Locmaria. Une étape cruciale (Le Télégramme).

Locmaria 3D, histoire d’un quartier en renouveau (ville de Quimper).


Les images de la future place du Stivel à Locmaria ont été présentées ce vendredi lors d’une réunion publique en mairie. Les élus poursuivent la concertation avec les habitants sur les déplacements, le stationnement, dans ce quartier sensible en pleine mutation.

Projet Locmaria
Le parvis sera bétonné au débouché de la passerelle vers la cale où le Lougre de l’Odet sera amarré (Ville de Quimper).

Le long chantier de transformation de Locmaria en « pôle culturel et touristique à l’échelle de Cornouaille » arrive à une étape décisive : l’aménagement de la place du Stivel qui fait office de porte d’entrée dans le quartier. Elle a été présentée ce vendredi en fin de journée aux habitants. Cette fois les échéances se précisent.

Il faudra une dizaine d’années depuis le diagnostic effectué par la municipalité précédente en 2013, puis la réflexion engagée par l’équipe actuelle, pour que les derniers aménagements soient terminés vers 2023. Le challenge n’est pas évident car il s’agissait de toucher au « lieu d’émergence de la ville primitive », qui compte aussi l’église romane de Locmaria et son jardin médiéval et qui est aujourd’hui occupé par de nombreuses habitations (169 appartements et 73 maisons), des activités économiques et touristiques (faïencerie, biscuiterie, restaurant, commerces…), une zone naturelle avec ses vaches et une façade maritime sur l’Odet avec le port d’attache du Corentin. Le tout sur une surface restreinte et enclavée.

Projet Locmaria
Le parking aménagé entre la rue du Stivel et la nouvelle rue de la Faïence (Ville de Quimper).

« C’est pourquoi nous avons avancé dans une concertation permanente ces dernières années, souligne Guillaume Menguy, adjoint aux travaux. Et nous avons choisi de travailler dans le temps pour, d’une part, lisser le poids financier du programme et, d’autre part, le rendre acceptable par les habitants car chaque chantier est une source de dérangement ».

Après l’ouverture de la rue de la Faïence et la démolition de bâtiments (ce qui a permis l’ouverture d’une brasserie), l’élu a présenté les prochaines étapes pour un montant de 800 000 €.

Le calendrier des prochains mois

Le chantier d’aménagement de l’Esplanade Jules-Verlingue, nouveau parking d’une trentaine de places sur l’espace du bâtiment démoli devant la rue du Stivel va se poursuivre jusqu’à la mi-janvier. Le parking devrait être accessible pour la fin janvier.

Dans le même temps la cale de l’Odet sera aussi confortée. C’est à cet endroit que le Corentin devrait être installé à l’avenir lors de ces hivernages à Quimper. Il n’aura ainsi plus à faire ouvrir la passerelle pour passer en amont de celle-ci comme par le passé. Ce nouveau dispositif impliquera l’interdiction du stationnement sur ce secteur. De fin janvier à mi-mars 2020, un parvis béton sera d’ailleurs créé devant la maison Fouillen et la passerelle du Cap-Horn sur un espace élargi avec de nouveaux murets pour identifier cet espace.

Projet Locmaria
Le square et le parvis vus du ciel (Ville de Quimper).

Parallèlement, le square et les terrasses pavées devant les commerces Ty Mousse, le Restau à vins, seront aménagés. Ensuite jusqu’à la mi-avril c’est le parking et la chaussée restante de la place du Stivel qui seront repris.

Deux ultimes étapes

« Nous poursuivons la concertation avec les habitants sur les modalités de fonctionnement du quartier pendant les travaux et à terme sur la circulation, le stationnement des véhicules. Rien n’est acté », ajoute Guillaume Menguy.

Deux étapes suivront : l’aménagement de la place Bérardier devant l’église de Locmaria qui devrait avoir lieu en 2021-2022. « Il restera, pour terminer, à améliorer la qualité de la voirie dans le quartier résidentiel au-delà du Prieuré, rue du Commandant-Avril et du Chanoine Moreau. Ensuite, ce sera terminé ».

Rappelons enfin qu’un autre chantier va se dérouler à l’église de Locmaria, notamment sur la charpente dégradée par l’humidité et la mérule.

Une échéance arrive qui pourrait accélérer tous les travaux : en 2022, l’église devrait fêter les 1 000 ans de sa construction…

Publié le 9 novembre 2019 par Ronan Larvor – Le Télégramme ©

Nouvel ouvrage sur les faïences de Micheau-Vernez (Côté Quimper).

Philippe Théallet
Philippe Théallet, l’auteur.

Philippe Théallet consacre son dernier ouvrage à l’œuvre de faïence de l’artiste Micheau-Vernez tout en s’attachant à décrire l’homme. Artiste prolixe, Micheau-Vernez (19071989) se révèle par la peinture, participe à l’art sacré en réalisant des vitraux, des chemins de croix, icônes et faïences. Tour à tour illustrateur et affichiste, il confirme une prédilection pour le dessin. Mais sa peinture haute en couleur est moins connue en Bretagne que ses faïences. Et pour cause, il collabore pendant 30 ans avec les faïenceries Henriot. De 1930 à 1960, ce sont pas moins de 140 sculptures qui sont éditées. Rompant avec la tradition des personnages hiératiques, il est le premier à introduire le mouvement dans la faïence et façonne des couples, des trios ou des groupes de danseurs. Chacun arbore avec fierté, voire gravité, un costume minutieusement détaillé. La Bretagne défile dans l’œuvre de l’artiste… Le livre, riche de plus de 300 illustrations, dresse un inventaire foisonnant de l’œuvre de faïence éclairé par l’étude d’archives et de documents inédits ainsi que des témoignages directs que l’on doit au fils de l’artiste Mikaël Micheau-Vernez.

Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence, Philippe Théallet, Groix Éditions. 30 euros.

Publié le 6 novembre 2019 par Florence Édouard de Massol – Côté Quimper ©

42ème Salon « Antiquités Brocante Design » de Quimper du 9 au 11 novembre 2019.

Les adhérents de notre association auront le plaisir de vous accueillir sur notre stand au 42ème salon « Antiquités Brocante Design » de Quimper.

Affiche du Salon des antiquaires de Quimper.

Cette nouvelle édition se tiendra au Parc des expositions de Penvillers à Quimper, du 9 au 11 novembre 2019.

Vous pourrez admirer sur notre stand de 15m² quelques faïences de Quimper (Odetta, pichets des différentes manufactures quimpéroises).

Salon des antiquaires de Quimper - Xavier Krebs.

Vous découvrirez en avant-première une présentation de pièces de chez Keraluc, et notamment de l’artiste Xavier Krebs (1923-2013). Le Musée de la Faïence de Quimper consacrera son exposition thématique de l’année prochaine à la manufacture Keraluc.

Nos différentes publications seront également disponibles sur notre stand (les catalogues). N’hésitez pas à venir nous rencontrer et à adhérer à l’association (bulletin d’adhésion) !

A bientôt !

Les informations pratiques :
Parc des expositions de Quimper-Cornouaille (Penvillers)
Le 9, 10 et 11 novembre 2019 de 10h à 19h.
6 € l’entrée

Art et modernité en Bretagne, du 14 au 20 octobre 2019.

A partir du 14 octobre, nous débutons notre semaine sur le thème : « Art et modernité en Bretagne ». Nous vous proposerons un parcours en compagnie des artistes du début du 20ème siècle, et des artistes contemporains en Bretagne.
Une vidéo sera disponible tous les jours sur notre chaîne YouTube à 19 h.

N’hésitez pas à vous abonner ! (lien).

Art et modernité en Bretagne.

Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Robert Micheau-Vernez. Philippe Théallet lui consacre un ouvrage (Le Télégramme).

Mikaël Micheau-Vernez et Philippe Théallet
La représentante des éditions Groix, Mikaël Micheau-Vernez, et Philippe Théallet, présentent le livre consacré à l’artiste Micheau-Vernez.

Philippe Théallet vient de publier un ouvrage consacré à Robert Micheau-Vernez, peintre, céramiste, dessinateur, sculpteur et créateur de vitraux. Le livre est richement illustré et fait découvrir des œuvres inconnues.

Sous le titre « Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence », publié chez Groix Éditions, Philippe Théallet, présente, dans un ouvrage très documenté, un grand nombre d’œuvres de cet artiste épris de couleurs. Il fut peintre, créateur de vitraux, sculpteur et amoureux du dessin. Souvent l’auteur de ces pages s’est entretenu avec Mikaël Micheau-Vernez, le fils de l’artiste qui défend d’ailleurs ardemment l’œuvre de son père.

Né à Brest en 1907, Robert Ernest Albert Micheau, est élève au Collège Saint-Louis de Brest. Il suit des cours de dessins les jeudis et dimanches matin, travaille à la copie des toiles exposées au Musée de la ville. Dès sa plus tendre enfance, il aime dessiner et rêve d’une carrière artistique, ce qui est loin de plaire à son père officier de marine. Très vite, le mouvement devient son centre d’intérêt. Il fixe sur ses livres et cahiers, ces courbes, ces gestes de la vie. Bientôt il est étudiant aux Beaux-Arts de Nantes ou il fréquente les cours d’Émile Simon. Puis s’inscrit à l’École nationale supérieure de Paris et à l’atelier du peintre Lucien Simon. On le voit à la Grande Chaumière de Montparnasse, aux Ateliers d’Art sacrés de Maurice Denis. Il interrompt ses études pour épouser en 1932 une autre artiste Lisa Mina Vernez. Robert Micheau devient ce jour-là Robert Micheau-Vernez.

Créateur de faïence

À la demande de l’Abbé François Madec, secrétaire général du Bleun Brug (association catholique traditionaliste bretonne qui promeut des valeurs qui lui sont chères), Robert Micheau-Vernez réalise plusieurs illustrations pour de multiples revues. De fil en aiguille, il rencontre Jules Henriot et intègre la manufacture quimpéroise. De tout son talent et aussi de toutes ses forces, l’artiste va marquer les faïences qu’il crée. Ses statuettes, sa vaisselle de table adoptent des courbes tout en douceur.

Le livre est richement illustré. On y découvre des œuvres complètement inconnues, mais aussi une fresque réalisée pour la gare SNCF en 1970. Cet ouvrage complète ceux déjà parus en révélant un peu plus sur la vie et l’œuvre d’un artiste qui a marqué l’histoire de la faïence quimpéroise.

Pratique :
« Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence » par Philippe Théallet, avec la collaboration de Mikaël Micheau-Vernez. Groix éditions et diffusion.

Publié le 5 octobre 2019 par Éliane Faucon-Dumont – Le Télégramme ©