La peinture de Micheau-Vernez, alchimiste de la couleur (Ouest-France).

La collection « beau livre » des éditions Coop Breizh s’enrichit d’un nouvel ouvrage consacré à l’artiste Robert Micheau-Vernez : Alchimiste de la couleur. Originaire de Brest, le peintre-céramiste-vitrailliste est ainsi valorisé sous la plume de son fils Mikaël et de Jean-Marc Michaud, conservateur en chef du patrimoine.

Robert MICHEAU-VERNEZ COOP BREIZH 2017 - Photo Ouest-France

« Micheau-Vernez est un peintre de la lumière, son existence est restée dans l’ombre », selon les propos de Jean-Marc Michaud, conservateur en chef du patrimoine.

En 2009, l’exposition Micheau-Vernez 1907 – 1989 présentée au musée du Faouët (Morbihan) avait permis de redécouvrir le peintre et son œuvre. À cette occasion, Jean-Marc Michaud, conservateur en chef du patrimoine, avait consacré à l’artiste brestois une première monographie aujourd’hui épuisée.

Le nouvel ouvrage que vient de publier Coop Breizh est étoffé et son iconographie plus abondante. Il consacre une place toute particulière à la peinture. En effet, depuis 2009, des œuvres inédites sont apparues sur le marché de l’art ou ont été signalées par leurs propriétaires à l’association Robert Micheau-Vernez qui a référencé près de 500 tableaux.

Robert MICHEAU-VERNEZ COOP BREIZH 2017 - Photo Ouest-France

Bigoudène en costume ancien, juillet 1984, huile sur toile, 92 x 73.

Les peintures ainsi découvertes appartiennent souvent à la production des années trente et quarante qui étaient moins bien connue que celle des décennies suivantes.

Alchimiste de la couleur, 240 p, 35 €, Coop Breizh.

Publié le 12/12/2017 par Ouest-France©

Claudine Kerbrat, l’art de la délicatesse (Côté Quimper).

Après des années à Paris, elle s’était promis de venir s’installer à Quimper. C’est chose faite et depuis cet été, la céramiste dévoile ses créations dans son nouvel atelier-boutique.

Claudine Kerbrat

Claudine Kerbrat, dans sa boutique rue des Boucheries.

En entrant dans l’atelier-boutique de Claudine Kerbrat, rue des Boucheries à Quimper, on remarque tout de suite l’imposant four à céramique. Et pour cause, c’est bien de porcelaine qu’il s’agit ici, celle bien fine que choisit précisément Claudine Kerbrat pour exprimer toute la palette de son talent.
Elle décline sur des plats, assiettes, pots, vases, carreaux, des univers subtils de la flore à la faune, en passant par les rivages marins. On remarquera une exceptionnelle table basse où toute la finesse du trait de l’artiste a su saisir sur un sable fin algues et coquillages. Unique ! Merveilleusement unique !

Dior et Vuitton

C’est cette qualité élégante que Claudine Kerbrat met au service de qui veut lui passer commande. Libre à chacun de choisir son thème, l’artiste saura l’illustrer avec la même rigueur et la même liberté que celle mise au service des plus grands éditeurs de tissus lorsqu’elle habitait Paris.
Il y a quelques années, cette diplômée des Arts appliqués Duperré œuvrait en effet à Paris. Elle se passionnait pour la création de motifs pour foulards et tissus. Jean-Louis Scherrer l’a encouragée, Dior et Léonard comptaient parmi ses clients. Pour les vitrines de Vuitton, elle a peint de délicates poupées et a collaboré avec des éditeurs italiens, mais aussi des publicistes.

Un poème de Claude Nougaro

Le tissu lui permettait toutes les fantaisies et gammes de couleurs, elle excellait à imaginer les motifs des futurs modèles de la haute couture. Parallèlement, passionnée depuis toujours par les arts de la table, elle s’est lancée dans la peinture sur porcelaine et s’est faite vite remarquer.
Son travail délicat a été exposé au jardin du Luxembourg. Parmi ses admirateurs, Claude Nougaro lui a non seulement passé commande, mais lui a dédié aussi un poème À Claudine.
En 2013, l’envie de venir à Quimper s’est concrétisée avec la perspective d’une collaboration aux faïenceries Henriot. Dans ce nouvel univers, elle a innové, créé des motifs tour à tour bretonnants ou japonisants, imaginé un service de table sur le thème de la mer où, trouvaille géniale, les motifs des assiettes se poursuivent sur la nappe : homards et algues s’étalent, s’emparent des bougeoirs, l’effet est réussi, le service marque les esprits.
Aujourd’hui, Claudine Kerbrat se lance un nouveau défi avec l’ouverture de son atelier boutique et espère dès janvier partager son savoir-faire en proposant des stages.

