« Le Minor et ses artistes, entre tradition et création », au Fort, cet été (Ouest-France).

Cet été 2022, le Fort de Sainte-Marine (Finistère) est le siège de l’exposition « Le Minor et ses artistes, entre tradition et création ». À découvrir du 2 juillet au 28 août 2022.

Le Minor
Gildas Le Minor, Brigitte Le Gall-Le Berre et Armel Morgant, biographe de la maison Le Minor devant les tapisseries de Dom Robert.

Événement culturel de l’été, le Fort de Sainte-Marine (Finistère) est le siège de l’exposition « Le Minor et ses artistes, entre tradition et création ». « Évoquer la Maison Le Minor, c’est mettre en exergue l’un des emblèmes du patrimoine, de l’histoire et de la culture bigoudène », explique Brigitte Le Gall-Le Berre, adjointe à la culture.

C’est aussi une manière de rendre hommage à une femme d’exception, Marie-Anne Le Minor (1901-1984), engagée très jeune dans l’action sociale, ouvrant dès 1930 un atelier proposant l’apprentissage de la couture aux jeunes filles, leur permettant de vivre et travailler au pays. Elle fondera la Maison qui porte son nom en 1936.

Les Poupées de Bretagne

Avec des premiers pas de génie en ayant l’idée de développer les « Poupées de Bretagne » véritables objets de collection en s’inspirant des habits bretons et du savoir-faire local. « Constatant le nombre de brodeurs et brodeuses exceptionnels en Pays bigouden, elle aura ensuite l’intuition géniale de transposer cet art de la broderie à d’autres productions plus artistiques. De là, commence une fréquentation du monde de l’art et de ses artistes, tels Mathurin Méheut, Pierre Toulhoat, avec lesquels elle entamera des collaborations pour ses productions de tapisseries, foulards et plus tard nappes imprimées », raconte son petit-fils Gildas Le Minor.

Renouveau grâce aux bannières

Marie-Anne Le Minor a toujours su s’entourer des bonnes personnes. Elle fait également travailler des équipes sur des ornements de tissus d’ameublement, elle a l’idée de faire broder des vêtements sacerdotaux. Autre coup de génie la broderie décorative qui va trouver un renouveau grâce aux bannières, véritables œuvres d’art entièrement brodées à la main et qui illuminent pardons, processions et intérieurs d’édifices religieux. Après les panneaux décoratifs brodés, les ateliers Le Minor se lanceront dans la production de tapisseries. Pierre Toulhoat, bien sûr mais aussi Jean Fournier, Georges Conan, René Quéré, André Bouler, René-Yves Creston et bien sûr Dom Robert. Les tapisseries réalisées à partir de cartons et peintures vaudront à la maison Le Minor une reconnaissance officielle car considérées comme des œuvres d’art originales.

Au fil de la visite des quelques salles d’exposition, le visiteur plonge dans un monde de lumière et de beauté pure magnifié par des savoir-faire d’une tradition ancrée au Pays bigouden.

Fort de Sainte-Marine du 2 juillet au 28 août, ouvert tous les jours sauf le mardi de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée libre. Conférences les 20 juillet et 9 août à Croas Ver à 18h30.

Publié le 1er juillet 2022 – Ouest-France ©

Cinq bonnes raisons d’aller voir l’exposition Mathurin Méheut à Roscoff (Le Télégramme).

Annick et Guy-Alain Lirin
Guy-Alain Lirin, président des Amis des Arts de Roscoff avec son épouse, Annick, secrétaire de l’association.

Du 9 avril au 8 mai 2022, l’association les Amis des Arts de Roscoff organise une exposition consacrée au travail du peintre Mathurin Méheut. Un événement longtemps repoussé mais qui prend finalement place à l’Abri du canot et à la chapelle Sainte-Anne de Roscoff.

