Yvonne Jean-Haffen (Locus Solus).

L’éditeur Locus Solus enrichit sa collection de livres d’art brochés, avec la publication d’un petit ouvrage sur l’artiste peintre Yvonne Jean-Haffen (1895-1993). L’auteur de ce livre n’est autre que Frédéric Bonnor, en charge des musées municipaux de Dinan. Pour rappel, l’artiste avait installé sa maison-atelier dans cette même ville (La Grande Vigne).

Yvonne Jean-Haffen (couverture).

Yvonne Jean-Haffen – Le réalisme décoratif
Frédéric Bonnor
Locus Solus (collection Art) – 48 pages
ISBN 978-2-36833-482-9 – tarif 12,90 € – Paru en mars 2024.


Élève d’Auguste Leroux (1871-1954) puis de Mathurin Méheut (1882-1958), Yvonne Jean-Haffen (1895-1993) est restée, comme trop souvent les femmes artistes, dans l’ombre de ses maîtres. Née à Paris, elle découvre la Bretagne en 1926 avec Mathurin Méheut, avec lequel elle entretiendra une longue relation amoureuse. La même année, elle entre dans le groupe des Artistes décorateurs et entame une collaboration avec la faïencerie Henriot de Quimper.

Nous devons à Yvonne Jean-Haffen nombre de peintures, gravures, céramiques et décors, notamment de paquebots. Le critique d’art Auguste Dupouy (1872-1967) parle de « réalisme décoratif » pour décrire son œuvre. L’abondante et passionnée correspondance illustrée que lui adresse Méheut a fait l’objet d’expositions et d’un recueil aux éd. Ouest-France (Je vous le dessine par la poste, par A. de Stoop et D. Delouche, 2018). Elle collaborera avec lui pour de grandes réalisations et fresques.

En 1937, elle achète avec son mari la propriété de La Grande-Vigne, située en bord de Rance à Dinan (22). Cet endroit sera un lieu de refuge et de rencontres pour de nombreux artistes lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1987, l’artiste en fait don à la Ville de Dinan. La maison est ouverte à la visite depuis 1994 et une exposition est proposée au public chaque année.

En spécialiste, Frédéric Bonnor a choisi ici une quarantaine d’œuvres représentatives et signe une introduction à l’œuvre de cette grande artiste, comme une invitation à la (re)découvrir.

Yvonne Jean-Haffen

Frédéric BONNOR : Responsable des musées municipaux de Dinan, et notamment de la maison-musée de la Grande Vigne, musée Yvonne Jean-Haffen. Il a collaboré à plusieurs parutions savantes ou grand public sur Méheut et Yvonne Jean-Haffen, dont le récent Mathurin Méheut – Arpenteur de la Bretagne, catalogue de l’exposition du musée de Pont-Aven, éd. Faton, 2022.

Publié le 15 mars 2023 – Locus Solus ©

Exposition « Dans les pas de Jim Sévellec » – Les Capucins à Brest.

Jim Sévellec

Artiste majeur de la Bretagne du 20e siècle, Jim-E. Sévellec (1897-1971) est intimement lié à Brest, sa ville d’adoption. Son œuvre, qui conjugue art et histoire, nous fait partir à la découverte de paysages disparus du Brest d’avant-guerre. Homme de mémoire, impliqué dans la transmission aux jeunes générations de ce passé perdu, Jim Sévellec a autant enrichi le patrimoine brestois qu’il a participé à le défendre. L’exposition rend hommage à cette figure brestoise, à travers un parcours inédit.

Jim Sévellec

Exposition « Dans les pas de Jim Sévellec »
Médiathèque François Mitterrand – Les Capucins
Du 27 juin 2023 au 17 septembre 2023
Tous les jours 10h-18h. Entrée libre.

Entrée par la médiathèque sur les horaires d’ouverture et par la Place des Machines lorsque la médiathèque est fermée.

