Vente « Grand Ouest et tradition bretonne », le lundi 18 juillet à Morlaix.

L’hôtel des ventes de Morlaix (étude de Mes François et Sandrine Dupont) organise leur traditionnelle vente d’été consacrée à la céramique bretonne.

QUILLIVIC
Lot n°114 – René QUILLIVIC (1879-1969) – Vierge Spered Sante – Faïence HB – H : 48,5 cm.
BACHELET
Lot n°97 – Emile-Just BACHELET (1892-1981) – Couple de bigoudens – Faïence Henriot – H : 37,5 cm.

On retrouve au catalogue, 210 céramiques issues en majorité des fours des manufactures de Locmaria à Quimper.

La vente se déroulera le lundi 18 juillet 2022 à 14 h, à Saint-Martin-des-Champs.

PORQUIER BEAU
Lot n°196 – Porquier Beau, aiguière et son dormant en faïence polychrome – Hauteur de l’aiguière : 72,5 cm & Diamètre du dormant : 62 cm.
FURIC
Lot n°169 – Michel FURIC – Violon en faïence émaillée – Faïence Henriot – L: 52,5 cm.

Vente « Grand Ouest et tradition bretonne » – Dupont & associés.
Dupont commissaires-priseurs associés – Saint-Martin-des-Champs (29).
Lundi 18 juillet 2022 à 14 h – Céramiques (210 lots).

Catalogue de la vente

NICOT
Lot n°106 – Louis-Henri NICOT (1878-1944) – Homme au chapeau portant un petit cochon dans ses bras – Faïence Henriot – H : 39,5 cm.

Dupont & associés Morlaix ©

Vente « L’âme bretonne XIX » les 15 & 16 juillet 2022 – Quimper.

La 19ème édition de la vente intitulée « l’âme bretonne » se déroulera une nouvelle fois à Quimper, le vendredi 15 et le samedi 16 juillet 2022.

Mathurin MÉHEUT
Lot n°268 – Mathurin MÉHEUT (1882-1958) – Groupe à l’ex-voto « Doué diwal ar vag » – Manufacture Henriot, vers 1930 – Haut: 36 cm.

L’étude Adjug’art présente cette vacation en collaboration avec l’hôtel des ventes de Quimper.

Mathurin MÉHEUT
Lot n°264 – Mathurin MÉHEUT (1882-1958) – Femme du Trégor tirant deux roussettes – Manufacture Henriot, vers 1930 – Dim : 45 x 35,5 cm.
Olivier LAPICQUE
Lot n°357 – Olivier LAPICQUE (né en 1959) – Service de table – Manufacture F.A.B, vers 2000 – Diam : plat rond 38 cm, Diam : assiette 23 cm.

La faïence de Quimper bénéficie d’une vente spécifique qui se tiendra le vendredi 15 juillet, à partir de 14 h 15. Les pièces sont expertisées par M. Didier Gouin de Guérande.

Alfred BEAU
Lot n°66 – Alfred BEAU (1829-1907) – petit plat en faïence – Manufacture Porquier-Beau, vers 1870 – Long : 29 cm.
Robert MICHEAU-VERNEZ
Lot n°289 – Robert MICHEAU-VERNEZ (1907-1989) – Les trois âges – Manufacture Henriot, datée 27 janvier 1948 – Dim : 58 x 49 cm.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest, en collaboration avec l’hôtel des ventes de Quimper – Maître Tiphaine Le Grignou.
Dimanche 26 juillet 2020 à 14 h 15 – Faïence de Quimper (367 lots).

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente sur notre site internet.

Couverture L'âme bretonne 19.
Jim SÉVELLEC
Lot n°311 – Jim SÉVELLEC (1897-1971) – Jeune bigoudène et son enfant – Manufacture Henriot, vers 1930. Long : 32 cm.

Publié le 29 juin 2022 – Études Adjug’art & Hôtel des ventes de Quimper ©

Vente Yellow Peacock « collections de faïences anciennes et modernes de M et Mme S ».

