#3 René-Yves Creston & Suzanne Candré – Une semaine en vidéo, du 28 avril au 2 mai 2020 – Musée.

#3 – René-Yves Creston du trait à la faïence et Suzanne Candré-Creston.

C’est l’artiste René-Yves Creston (1898-1964) qui était présenté en 2013 au Musée de la Faïence de Quimper. Il est le cocréateur du mouvement artistique breton « Ar Seiz Breur », avec Jeanne Malivel et sa première épouse Suzanne Candré. On redécouvrait à cette occasion la production d’un art moderne breton, dans les années 20-30.

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Creston « un créateur acharné » (le Télégramme).

Bernard Verlingue - René-Yves Creston
Bernard Verlingue, directeur du musée de la Faïence, devant la mappemonde créée par René-Yves Creston en hommage aux marins, découvreurs et missionnaires bretons, en 1931.

Le musée de la Faïence de Quimper consacre sa nouvelle exposition à l’artiste René-Yves Creston en mettant en parallèle ses dessins et ses créations.

 « Ce qui continue à me surprendre, c’est la modernité de Creston », s’enthousiasme Bernard Verlingue, directeur du musée de la Faïence qui possède un fonds assez important de documentation sur celui qui fut « un créateur acharné », selon les propres termes de son fils Padraig.

Très proche du monde maritime

Cette exposition met en lumière l’oeuvre de l’artiste prolifique qu’est René-Yves Creston , principale figure du mouvement des Seiz Breur qui a marqué l’histoire artistique de la Bretagne. Elle présente ainsi des planches de dessins préparatoires aux décors d’assiettes, des gouaches préfigurant sa série des Ouessantines ou des ramendeurs de filets. « 70 % de l’exposition provient de prêts et j’ai découvert deux pièces que je ne connaissais pas : celles du Ramendeur aux morues et du Pêcheur de morue qui va être éditée par le fils de l’artiste à l’occasion de l’exposition », souligne Bernard Verlingue. Né à Saint-Nazaire, en 1898 et mort en 1964, l’artiste s’est toujours senti très proche des pêcheurs et du monde maritime. Il participera à des campagnes aux côtés des morutiers et prendra part aux missions de Charcot au Groenland avant d’être nommé peintre officiel de la Marine. Travaillant aux Faïenceries Henriot, il réalise la sculpture de Nominoë, en hommage au premier roi de Bretagne. On lui doit également un magnifique globe en faïence conçu pour l’exposition coloniale de Paris, en 1931, à la gloire des marins, découvreurs et missionnaires bretons. Pour l’exposition internationale de 1937, il réalise une mappemonde plus imposante encore d’1,60 m de diamètre, qui a nécessité la construction d’un four spécial et dont on découvre les quelques fragments conservés.

Un artiste mais aussi un ethnologue

Il s’illustre également dans la gravure sur bois, la création de mobilier. La passion de Creston pour l’ethnographie lui permettra de se lancer dans une seconde carrière scientifique. Pour étudier les costumes bretons, il sillonnera ainsi la Bretagne avec Per-Jakez Hélias qui lui servait d’interprète. Il a aussi rénové les musées de Rennes, Quimper et Saint-Brieuc dont il deviendra le conservateur. L’exposition rend aussi hommage à la création tous azimuts de motifs décoratifs (tissus, broderies, papiers peints) de Suzanne Candré-Creston, sa première femme, qui fréquente comme lui et Jeanne Malivel les cours de breton de Jean Caroff à la Sorbonne.

Publié le 13 avril 2013 – Le Télégramme ©

#2 Les artistes et la Mer – Une semaine en vidéo, du 28 avril au 2 mai 2020 – Musée.

#2 – Les faïences de Quimper, les artistes et la Mer.

En octobre 2003, Océanopolis à Brest organise avec le concours du Musée de la Faïence, une exposition sur la thématique des artistes et la Mer. C’était l’occasion de découvrir une présentation des faïences en lien avec la mer, le milieu aquatique, la pêche ainsi que les mythes et légendes de la mer.

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Océanopolis – La faïence de Quimper prend la mer (Le Télégramme).

Jean-Paul Alayse - Bernard Verlingue
Jean-Paul Alayse, conservateur d’Océanopolis, et Bernard-Jules Verlingue, conservateur du musée de la faïence de Quimper, ont réuni leurs compétences pour mettre sur pied cette exposition, qui présentera notamment cette pièce de Paul Fouillen datant des années vingt.

Parfois, il faut savoir être où on ne vous attend pas. Océanopolis, parc de découverte des océans à Brest, a rendez-vous, à partir du 21 octobre 2003, avec la faïence.