  • Jim Sévellec
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Ville de Brest – Ateliers des Capucins 2023 ©


Jim-E. Sévellec – L’esprit du pays

Jim-E. Sévellec

Né à Camaret en 1897 et mort à Brest en 1971, Jim E. Sévellec est un peintre marquant de la Bretagne du 20e siècle. Jim E. Sévellec a passé la majeure partie de sa vie dans la cité du Ponant, avec laquelle il a tissé un lien tout particulier. Il s’est fortement investi dans la vie brestoise (exposant à la galerie Saluden, journaliste à la Dépêche de Brest, membre de la société des Amis des Arts, professeur à l’école des beaux-arts de Brest, membre fondateur de la société d’études de Brest et du Léon…). Il a laissé dans la cité du Ponant de nombreux héritages de son art, dans des bâtiments bien connus des Brestois.es (mairie des 4 Moulins, tour Tanguy, église du Bouguen…) mais aussi dans des commerces où certains de ses décors sont conservés sans toujours être visibles. Jim E. Sévellec fut une personnalité brestoise de premier plan, à la fois artiste prolifique et pluridisciplinaire et en même acteur du patrimoine brestois. Cet alliage Art et histoire s’inscrit naturellement dans le label Ville d’art et d’histoire que la Ville de Brest met en œuvre sur son territoire.

La dernière exposition que la Ville de Brest a consacré à l’artiste date de 1995. La collectivité souhaite aujourd’hui faire connaître l’héritage de cet artiste et le regard qu’il a pu poser sur la ville de Brest. Elle déploie un projet de valorisation du travail de l’artiste, en deux étapes. A l’été 2021, à l’occasion du 50eme anniversaire de la mort de Jim E. Sévellec, une exposition a pris place au 3e étage de la tour Tanguy. Elle laissait carte blanche aux descendants de la famille Sévellec pour présenter des œuvres issues de leurs collections privées, rendant hommage à leur parent. Composée d’une vingtaine d’œuvres peintes de Jim E.Sévellec, cette exposition dévoilait une présentation succincte de l’artiste et son travail en Bretagne. Elle intégrait également un appel auprès des collectionneurs pour élargir l’horizon de l’œuvre connue de Sévellec, plus abondamment conservée dans les collections privées que dans les collections muséales publiques. Cet appel a permis d’alimenter le second projet d’exposition qui sera présenté sur l’année 2023 aux Ateliers des Capucins.

Jim-E. Sévellec – L’esprit du pays – Armel Morgant
Ouvrage broché avec rabats – 20 x 26 cm
192 pages couleur/environ 180 images – ISBN 978-2-36833-446-1 – tarif : 32,00 €

Locus Solus 2023 ©


Émission « Entre-Deux » avec Armel Morgant (Radio Neptune)

Radio Neptune reçoit Armel Morgant pour parler du peintre Jim Sévellec, qui était exposé aux Capucins jusqu’au 17 septembre 2023. M. Morgant est l’auteur d’un beau livre intitulé :« L’Esprit du Pays ».

4 septembre 2023 – Radio Neptune ©

Faïence, tissu, meuble… Le mouvement des Seiz Breur à travers cinq œuvres emblématiques (Ouest-France).

Fondé en 1923, le mouvement des Seiz Breur fête ses 100 ans. Conservateur du patrimoine honoraire et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, Pascal Aumasson décrypte pour nous cinq pièces caractéristiques de ce mouvement, symbole de la naissance du style Art déco en Bretagne.

Photo de groupe des Seiz Breur.
Photo de groupe prise à Douarnenez en 1935. À droite, René-Yves (debout) et Suzanne Creston (assise) ; assis à gauche de Suzanne : Youenn Drezen ; debout au milieu (chemisette et cravate) : Pierre Péron ; à gauche, Jakez Riou et son épouse.

En septembre 1923, sept jeunes artistes fondent le mouvement des Seiz Breur (Les sept frères en gallo) avec pour ambition d’embellir le quotidien de leurs contemporains avec un art décoratif breton, moderne et populaire.

Prenant le contre-pied de leur époque, ils veulent épurer, simplifier, styliser et introduire des motifs nouveaux dans tous les domaines du décor domestique : les meubles, la faïence, les textiles ou la typographie.

Bientôt, ils seront près de cinquante artistes, artisans, musiciens, architectes à s’attacher à un « art national » qui, jusqu’en 1947, balance entre admiration pour le passé (les arts populaires de Bretagne comme l’art celtique d’outre-Manche) et élan vers les audaces les plus modernes d’Europe.

Pascal Aumasson
Historien de l’art, Pascal Aumasson est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le mouvement des Seiz Breur.