Odetta 213-1247
Lot 174 – Vase sirène en grès Odetta 213-1247 – Alphonse Chanteau (1874-1958) – estimation 4 000 € – 5 000 €.

L’étude Yellow Peacock (93) propose une vente sur internet d’une collection de faïences anciennes et modernes.

Odetta 340-1385
Lot 184 – Vase ovoïde en grès Odetta 340-1385 – HB Quimper – estimation 1 000 € – 1 500 €.

La vacation se terminera le mercredi 15 décembre 2021 à 14 h (CET).

Nous retrouvons dans cette vente, environ soixante lots provenant des manufactures quimpéroises.

Odetta 34-1084
Lot 173 – Vase en grès Odetta 34-1084 – HB Quimper – Georges BRISSON (1902-1980) – estimation 2 000 € – 3 000 €.

On peut admirer un ensemble très important de grès Odetta de chez HB.

Vous pouvez consulter le catalogue sur le site drouot.com (lien).

Catalogue Yellow Peacock

Clôture des enchères à partir du mercredi 15 déc. 14:00 (CET)
COLLECTIONS DE FAÏENCES ANCIENNES ET MODERNES DE M ET MME S.
Yellow Peacock – 06.70.76.69.29 / 06.67.18.09.95 – Email : info@yellowpeacock.com
14 avenue Edouard Vaillant – 93500 Pantin, France

Yellow Peacock ©

La faïence moins cotée, mais toujours collectionnée (Ouest-France).

Le musée de la faïence de Quimper a fêté ses trente ans du 3 au 5 septembre. Mais la faïence quimpéroise a-t-elle encore la cote aujourd’hui ?

Bernard Jules Verlingue
Bernard Verlingue en 2018, avec un magnifique vase bleu de glaz (Photo Bernard GALERON).

Entretien

Bernard Verlingue, expert de la faïence depuis 1991 et conservateur du musée.

Comment se porte le marché de la faïence ?

Si certains collectionneurs vendaient, la cote de la faïence quimpéroise ne serait pas si basse. Cela relancerait la machine.
Le profil des collectionneurs d’aujourd’hui est plutôt âgé. Le jeune s’intéresse, mais n’a pas les mêmes moyens. Dans les salles de vente, la cote de la faïence de Quimper a flambé entre 1980 et 2000. Aujourd’hui, les prix ont chuté, sauf pour les créations d’artistes.

Pourquoi la faïence a-t-elle connu un tel essor ?

La faïence s’est développée dans les années 1985-1986 quand deux grands antiquaires se sont installés à Quimper. Ils ont suscité de véritables vocations et vendu beaucoup aux collectionneurs.
En 1990, le tricentenaire de la naissance de la faïence à Quimper avec une grosse exposition au musée des Beaux-Arts et la sortie d’un livre ont contribué à sa notoriété. Cela a été un véritable engouement. Acheter de la faïence, c’était comme acheter trois siècles d’histoire.

Y avait-il des importateurs étrangers ?

Dans les années 1980, il y avait un marché énorme aux États-Unis (25 %), il y avait deux gros importateurs et une bulle de collectionneurs. Des Belges, des Anglais achetaient. Les prix ne cessaient de grimper. Les Américains étaient friands du décor soleil yellow et du mistral blue. Là-bas, ils vendaient une assiette plate, une creuse, une à dessert et un mug, c’était assez astucieux.
Quand on avait des invités, on se devait de racheter un ensemble. Ce qui nous a pénalisés. c’est le décor main. Nous n’avions pas assez de personnel et les antiquaires ont fini par prendre le dessus.

Avez-vous découvert des joyaux lors d’expertises au musée ?