1 Contempler plus de 100 œuvres exposées

L’exposition regroupe des œuvres d’une dizaine de collectionneurs?, pour la plupart jamais exposées, mais également quelques toiles du musée Mathurin-Méheut de Lamballe. « On a fait de superbes découvertes », lance Guy-Alain Lirin, président des Amis des Arts de Roscoff. Avec plus de 100 productions, l’exposition regroupe des croquis, dessins, tableaux, faïences, mais également des photographies d’époque ou encore des correspondances entre l’artiste et son élève, Yvonne Jean-Haffen.

2 Découvrir des travaux réalisés localement

Si Mathurin Méheut a produit des œuvres partout en Bretagne et même dans le monde, la période roscovite de l’artiste est une des plus importante dans sa carrière. En 1910, il est missionné par la revue « Art et Décoration » pour illustrer trois articles sur le monde marin. Roscoff et sa station biologique lui sont alors conseillés. Il devait rester un mois, il restera deux ans. « Le bilan de cette période roscovite serait de 100 toiles, 400 aquarelles, 200 dessins et 2 000 croquis », déclare Gilles Baratte, secrétaire de l’association des amis de Mathurin Méheut et spécialiste du travail de l’artiste.

Gilles Baratte
Gilles Baratte, administrateur du musée Mathurin Méheut de Lamballe, propose une conférence sur « Mathurin Méheut à Roscoff et l’île de Batz » le 1er mai.

3 Comprendre la vie roscovite au début du XXe siècle

En deux ans, parmi sa large production, les Roscovites et Batziens-iliens ont été largement représentés. Au travail, en mer, dans les champs ou au ramassage du goémon, ou à la maison en famille, ces représentations sont des marqueurs d’une époque. Chaque moment de vie est immortalisé. Si par le trait de Méheut, les personnages sont rarement identifiables, ils parlent tout de même à tous par le réalisme de l’environnement et des situations dans lesquelles ils sont représentés.

4 Apercevoir des travaux sur la biodiversité datant d’il y a 100 ans

Si Méheut s’est vite intéressé à la vie des Roscovites, il a tout de même énormément croqué la faune et la flore marine. De nombreuses études ont été produites lors de son passage à Roscoff. Une exceptionnelle frise au homard de plus de quatre mètres de long est notamment présentée lors de l’exposition. « Elle a été réalisée à Roscoff pour la famille Daniellou qui hébergeait l’artiste lors de son passage au couvent des Capucins. C’est tout un symbole qu’elle revienne à Roscoff », s’émeut Gilles Baratte.

Mathurin Méheut - roscovites
Photo de « Croquis roscovites »… On y distingue notamment le Reder Mor. Collection particulière.

5 Apprendre sur un des symboles de l’art breton

Mathurin Méheut a laissé une forte empreinte sur la région. Avec un style très particulier propre à lui et un nombre incalculable de productions, il est, encore aujourd’hui, un des artistes phares de l’art breton du XXe siècle. Sa collaboration avec manufacture de faïence Henriot, à Quimper, a également donné lieu à des œuvres mythiques. L’exposition de Roscoff est donc une belle occasion de découvrir ou de redécouvrir un patrimoine régional, aujourd’hui disséminé dans de nombreuses collections privées.
Pratique

Exposition ouverte tous les jours du 9 avril au 8 mai, de 14 h à 18 h 30, à l’Abri du canot et à la Chapelle Sainte-Anne, à Roscoff.

Entrée infinie pour toute la durée de l’exposition : 4 €, gratuit pour les adhérents, étudiants et – 18 ans. Trois Conférences à l’espace Mathurin-Méheut, entrée 5 € par conférence, 3 € pour les adhérents, étudiants et – 18 ans : « Mathurin Méheut, travail sur le terrain et en atelier », le 25 avril à 18 h 30, par Anne de Stoop, écrivaine et ex-conservatrice du musée Mathurin-Méheut de Lamballe. « La faune et la flore marines vues par Mathurin Méheut », le 30 avril à 18 h 30, par Michel Glémarec, biologiste marin et auteur de plusieurs ouvrages sur le peintre. « Mathurin Méheut à Roscoff et l’île de Batz », le 1er mai à 18 h 30, par Gilles Baratte.

