Les adhérents de notre association auront le plaisir de vous accueillir sur notre stand au 42ème salon « Antiquités Brocante Design » de Quimper.
Cette nouvelle édition se tiendra au Parc des expositions de Penvillers à Quimper, du 9 au 11 novembre 2019.
Vous pourrez admirer sur notre stand de 15m² quelques faïences de Quimper (Odetta, pichets des différentes manufactures quimpéroises).
Vous découvrirez en avant-première une présentation de pièces de chez Keraluc, et notamment de l’artiste Xavier Krebs (1923-2013). Le Musée de la Faïence de Quimper consacrera son exposition thématique de l’année prochaine à la manufacture Keraluc.
Nos différentes publications seront également disponibles sur notre stand (les catalogues). N’hésitez pas à venir nous rencontrer et à adhérer à l’association (bulletin d’adhésion) !
A bientôt !
Les informations pratiques : Parc des expositions de Quimper-Cornouaille (Penvillers) Le 9, 10 et 11 novembre 2019 de 10h à 19h. 6 € l’entrée
A partir du 14 octobre, nous débutons notre semaine sur le thème : « Art et modernité en Bretagne ». Nous vous proposerons un parcours en compagnie des artistes du début du 20ème siècle, et des artistes contemporains en Bretagne. Une vidéo sera disponible tous les jours sur notre chaîne YouTube à 19 h.
Philippe Théallet vient de publier un ouvrage consacré à Robert Micheau-Vernez, peintre, céramiste, dessinateur, sculpteur et créateur de vitraux. Le livre est richement illustré et fait découvrir des œuvres inconnues.
Sous le titre « Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence », publié chez Groix Éditions, Philippe Théallet, présente, dans un ouvrage très documenté, un grand nombre d’œuvres de cet artiste épris de couleurs. Il fut peintre, créateur de vitraux, sculpteur et amoureux du dessin. Souvent l’auteur de ces pages s’est entretenu avec Mikaël Micheau-Vernez, le fils de l’artiste qui défend d’ailleurs ardemment l’œuvre de son père.
Né à Brest en 1907, Robert Ernest Albert Micheau, est élève au Collège Saint-Louis de Brest. Il suit des cours de dessins les jeudis et dimanches matin, travaille à la copie des toiles exposées au Musée de la ville. Dès sa plus tendre enfance, il aime dessiner et rêve d’une carrière artistique, ce qui est loin de plaire à son père officier de marine. Très vite, le mouvement devient son centre d’intérêt. Il fixe sur ses livres et cahiers, ces courbes, ces gestes de la vie. Bientôt il est étudiant aux Beaux-Arts de Nantes ou il fréquente les cours d’Émile Simon. Puis s’inscrit à l’École nationale supérieure de Paris et à l’atelier du peintre Lucien Simon. On le voit à la Grande Chaumière de Montparnasse, aux Ateliers d’Art sacrés de Maurice Denis. Il interrompt ses études pour épouser en 1932 une autre artiste Lisa Mina Vernez. Robert Micheau devient ce jour-là Robert Micheau-Vernez.
Créateur de faïence
À la demande de l’Abbé François Madec, secrétaire général du Bleun Brug (association catholique traditionaliste bretonne qui promeut des valeurs qui lui sont chères), Robert Micheau-Vernez réalise plusieurs illustrations pour de multiples revues. De fil en aiguille, il rencontre Jules Henriot et intègre la manufacture quimpéroise. De tout son talent et aussi de toutes ses forces, l’artiste va marquer les faïences qu’il crée. Ses statuettes, sa vaisselle de table adoptent des courbes tout en douceur.
Le livre est richement illustré. On y découvre des œuvres complètement inconnues, mais aussi une fresque réalisée pour la gare SNCF en 1970. Cet ouvrage complète ceux déjà parus en révélant un peu plus sur la vie et l’œuvre d’un artiste qui a marqué l’histoire de la faïence quimpéroise.
Pratique : « Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence » par Philippe Théallet, avec la collaboration de Mikaël Micheau-Vernez. Groix éditions et diffusion.
Les faïences de l’artiste pluridisciplinaire Robert Micheau-Vernez, connu pour son travail à Henriot, sont regroupées dans un nouvel ouvrage.
L’artiste breton Micheau-Vernez (1907-1989) est surtout connu pour ses faïences, et sa collaboration de 30 années avec la faïencerie Henriot à Quimper, de 1930 à 1960. En 2004, le Musée de la faïence de Quimper lui consacre une exposition et une première monographie, aujourd’hui épuisée. La Coop Breizh lui avait consacré un livre en 2017, porté sur son travail de peintre au plus de 500 toiles colorées.
Micheau-Vernez, L’œuvre de faïence, présente tant la vie de l’artiste que ses faïences, comblant ainsi un vide et complétant le catalogue de 2004. « Mon travail apporte un regard différent sur son œuvre avec des éléments actuels, souligne Philippe Théallet, galeriste ayant dirigé l’ouvrage. Ses agendas ont été conservés, ainsi que des articles sur sa façon de voir les choses et la société bretonne. J’ai essayé de définir l’homme », ajoute-t-il.
De la modernité dans les faïences
En 1932, Robert Micheau épouse Mina Vernez, également artiste, et signe à partir de ce moment Micheau-Vernez. « C’est un brestois qui commence à découvrir la Bretagne en allant au pardon du Folgoët, explique son fils, Mickaël Micheau-Vernez. Puis il se retrouve chargé du défilé du Bleun Brug. Il découvre un monde extraordinaire. Il apprend le breton. »
L’artiste maîtrise tant la faïence que les vitraux, les illustrations, la peinture, affiches… « C’est le premier artiste à apporter du mouvement dans les faïences. Avant lui les poses étaient statiques, continue son fils. C’est l’image de marque d’Henriot pendant des dizaines d’années. » Il réalisera 135 sculptures et plats pour la faïencerie. « Ce qui m’a passionné, c’est la vie de l’artiste. Il ne fait jamais de compromis », émet Sylvie Delanoy, chargée de communication de Groix Éditions.
Micheau-Vernez, L’œuvre de faïence, de Philippe Théallet avec la collaboration de Mikaël Micheau-Vernez, Groix Éditions, Île de Groix, 2019, 175p., 30 €.