Infos pratiques
Atelier boutique de Claudine Kerbrat,
13 rue des Boucheries à Quimper.

Publié le 1er Décembre 2017 par Florence Edouard de Massol – Côté Quimper©

 

Le compte-rendu du salon « Antiquités Brocante Design » 2017 de Quimper.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Affiche de l’exposition « Quimper 3 siècles de Faïences », dans le hall d’accueil.

Pour le 40 ème anniversaire du salon « Antiquités Brocante Design », l’association a présenté avec la collaboration du Musée de la Faïence, une exposition sous le titre de « Quimper 3 siècles de Faïences ».

Stand des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper.

Les membres de l’association sur notre stand (Photo Bernard Galéron).

Inauguration de l'exposition le vendredi 10 novembre 2017.

Inauguration de l’exposition. Bernard Verlingue commente la vitrine consacrée aux Vierges et aux Saints à Mme Maryvonne Blondin, Sénatrice du Finistère.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Inauguration de l’exposition le vendredi 10 novembre.

Les membres de notre association se sont relayés pendant les 3 jours, pour renseigner les visiteurs du salon.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

L’influence de Nevers (Bellevaux originaire de Nevers, succède à Bousquet en 1731).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

L’influence de Rouen (Caussy, originaire de Rouen, succède à Bellevaux en 1749).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Vierges et Saints.

15 vitrines retraçaient les productions emblématiques des manufactures quimpéroises, du style de Nevers à celui de Rouen, des Vierges et des Saints, du Porquier Beau, aux artistes du 20 ème siècle.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Manufacture Porquier Beau.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Assiettes de la série des botaniques (Porquier Beau).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Assiettes du service « la Mer » de Mathurin Méheut pour la manufacture Henriot.

Cette exposition temporaire exceptionnelle était un condensé d’histoire, et une synthèse des collections du Musée de la Faïence de Quimper.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Production de grès Odetta pour la manufacture HB.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Les oeuvres des artistes « Seiz Breur » pour la manufacture Henriot (Suzanne Candré-Creston et René-Yves Creston).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Style Colonial – Plat de Georges Renaud (HB Quimper).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Présentation du travail de René Quillivic.

L’exposition sur « les fêtes bretonnes » de l’artiste Robert Micheau-Vernez venait compléter cet évènement.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Stand des Amis de Robert-Micheau Vernez.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Plats de l’artiste Robert Micheau-Vernez.

L’association des Amis est un soutient du Musée, vous pouvez remplir notre bulletin d’adhésion et rejoindre notre cercle de passionnés (lien).

Le salon est toujours l’occasion de communiquer sur les publications de l’association. Elles sont toutes consultables sur notre site internet (lien).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Le stand de l’association.

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

Vue de l’exposition.

Nous tenons à remercier l’ensemble des bénévoles de notre association pour leur présence, et nous vous attendons nombreux pour la réouverture du Musée de la Faïence en 2018, avec une exposition consacrée à l’artiste Jeanne Malivel (co-fondatrice du mouvement des Seiz Breur).

Exposition "Quimper 3 siècle de Faïences".

A bientôt.

Salon des antiquaires, 40 ans d’histoire ! (Ouest-France).

Du 10 au 12 novembre, le salon des antiquaires de Quimper prendra place au Parc des expositions. Ce sera la quarantième fois qu’aura lieu ce rassemblement annuel.

Photo Ouest-France

Philippe Kergonna, Bernard Verlingue, Jean-Paul Alayse et Mikaël Micheau-Vernez comptent bien célébrer les 40 ans du salon des antiquaires.

Chaque année, depuis trente-neuf ans, le salon des antiquaires de Quimper satisfait tous les férus d’objets anciens. Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 novembre, les amateurs seront une nouvelle fois servis, pour ce qui constituera la quarantième manifestation de cet événement.
L’organisation a mis les petits plats dans les grands pour célébrer un anniversaire attendu.