Une femme est venue en 1995 avec un grand sac plastique et des objets emballés dans du papier journal. Elle a sorti un cornet estampillé Exposition universelle 1889 Paris signé Porquier Beau. Je lui ai demandé si elle en avait d’autres, elle m’a présenté une coupe sur pied décorée par Alfred Beau (estimée à 150 000 francs à l’époque). Et un vase du même acabit. Des objets qu’elle avait gagnés dans une kermesse à Locmaria. Il faut dire qu’Henriot avait racheté Porquier. Il prenait des pièces qu’il offrait pour la kermesse. Il n’y avait pas de cote à l’époque.
À une vente aux enchères à Brest, deux des faïences se sont envolées à 250 000 francs l’une et 300 000 francs l’autre.

Quel style de faïence recherche-t-on aujourd’hui ?

Depuis 2000, les Américains se désintéressent de la faïence quimpéroise. Ils viennent beaucoup moins en salle de ventes. La cote s’est affalée.
J’ai lu dans un livre que cet engouement était un phénomène de mode et la mode, ça passe. Aujourd’hui, ce sont les pièces des artistes quimpérois du XXe siècle qui sont recherchées. Ils ont été 260 à travailler à la faïencerie. Ce sont eux qui ont contribué à la moderniser, sans eux elle n’aurait pas passé le XXe.
Les très belles pièces signées Mathurin Méheut ou encore Quillivic se vendent bien, mais les collectionneurs hésitent à s’en séparer.

Recueilli par Véronique MOSSER – Le 6 septembre 2021 – Ouest-France ©

À l’Hôtel des ventes de Quimper, « L’Âme bretonne » fait un carton (Le Télégramme).

Broquet - Tiphaine Le Grignou
Cette petite statuette faisait partie des coups de cœur de Me Tiphaine Le Grignou. Elle a été adjugée 3 150 €.

382 000 €. C’est le total adjugé dimanche à l’Hôtel des ventes de Quimper, à l’occasion de la 18e édition de « L’Âme bretonne ». Ce jour-là, 575 lots étaient mis aux enchères.

« Le bilan est très positif. La salle était remplie et très dynamique. C’était agréable de retrouver une salle active ». Dimanche, l’Hôtel des ventes de Quimper a « renoué avec [sa] clientèle », à l’occasion de la 18e édition de « L’Âme bretonne », une vente imaginée par l’étude brestoise Adjug’Art et organisée depuis quatre ans en collaboration avec Me Tiphaine Le Grignou, commissaire-priseur quimpéroise. Et c’est donc la première fois depuis le début de la crise sanitaire que le site de l’avenue de Kerrien accueillait les amateurs dans des conditions « presque normales ».

« Quelques belles surprises »

Henry Moret - Tiphaine Le Grignou
« L’Enfer de Plogoff » a été adjugé 142 000 € : « La plus grosse enchère de la vente », souligne la commissaire-priseur.

En une journée, « la très grande majorité » des 575 lots ont trouvé preneur. Notamment cette huile sur toile de Henry Moret, « L’Enfer de Plogoff », estimée entre 80 000 et 100 000 € et adjugée 142 000 € (hors frais de vente). « Il s’agit de la plus grosse enchère », souligne Me Tiphaine Le Grignou, qui n’avait pas caché son intérêt pour ce tableau.

Parmi ses autres coups de cœur, la « Vierge noire au lempé, Bamako ». Cette statuette de Gaston Broquet estimée entre 700 et 1 000 € est partie pour 3 150 €. « Une pièce très intéressante, que l’on ne reverra pas d’ici un moment. Car c’est une pièce coloniale qui a été très peu produite. Et sa patine en or est exceptionnelle », appuie la commissaire-priseur. Elle évoque aussi « quelques belles surprises » : tels, ce vase globulaire signé Louis Garin, de la période Odetta, estimé entre 6 000 et 9 000 €, finalement adjugé 14 500 €, ou ce tableau de Lemordant, « Étude pour le pardon », vendu 6 000 €, soit trois fois plus que son estimation… Au total, les ventes réalisées dimanche s’élèvent à 382 000 €, hors frais.

Publié le 20/07/2021 par Sophie Benoit – Le Télégramme ©