Historien de l’art, Pascal Aumasson a également été pendant 35 ans conservateur de plusieurs musées en Bretagne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Suzanne Candré-Creston, à la source des Seiz Breur, paru le 24 mars 2023, et Seiz Breur, Pour un art moderne en Bretagne, réédité chez Locus Solus. Voici cinq œuvres décryptées par Pascal Aumasson :

Le mobilier

Joseph Savina
Bahut réalisé par Joseph Savina (Seiz Breur en 1929) dans son « atelier d’art celtique » à Tréguier. 1936-1938. Collection : Musée de Bretagne, Rennes.

Commandé en 1936 par la veuve de Yann Sohier, instituteur militant pour la langue bretonne décédé en 1935, ce meuble présente en façade le logo que l’instituteur avait adopté à la une de la revue Ar Falz.

La spirale celtique à quatre branches (hevoud) inscrite dans un cercle constitué de triangles appelés « dents de loup » et une faucille (ar falz en breton) en font un meuble à message : ce motif de l’hevoud intéressait les nationalistes bretons de longue date. Il est rehaussé d’une double série de clous décoratifs de tapissier, rappel des clous employés autrefois sur les façades de meubles bretons. Le plateau débordant est quant à lui typique du style Art Déco.

Une vaisselle réinventée

Jeanne Malivel
Projets de faïences de Jeanne Malivel, vers 1925.

Loin des motifs du petit Breton en costume traditionnel qui remplissent encore la vaisselle de cette époque, l’artiste Jeanne Malivel simplifie l’ornementation.

Sur ces croquis préparatoires, elle concentre les motifs à la périphérie des pièces et restreint ses couleurs au jaune et au noir. Elle réserve celles-ci à ce qui est touché par les doigts : ces anses enroulées, qui constituent une signature Art Déco.

Des tissus imprimés

Suzanne Candré-Creston
Étude pour un tissu imprimé de Suzanne Candré-Creston, en 1929. Collection particulière.

Portée par l’envie d’apporter de la couleur et des motifs dans les intérieurs domestiques, Suzanne Candré-Creston imagine des impressions sur tissus, forme de décoration largement méconnue jusqu’alors en Bretagne.

Ses projets fourmillent de bandes courbes et répétées, de combinaisons denses de formes imbriquées et de couleurs puissantes. Leur répétition produit un effet optique dans l’esprit des peintures d’artistes comme Robert et Sonia Delaunay, qui lui sont contemporains.

Des faïences Henriot

René-Yves Creston
Pièce de forme conçue par René-Yves Creston et réalisée par les faïenceries Henriot, à Quimper, en 1933. Collection du musée départemental breton, à Quimper

Cet hommage à un souverain du haut Moyen-Âge breton, Nominoé, est significatif de la passion des Seiz Breur pour les hauts faits de l’histoire ancienne de Bretagne, surtout dans sa dimension d’autonomie régionale ou d’opposition à la couronne de France.

La stylisation des formes et l’emploi de couleurs restreintes sont une signature typique du mouvement Seiz Breur.

Une architecture novatrice

James Bouillé
L’intérieur de la chapelle de l’institution Saint-Joseph, à Lannion. Conception James Bouillé, 1935-1938.

À Lannion, la chapelle de l’institut Saint-Joseph concentre l’esprit Seiz Breur. Ce sanctuaire conçu par l’architecte James Bouillé, un temps membre du mouvement, fait un usage audacieux des possibilités techniques et plastiques offertes par le béton. Ses voûtes en forme d’arcs paraboliques amortis sur de courtes piles définissent un espace sacré tout en transparence et en lumière.

Une vaste fresque signée Xavier de Langlais et des vitraux réalisés par Rual participent à l’harmonie de la nef, dont les proportions sont neuves en Bretagne dans les années 1930.


Publié le 16 avril 2023 par Pauline BOURDET – Ouest-France ©

Le Seiz Breur décrypté par Pascal Aumasson (Ouest-France).

Symbole de la naissance du style Art déco en Bretagne, le mouvement des Seiz Breur a 100 ans. Le spécialiste revient sur l’histoire de ce groupe de jeunes artistes, résolus à moderniser l’art breton.