Publié le 8 avril 2022 par Corentin Bonizec – Le Télégramme ©

Conférence de Françoise Le Goaziou – « Une si belle âme » – Regards sur l’œuvre de Jeanne Malivel 1895-1926 (Mission bretonne).

La Mission bretonne de Paris proposait une visioconférence sur l’artiste Jeanne Malivel, le samedi 3 avril 2021.

Mme Françoise Le Goaziou est présidente de la Mission, elle a écrit de nombreux ouvrages sur l’artiste. Ils sont publiés aux éditions ASIA, pour le compte de l’association des Amis de Jeanne Malivel (lien).

Nous présentons sur cette page la captation de cette conférence passionnante réalisée en version « dématérialisée » !

Pour rappel, le Musée de la Faïence de Quimper avait dédié son exposition thématique de l’année 2018 à Jeanne Malivel. Le catalogue édité par notre association à cette occasion est toujours disponible (lien).

Publié le 03/04/2021 – Mission bretonne ©

Ar Seiz Breur – The Wolfsonian.

Georges Robin.

L’université internationale Wolfsonian-Florida (The Wolfsonian-FIU) est située à Miami Beach, en Floride.

Il s’agit d’un musée, bibliothèque et centre de recherches. Ses collections comprennent environ 180 000 pièces, couvrant la période de 1885 à 1945.

On y retrouve de nombreux médiums, du mobilier, des céramiques, des objets de design industriel, des verreries, des livres, des périodiques, ainsi que des peintures et des œuvres sur papier, …

Les arts décoratifs européens sont un des points forts de la collection.

La conservatrice Lea Nickless proposait le 16 septembre dernier une conférence sur les collections bretonnes du musée et plus particulièrement sur le mouvement « Ar Seiz Breur » (les sept frères).

Elle passe en revue une sélection des collections importantes du Wolfsonian. On peut y admirer des meubles, des céramiques, des dessins, des gravures et des documents de bibliothèque.

Il s’agit sans doute d’une collection la plus importante hors de Bretagne, sur ce mouvement.

Plus d’informations sur le site internet du Wolfsonian : lien.

M. Tangui le Lonquer (Nozantika) est expert auprès de cette institution. Il est spécialiste des arts décoratifs en Bretagne et notamment du mouvement « Ar Seiz Breur ».

Galerie Nozantika à Fougères (35).

https://www.nozantika.com

Le 16/09/2020 par Lea Nickless – The Wolfsonian-FIU ©

Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence – Conférence de Philippe Théallet.

L’association des amis du Musée départemental breton présente le dimanche 23 février 2020 à 15 h, une conférence sur l’œuvre de faïence de Robert Micheau-Vernez (1907-1989).

Philippe Théallet - Robert Micheau-Vernez

Philippe Théallet rappellera le parcours de cet artiste lié au mouvement des Seiz Breur. Le conférencier est historien de l’art et plus particulièrement spécialisé sur les artistes ayant collaborés au cours du 20ème siècle avec les différentes manufactures quimpéroises. Cette conférence fait suite à la publication de l’ouvrage « Micheau-Vernez – L’œuvre de faïence », publié chez Groix éditions en 2019 (lien).

Une conférence de Philippe Théallet (historien de l’art – Galeriste), le dimanche 23 février 2020 à 15 h 00 au Musée départemental breton à Quimper.

le nombre de places est limité, et elle est réservée en priorité aux amis du Musée départemental. Pour plus d’informations, veuillez contacter l’association :

Amis du Musée breton – 1 rue du Gradlon – 29000 Quimper
amismuseebreton@gmail.com – 02.98.90.18.22