Peintres bretons

« Il est important de marquer le coup pour les 40 ans », annonce Philippe Kergonna, organisateur du salon. D’où la présence, cette année, de la librairie ancienne Quadr’Arts ela & publishers qui proposera un panel de livres de l’École de Paris. Léoda Scale, experte internationale de livres anciens qui dirige l’enseigne, sera sur place. Elle présentera une sélection de livres rares, illustrés par les peintres bretons (Henry Cheffer, Géo-Fourrier…), à l’instar d’un bel exemplaire de l’ouvrage de Félix Benoist comprenant 164 lithographies : La Bretagne contemporaine.
Autant dire que « les passionnés de livres auront du choix », mais pas seulement eux. 80 à 90 exposants mettront en exergue leurs produits tels que des tapis persans, des bijoux, de l’argenterie, mais aussi des bibelots. Et qu’on ne s’y trompe pas, « il s’agit plus de l’antiquaire que de la brocante », précise Mikaël Micheau-Vernez, qui représente l’association participant au partage de l’oeuvre artistique de son défunt père, Robert. « Il y a eu un recentrage sur la qualité, c’est monté en gamme. » Les visiteurs auront tout loisir de le constater en sillonnant les allées du salon.

Faïence et tableaux

Ils sont d’ailleurs plus de 8 000 à être attendus « pour l’événement automne-hiver des antiquaires de la Bretagne », affirme Jean-Paul Alayse, président de l’association des Amis du musée et de la Faïence.
Car le musée de la Faïence sera à l’honneur avec une rétrospective de plus de 100 pièces retraçant trois siècles d’histoire de la faïence de Quimper.
Il s’agit à la fois de « montrer l’antériorité et de montrer qu’il y a des artistes contemporains qui perpétuent cet art en France ». Conservateur du musée, Bernard Verlingue s’inscrit dans la même logique. « 260 artistes ont été recensés aux faïenceries au cours de l’histoire. Il faut mettre en avant cette diversité. »
Côté tableaux, ce sera l’occasion de voir l’exposition « Micheau-Vernez et les fêtes bretonnes », des moments qu’il appréciait particulièrement. 60 oeuvres du peintre né à Brest seront reproduites et reviendront sur l’ensemble des techniques de ce coloriste puissant. Qu’il s’agisse de dessins, d’illustrations, de faïences ou bien d’affiches, comme celle qu’il a réalisée pour le festival de Cornouaille 1954.

Président de l’association des Amis du musée et de la Faïence, Jean-Paul Alayse détaille le menu des festivités :

Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 novembre, de 10 h à 19 h.

Parc des expositions (Quimper Nord), hall l’Artimon.

Restauration sur place. Renseignements : Philippe Kergonna au 06 63 58 45 86.

Parc des expositions (Quimper Nord), hall l’Artimon. Restauration sur place.

Entrée : 6 €. Pass trois jours : 10 €. Gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés

 

Publié le 03 novembre 2017 par Aymeric Malonga – © Ouest-France.

« Le soldat de boue » Mathurin Méheut dans la Grande guerre (France 3 Bretagne).

En 1913 Mathurin Méheut réside à la station biologique de Roscoff où il y dessine les espèces. Ce fils d’artisan maçon né à Lamballe se voit octroyer une bourse de voyage grâce à son travail. Il part pour le Japon, accompagné de sa femme Marguerite. Ce voyage l’enchante. La nature et l’art japonais le fascinent.

la vie dans les tranchées racontée par Mathurin Méheut

Les dessins de Mathurin Méheut pendant la Grande guerre – © Aber Images

Cinq lettres par jour

Très vite pourtant l’Histoire les rattrape. La Grande guerre éclate en 1914. Le couple rentre en France. Mathurin Méheut est mobilisé sur le front. Pendant cette période, il ne cesse d’écrire à Marguerite et à leur fille, tout en croquant ou peignant un quotidien marqué par l’omniprésence de la mort. Ses lettres racontent les tranchées, les conditions terribles auxquelles sont exposés les soldats. Ses écrits témoignent de l’incertitude, de ne pas revenir vivant. Ces échanges lui donnent de la force.

Plus tard, il change d’affectation et rejoint l’État-Major. Il doit réaliser des cartes, des croquis, des plans. Ce poste n’empêche pas le danger : « C’est une fausse idée de croire qu’on est à l’abri » souligne t-il. Dans cette équipe, les hommes partent sur le terrain en repérage. C’est toute cette correspondance que le documentaire « Le soldat de boue » laisse voir, un monde sombre, décrit par des dessins vivants et colorés et qui ont fait la renommée du peintre.

Extrait du documentaire d’Hubert Budor, la vie dans les tranchées racontée par Mathurin Méheut

« Le soldat de boue, Mathurin Méheut dans la Grande guerre », un film de Hubert Budor

Une co-production France 3 Bretagne / Aber Images
Diffusion le lundi 13 novembre 2017 après le Soir 3
Rediffusion le vendredi 17 novembre 2017 à 8 h 45

Publié le 31/10/2017 par Emilie Colin – © France 3 Bretagne.