Pascal Aumasson
Conservateur du patrimoine honoraire et historien de l’art, Pascal Aumasson est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le mouvement des Seiz Breur.

Entretien

Pascal Aumasson, conservateur du patrimoine honoraire et auteur de plusieurs ouvrages sur le mouvement des Seiz Breur.

En quoi le mouvement des Seiz Breur se distingue d’une école ?

On ne peut pas parler d’école ou d’académie, parce que ce mouvement des Seiz Breur n’impose pas de style : chacun des membres peut s’exprimer dans son style propre, à condition que cela corresponde aux principes qu’ils adoptent tous : être breton, moderne et populaire.

En quoi innovent-ils ?

Ils prennent le contre-pied d’une façon de concevoir,à leur époque le mobilier et la faïence. Ils rejettent radicalement (et avec un humour cinglant) les meubles Henri II, par exemple, truffés de petits personnages en costumes bretons. En matière de faïence, ils rejettent le surplus de décors hérités du début du XIXe siècle. Ils veulent épurer, simplifier, styliser et introduire des motifs nouveaux.

Les femmes y ont joué un rôle important ?

Jeanne Malivel et Suzanne Candré-Creston, femme d’René-Yves Creston, y jouent un rôle essentiel. Suzanne Candrée-Creston est d’une avantgarde audacieuse, artistiquement très équilibrée. Son objectif est de faire connaître en Bretagne toutes les avant-gardes qui se développent, que ce soit en Allemagne ou du côté du théâtre Dada.
Jeanne Malivel, elle, invente des formes avec motifs épurés, ce qui se remarque surtout dans ses faïenceries, ses broderies ou ses projets de meubles, avec des décors presque graphiques.

René-Yves Creston et Gaston Sébilleau
Le fauteuil imaginé en hommage à Nominoé par le duo René-Yves Creston et Gaston Sébilleau.

Aujourd’hui, que nous reste-t-il des Seiz Breur ?

Le mouvement a duré de septembre 1923 jusqu’en 1947, passant d’un effectif de sept artistes à plusieurs dizaines.
Les Seiz Breur ont surtout eu un rôle dans le domaine des arts décoratifs, avec un impératif : embellir le quotidien de leurs contemporains.
Il en reste une manière de prendre appui sur des racines basses bretonnes et de les assumer d’une manière moderne. Ils voient le futur en se basant sur les usages décoratifs les plus anciens.

On ne peut pas oublier la part d’ombre du mouvement…

Il y a un gap entre ce qu’on dit, « les Seiz Breur ont collaboré », et la réalité : certains l’ont fait mais ils se sont égarés seuls.
Au début de la guerre, sous la direction de Creston, le mouvement a décidé de ne pas prendre parti. Cela n’a pas empêché un certain nombre de ses membres, à titre individuel, de penser que Vichy et l’Allemagne nazie allaient apporter à la langue bretonne un espace que la République française lui refusait.

Maison Saint-Yves, à Saint-Brieuc
Les mosaïques d’Isidore Odorico, les peintures à fresco et le riche mobilier inspiré par le mouvement Seiz Breur sont à découvrir à la chapelle Art-déco, à la maison Saint-Yves, à Saint-Brieuc.

C’est malgré tout ce qui a entraîné leur chute ?

À la fin de la guerre, l’amalgame entre culture bretonne, langue bretonne et collaboration a affecté les Seiz Breur, à leur corps défendant. Cet amalgame a mené à un grand oubli, qui a duré jusque dans les années 2000.
De plus, les musées bretons n’ont pratiquement acquis aucune œuvre des Seiz Breur avant les années 1990. Mais il est fréquent qu’une période ne soit pas respectée par ses contemporains. Prenons l’exemple de l’école de Pont-Aven : pas un musée breton n’a acquis d’œuvres de ses membres du vivant du groupe.
Le mouvement des Seiz Breur a également été écrasé par des formes artistiques franchement plus modernes : le cubisme ou l’abstrait étaient mieux portés par le marché de l’art que les arts décoratifs bretons.

Historien de l’art, Pascal Aumasson a également été pendant 35 ans conservateur de plusieurs musées en Bretagne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Suzanne Candré-Creston, à la source des Seiz Breur, à paraître le 24 mars 2023, et Seiz Breur, Pour un art moderne en Bretagne, qui sera bientôt réédité chez Locus Solus.