Le sujet – «Les faïences de Quimper, les artistes et la mer» – n’avait pas été traité jusqu’ici. Il fallait aussi de la passion pour l’aborder. Bernard-Jules Verlingue, conservateur du musée de la faïence à Quimper, et Jean-Paul Alayse, conservateur d’Océanopolis, ont lancé leurs filets. Belle pêche : 360 pièces, collectées essentiellement en France, qui seront présentées jusqu’au 4 janvier 2004. Elles proviennent de différents musées mais aussi de collections particulières et de marchands. Et vont du cendrier au vase en passant par la statuette, ou encore la fresque de plusieurs mètres de long reproduisant une œuvre qui ne peut être déplacée. C’est le cas de deux bas-reliefs créés par Pierre Toulhoat pour Ifremer, quand l’établissement s’appelait encore CNEXO. Ou de la réalisation, plus récente, d’Olivier Lapicque pour la brasserie de Siam, à Brest.

65 artistes

Parmi les 65 artistes représentés à Océanopolis, les contemporains ont leur place, mais la majorité sont de l’entre-deux-guerres. «Durant cette période, 200 artistes sont venus travailler à Quimper, ce qui a constitué un moteur extraordinaire, et a permis de passer le XX e siècle», juge Bernard-Jules Verlingue. Selon lui, la collecte réalisée coupe court à une idée assez souvent répandue, comme quoi la mer est très peu représentée dans la faïence de Quimper. «Il va y avoir un certain nombre de surprises», pronostique-t-il.

Trois thèmes

L’exposition va se décliner sur trois thèmes. Le premier – la faune et la flore marines – a été source d’inspiration notamment pour Paul Fouillen, avec ses décors oniriques, mais aussi pour le «naturaliste» Mathurin Méheut, qui a d’ailleurs fréquenté la station biologique de Roscoff. René-Yves Creston s’est lui-même inspiré d’une mission effectuée avec Jean Charcot, sur le «Pourquoi pas», pour réaliser son pichet «Ours blanc», une pièce unique. Le second thème – l’homme et la mer – a aussi beaucoup inspiré les artistes, à travers la beauté et la force de certains gestes, comme l’illustre la «Paludière à la bêche», de Jorg Robin, ou encore les scènes de la vie campées par Jim-Eugène Sévellec.

Un catalogue

L’exposition traite aussi des «croyances, mythes et légendes de la mer», un domaine où, un peu à la surprise des initiateurs de l’exposition, la production n’est pas prolifique. «Entre les deux guerres, la Bretagne est en pleine mutation, l’attitude est plus ethnographique», avance Jean-Paul Alayse. De belles pièces ont été réunies, notamment une «Vierge des marins», de René Quillivic, ou une «Reine de la mer», de Robert Micheau-Vernez. Un catalogue de l’exposition, de 128 pages, avec 350 photos, sera disponible début novembre 2003.

Publié le 14 octobre 2003 – Le Télégramme ©

#1 Louis Henri Nicot – Une semaine en vidéo, du 28 avril au 2 mai 2020 – Musée.

#1 – Louis Henri Nicot sculpteur Breton.

En 2005, le Musée consacra son exposition thématique au sculpteur breton Louis-Henri Nicot (1878-1944). Il collabora avec la manufacture Henriot.

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L’oeuvre de Louis-Henri Nicot au Musée de la Faïence (le Télégramme).

Bernard Verlingue - Louis Nicot
Bernard Verlingue présente quelques bustes réalisés par Louis-Henri Nicot à qui il consacre, au musée de la faïence, une superbe exposition.

Le Musée de la Faïence consacre son exposition de printemps et d’été 2005 au sculpteur breton Louis-Henri Nicot (1878-1944). Né à Rennes, où il effectue ses études, ce fils de cimentier, convainc difficilement, ses parents de l’inscrire aux Beaux-Arts. Les années qui suivent lui donnent raison, le jeune homme accumule mentions et prix de modelage ou de sculpture.

Louis-Henri Nicot est admis aux Beaux-Arts de Paris en novembre 1902. En 1906, il tente, sans vrai succès, le Grand Prix de Rome, tandis que sa côte monte dans la capitale. Ses premières œuvres, «modernes et élégantes», portent encore les traces de sa formation rennaise. Bientôt, ses marbres, ses bronzes sont salués par la critique.

Photographe aux armées

Il s’installe à Montparnasse où il rencontre ses compatriotes, jeunes militants des nouveaux mouvements régionalistes et nationalistes. En novembre 1912, il rejoint «La Bretagne artistique» qui regroupe sculpteurs, graveurs architectes… d’origine bretonne. Une bourse du gouvernement français lui permet un séjour tunisien d’où il rapporte une superbe céramique, exposée au Musée de la Faïence : «L’Algérienne au singe». Le 2 août 1914, mobilisé au 2 e groupe d’aviation, il devient «photographe aux armées». Durant la guerre il garde des liens avec ses collègues, Pierre Le Noir, Armand Beaufils et Mathurin Méheut.

