surprise, je vais les découvrir en même temps que le public ! »
On devrait la voir souvent. Elle fait partie du décor où de nombreuses scènes ont été tournées.
« C’est une belle visibilité et ça peut faire boule de neige », se réjouit Vincent de Monpezat. Prêt à retenter l’aventure. En attendant, le public peut découvrir sa sculpture, et d’autres, à la galerie d’art Comœdia, jusqu’à samedi 29 octobre. L’artiste participera également à l’exposition Éléments II, visible du 10 novembre au 17 décembre.
Publié le 28 octobre 2022 par Amélie Thomas – Côté Brest ©
Publié le 17 octobre 2022 par Christophe Pluchon – RCF Finistère ©
Le peintre Paul Bloas expose ses géants aux ateliers des capucins à Brest, jusqu’au 27 février 2022.
L’artiste rend hommage à la culture ouvrière de la ville !
Publié le 26 novembre 2021 – France 3 Iroise ©
Paul Bloas a installé son exposition « Faire rouge » sur la place des Machines, aux Capucins, à Brest. On pourra admirer ses œuvres de ce vendredi jusqu’à la fin février 2022.
Cela fait neuf ans que Paul Bloas n’avait pas exposé dans sa ville de Brest, son « phare » depuis soixante ans. L’exposition « Faire rouge » qui sera inaugurée ce vendredi 26 novembre, au cœur des Ateliers des Capucins, s’annonce déjà comme un moment fort de la vie culturelle régionale, et bien au-delà.
À l’origine, il y a un premier contact en 2012. Puis un second, neuf ans après. Inspiré par « Le charpentier de marine » qui s’affiche sur 8 m de haut sur la façade du Chantier du Guip, Ronan Lesven, secrétaire général de la Serrurerie Brestoise, tient à son idée. Habiller de la même façon les ateliers de la serrurerie, érigeant en géants ses ouvriers.
Dans les ateliers, Bloas passe du temps. Une lente connaissance des lieux d’abord et des « gars », sans programme préétabli. « Les chaudronniers, faut d’abord leur prouver que vous savez tenir un crayon. Après, cela détend les choses », sourit l’artiste. C’est lorsqu’il interpelle Erwan, un jeune intérimaire en pleine soudure, que le déclic se produit. Le visage noir de poussière, le chaudronnier relève son masque, sous lequel il reste blanc. Le contraste saisit le peintre. Marqué par l’œuvre du photographe Richard Avedon et ses portraits de mineurs de l’Ouest américain dans leurs vêtements sales, Paul Bloas s’intéresse dès les années 80, et ses travaux auprès des travailleurs de Berlin, Belgrade ou Budapest, à cette notion de « crasse », devenue pour lui source d’inspiration.
« Les chaudronniers, faut d’abord leur prouver que vous savez tenir un crayon. Après, cela détend les choses ».
Dans les ateliers de Kergaradec, il capture des moments, ou inversement, les modèles s’imposant souvent à lui dans l’énergie d’un instant. « Toutes les images ont une histoire » qu’il immortalise d’abord à l’aide de son smartphone, avant de les magnifier. « Ma volonté est d’amener de l’humain dans ces univers bruts, il fallait qu’ils soient déconnectés du travail, tout en étant au cœur des ateliers », confie le peintre. Il y a là la culture du tatouage très présente dans les usines, la féminité sous les gants d’Alexia, ongles manucurés et vernis de rouge, ce même rouge des rideaux qui séparent les box de travail des ouvriers, et qui sera omniprésent dans ses réalisations.
« Ma volonté est d’amener de l’humain dans ces univers bruts, il fallait qu’ils soient déconnectés du travail, tout en étant au cœur des ateliers ».
Les montagnes de documents, faites de nombre de dessins préparatoires pour chaque portrait, s’accumulent, d’autant que le volume des œuvres les fait beaucoup évoluer. Il faut aussi imaginer un process de fabrication des objets. Avec l’aide des ouvriers, Bloas opte pour la première fois pour des plaques d’aluminium verni : « Un support hyper agréable à travailler, qui donne le sentiment de faire un tableau ». Pour un réel impact visuel au sein des Ateliers, il estime qu’il faudra une dizaine d’œuvres.
Finalement, ce seront 17 objets au total – dont un géant de 8 m – qui seront présentés aux Ateliers des Capucins au sein de l’exposition, avant l’accrochage final dans les ateliers de la serrurerie, la culture ouvrière du lieu l’imposant comme une évidence. Mais dans sa quête artistique inlassable, le prolifique plasticien cherche de plus en plus à aller dans l’art brut. C’est ainsi qu’il croisera le fer avec son ami le guitariste Serge Teyssot Gay, cofondateur de Noir Désir, pour une performance le 4 décembre, à 17 h, au cœur de l’exposition. Brutal et sensible. Subjuguant.
Pratique
Exposition « Faire rouge » de Paul Bloas sur la place des Machines, aux Capucins, du 26 novembre au 27 février 2022. Performance avec Serge Teyssot Gay, le samedi 4 décembre, à 17 h, au cœur de l’exposition.
Publié le 26 novembre 2021 – Le Télégramme ©
Jim Sévellec (1897-1971) a laissé une œuvre importante, dont une partie est visible dans la tour Tanguy à Brest : il s’agit de dioramas qui représentent le Brest d’avant 1939.
La ville de Brest organisera une grande exposition de l’artiste en 2023.
Publié le 22 septembre 2021 – France 3 Bretagne ©