L’étude de maître Jack-Philippe Ruellan présente à Vannes, une vente intitulée « Bretagne… mon amour ! », le samedi 3 avril 2021.
Cette vacation est consacrée aux œuvres bretonnes, aux objets de marine et à la faïence de Quimper.
On retrouve un ensemble important et représentatif des céramiques quimpéroises, notamment des faïences modernes.
Vente « Bretagne… mon amour ! » – Hôtel des ventes de Vannes – le 3 avril 2021. Jack-Philippe Ruellan – 8 rue Dr. Joseph Audic, Vannes (56). Samedi 3 avril 2021 à 14 h – Faïence de Quimper.
#2 – Les faïences de Quimper, les artistes et la Mer.
En octobre 2003, Océanopolis à Brest organise avec le concours du Musée de la Faïence, une exposition sur la thématique des artistes et la Mer. C’était l’occasion de découvrir une présentation des faïences en lien avec la mer, le milieu aquatique, la pêche ainsi que les mythes et légendes de la mer.
Océanopolis – La faïence de Quimper prend la mer (Le Télégramme).
Parfois, il faut savoir être où on ne vous attend pas. Océanopolis, parc de découverte des océans à Brest, a rendez-vous, à partir du 21 octobre 2003, avec la faïence.
Le sujet – «Les faïences de Quimper, les artistes et la mer» – n’avait pas été traité jusqu’ici. Il fallait aussi de la passion pour l’aborder. Bernard-Jules Verlingue, conservateur du musée de la faïence à Quimper, et Jean-Paul Alayse, conservateur d’Océanopolis, ont lancé leurs filets. Belle pêche : 360 pièces, collectées essentiellement en France, qui seront présentées jusqu’au 4 janvier 2004. Elles proviennent de différents musées mais aussi de collections particulières et de marchands. Et vont du cendrier au vase en passant par la statuette, ou encore la fresque de plusieurs mètres de long reproduisant une œuvre qui ne peut être déplacée. C’est le cas de deux bas-reliefs créés par Pierre Toulhoat pour Ifremer, quand l’établissement s’appelait encore CNEXO. Ou de la réalisation, plus récente, d’Olivier Lapicque pour la brasserie de Siam, à Brest.
65 artistes
Parmi les 65 artistes représentés à Océanopolis, les contemporains ont leur place, mais la majorité sont de l’entre-deux-guerres. «Durant cette période, 200 artistes sont venus travailler à Quimper, ce qui a constitué un moteur extraordinaire, et a permis de passer le XX e siècle», juge Bernard-Jules Verlingue. Selon lui, la collecte réalisée coupe court à une idée assez souvent répandue, comme quoi la mer est très peu représentée dans la faïence de Quimper. «Il va y avoir un certain nombre de surprises», pronostique-t-il.
Trois thèmes
L’exposition va se décliner sur trois thèmes. Le premier – la faune et la flore marines – a été source d’inspiration notamment pour Paul Fouillen, avec ses décors oniriques, mais aussi pour le «naturaliste» Mathurin Méheut, qui a d’ailleurs fréquenté la station biologique de Roscoff. René-Yves Creston s’est lui-même inspiré d’une mission effectuée avec Jean Charcot, sur le «Pourquoi pas», pour réaliser son pichet «Ours blanc», une pièce unique. Le second thème – l’homme et la mer – a aussi beaucoup inspiré les artistes, à travers la beauté et la force de certains gestes, comme l’illustre la «Paludière à la bêche», de Jorg Robin, ou encore les scènes de la vie campées par Jim-Eugène Sévellec.
Un catalogue
L’exposition traite aussi des «croyances, mythes et légendes de la mer», un domaine où, un peu à la surprise des initiateurs de l’exposition, la production n’est pas prolifique. «Entre les deux guerres, la Bretagne est en pleine mutation, l’attitude est plus ethnographique», avance Jean-Paul Alayse. De belles pièces ont été réunies, notamment une «Vierge des marins», de René Quillivic, ou une «Reine de la mer», de Robert Micheau-Vernez. Un catalogue de l’exposition, de 128 pages, avec 350 photos, sera disponible début novembre 2003.
« Par intérêt pour la Bretagne, j’ai acheté ma première assiette à l’âge de 13-14 ans ; ça m’a valu les remontrances de ma mère ! », raconte le professeur de médecine Pierre-Jean Guillausseau, pour expliquer sa passion pour la faïence de Quimper, dont il est devenu collectionneur et expert, avec un regard différent des conservateurs. « J’ai une approche scientifique ; je raisonne sur les grandes séries », précise-t-il. Jusqu’au 21 décembre, à la médiathèque de Locoal-Mendon, il en présente un panorama de 1820 aux créations de Fouillen, Moal, Lapicque, etc. Vendredi 6 décembre, devant un public captivé, il a retracé l’histoire des manufactures depuis 1708.
Exposition de Pierre-Jean Guillausseau « Faïences et faïenceries de Quimper : regard sur notre patrimoine » du 6 au 21 décembre 2019.
Conférence le vendredi 6 décembre à 18h30.
Médiathèque Le Coutil. Place de l’Eglise – 56550 Locoal-Mendon
Faïences et faïenceries de Quimper, expo et conférence vendredi.
Endocrinologue, le Professeur Pierre-Jean Guillausseau, de la faculté de médecine de Paris, est aussi spécialiste de la faïence de Quimper. En juillet, cet habitant de la commune a présenté une expo au manoir de Kerazan, à Loctudy ; deux ouvrages en ont été édités. En les offrant à la médiathèque, il a proposé à Sophie Martin une exposition et une conférence. « On avait un créneau de trois semaines, on n’a pas hésité ! ». L’exposition (plus de 80 pièces) sera en place vendredi et à 18 h 30, lors du vernissage, Pierre-Jean Guillausseau évoquera l’histoire des faïenceries de Quimper depuis 1699.
A partir du 14 octobre, nous débutons notre semaine sur le thème : « Art et modernité en Bretagne ». Nous vous proposerons un parcours en compagnie des artistes du début du 20ème siècle, et des artistes contemporains en Bretagne. Une vidéo sera disponible tous les jours sur notre chaîne YouTube à 19 h.