Publié le 26 mars 2023 par Pauline BOURDET – Ouest-France ©

Les nouvelles publications sur le mouvement des Seiz Breur.

Les éditions Locus Solus publient de nouveaux ouvrages à l’occasion des célébrations du centenaire de la création du mouvement « Ar Seiz Breur ».
Un livre de Françoise Le Goaziou sur Jeanne Malivel à Paris est disponible aux éditions ASIA, avec la collaboration de l’association des Amis de l’artiste.
Nous vous proposons un tour d’horizon de ces livres.


De Paris à la Bretagne, une météore dans le ciel des arts décoratifs.
Artiste novatrice, maîtresse dans la gravure et le design, l’apport de Jeanne Malivel (1895-1926) aux divers domaines où elle s’est illustrée frappe par son importance, au regard de sa courte vie.
Dans l’entre-deux-guerres, et plus encore aujourd’hui au fil des redécouvertes de son œuvre, le nom de Malivel se transmet comme un talisman, avec une certaine dose de fascination. En spécialiste, Olivier Levasseur revient ici sur ses années parisiennes puis bretonnes, à l’appui de multiples sources. Ses réalisations, de l’esquisse à l’œuvre, témoignent d’un souffle créatif et engagé, notamment aux côtés des « Seiz Breur », avant-garde bretonne qu’elle a co-fondée il y a tout juste un siècle, en 1923.

Jeanne Malivel Une artiste engagée

Jeanne Malivel Une artiste engagée
Olivier Levasseur
18 x 22 cm – 192 pages – ISBN : 978-2-36833-419-5
éditions Locus Solus – Mars 2023 – 27 €


Suzanne Candré-Creston (1899-1979) sort enfin de l’ombre grâce à cette première monographie.
Dans l’entre-deux-guerres, son apport aux arts décoratifs n’est pourtant pas négligeable, au sein de l’avant-garde bretonne des « Seiz Breur » qu’elle co-fonde. Ses motifs pour la faïence, la broderie, le textile… sont influencés par les styles les plus modernistes de son temps.

Suzanne Candré-Creston - À la source des Seiz Breur

Suzanne Candré-Creston – À la source des Seiz Breur
Pascal Aumasson
16 x 24 cm – 48 pages – ISBN : 978-2-36833-420-1
éditions Locus Solus – Mars 2023 – 12.90 €


Jeanne Malivel (1895-1926) a choisi la Bretagne et le « destin breton », mais c’est à Paris que se fait une partie importante de sa formation. C’est à Paris qu’elle conquiert sa liberté d’artiste et trouve la genèse de l’extrême richesse de son œuvre, cette volonté d’allier les héritages de l’art breton et la modernité que va guider ses pas tout au long de sa brève mais féconde existence.

Jeanne Malivel à Paris

Jeanne Malivel à Paris
Françoise le Goaziou
21 x 29,7 cm – 78 pages – ISBN : 978-2918202-38-7
Association des Amis de Jeanne Malivel & ASIA éditeur (André Soubigou Impression d’Arts) – Février 2023 – 20 €


Le mouvement Seiz Breur a fasciné bien au-delà du petit quart de siècle où il a été actif dans les arts appliqués et décoratifs en Bretagne. L’amitié de Jeanne Malivel, de René-Yves et Suzanne Creston, de Georges Robin et quelques autres provoque la fièvre créatrice d’une nouvelle conscience artistique. Les « Sept Frères » ne sont pourtant d’aucune école et les styles de ses dizaines de membres jusqu’après la guerre, des ébénistes aux architectes, reflètent leur diversité. Pascal Aumasson porte sur eux un regard neuf, illustré de plus de 220 documents, nourri de recherches inédites, élargi aux enjeux de l’art moderne.

SEIZ BREUR - Pour un art moderne en Bretagne

SEIZ BREUR – Pour un art moderne en Bretagne
Pascal Aumasson
18 x 22 cm – 192 pages – ISBN : 978-2-36833-418-8
éditions Locus Solus – Mars 2023 (nouvelle édition) – 27 €

2023 – Locus Solus © – Association des Amis de Jeanne Malivel & Asia éditeur ©