Sculptures monumentales

Démobilisé, il travaille pour Jules Verlingue, qui vient de relancer la faïencerie HB. Ses «Commères», fumeuses de pipe et autres joueurs de biniou font la joie des amateurs. Parallèlement, Louis-Henri Nicot réalise des sculptures monumentales, souvent destinées aux monuments aux morts. Dans un style complètement novateur, ses bustes, ses statues, taillées dans le granit ou le Kersanton, portent les marques du renouveau artistique. Il meurt en juillet 1944, regretté du monde artistique de 1933. A Quimper, Bernard Jules Verlingue présente la grande diversité de l’œuvre de Louis-Henri Nicot : bronzes, marbres, faïences colorées représentant des groupes de Bretonnes, petites statues aux visages burinés de femmes du Faouët, des Côtes-du-Nord, du Trégor. «Les couleurs, les motifs des châles et des tabliers sont très fidèles», remarque le conservateur.

Evangeline faïence polychrome

Les visiteurs aimeront certainement le beau petit mousse à l’ex-voto ou encore la superbe Evangeline, une faïence polychrome inspirée d’un poème de Longfellow. Le sculpteur a décliné cette figurine de plusieurs façons. L’Evangeline grandeur nature, réalisée en pierre de Kersanton, reçut la médaille d’or au Salon des artistes français de 1933. L’exposition s’agrémente d’un magnifique catalogue, signé Jos Péron, Patrick Monéger et Bernard-Jules Verlingue.

Publié le 11 avril 2005 – Le Télégramme ©

Une semaine en vidéo, du 21 au 25 avril 2020 – Faïence.

Semaine faïencerie en vidéo, du 21 au 25 avril 2020.

Nous entamons déjà notre 5ème semaine en vidéo dédiée à la céramique de Quimper.


#1 – Visite guidée de la faïencerie.

Aujourd’hui, nous vous invitons à une petite visite de la faïencerie.

France 5 ©


#2 – Le Musée de la Faïence de Quimper (20 ans).

En 2011, le Musée de la Faïence de quimper fêtait ses 20 ans, mais également il réouvrait au public après 4 ans de fermeture. Bernard Verlingue présente les collections du Musée.

2011 – Tébéo ©


#3 – Le bol breton toute une saga.

Vous avez toujours voulu découvrir la fabrication du célèbre bol à oreilles. Ce reportage présente toutes les étapes de sa conception.

France 3 Bretagne ©


#4 – Bernard Verlingue.

En 2016, le Musée de la Faïence de Quimper célébrait ses 25 ans d’existence. Son conservateur, Bernard Verlingue était invité pour cette occasion à l’émission « l’instant ».

2016 – Tébéo ©


#5 – Le grenier de la faïencerie HB-Henriot.

En 2008, un reportage présentait le grenier de la faïencerie HB-Henriot. On y découvre les plâtres ayant servi à la confection de pièces bien connues des amateurs de céramiques quimpéroises.

2008 – TF1 ©


Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Une semaine en vidéo, du 14 au 18 avril 2020 – Artiste.

Semaine artiste en vidéo, du 31 mars au 3 avril 2020.

Notre 4ème semaine en vidéo est dédiée aux artistes.


#1 – Yann KERSALÉ.

En 2013, l’artiste Yann Kersalé croise la route de la manufacture Henriot à Quimper. On retrouve dans cette collaboration sa recherche permanente autour de la lumière. Il crée des luminaires en s’inspirant des coiffes bretonnes.

France 3 ©


#2 – ALATO (Owen POHO & Brieg OLIVIER).

ALATO est un clin d’oeil à l’architecte/designer finlandais Alvar Aalto. Brieg Olivier et Owen Poho s’associaient en 2005 pour créer des articles contemporains pour la table et la maison. Ils présentent dans ce reportage la collection Erminig.

France 3 Bretagne ©


#3 – Pol Le MEUR.

Pour fêter les trois siècles de faïences à Quimper en 1990, l’artiste Pol Le Meur créa des sculptures géantes. Elles représentaient des éclats gigantesques de faïence quimpéroise. L’évènement s’intitulait : « les égarées du sablier » !


#4 – Hervé Le NOST.

Le sculpteur Hervé Le Nost travailla en résidence en 2015, au sein des ateliers de la faïencerie Henriot à Quimper. Il s’approprie les formes des vases Odetta, pour en réaliser des sculptures.


#5 – Mathurin MÉHEUT.

En décembre 2012, une exposition Mathurin Méheut ouvrit ses portes au Musée des beaux-arts de Brest. Elle s’intitulait « Dans le décor ! ». Elle permettait de découvrir les grands décors marins de l’artiste.


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