Les publications à paraître en cette fin d’année 2018.

Nous avons sélectionné pour vous, une liste de livres à paraître en cette fin d’année.


Jeanne MalivelLes actes de la journée d’étude Jeanne Malivel
Philippe Bonnet, Denise Delouche, Olivier Levasseur, Daniel Le Couédic, Françoise Le Goaziou, Philippe Le Stum, Bernard Verlingue
Préface Gwen Lecoin & Postface Jean-Michel Le Boulanger

Editeur ASIA (André Soubigou Impressions d’Arts) – Collection Jeanne Malivel

ISBN 978-2918202-30-1 – tarif 20 € – Paru en septembre 2018.

Le samedi 29 septembre 2018, l’association des Amis de Jeanne Malivel organisait une journée d’étude (programme). Elle se tenait dans l’auditorium du Musée départemental breton.
Les actes de ce colloque sont désormais disponibles chez l’éditeur ASIA. C’est le quatrième ouvrage publié sur l’artiste cette année. Les auteurs incontournables étaient réunis pour évoquer la vie et l’oeuvre de la cofondatrice du mouvement Ar Seiz Breur.
Ce livre est complémentaire du catalogue édité par notre association pour l’exposition du Musée de la Faïence de Quimper (lien).

MalivelPour l’occasion le Musée départemental breton avait agencé l’espace consacré aux Seiz Breur, par une présentation des oeuvres de Jeanne Malivel.


Méheut - Jean-HaffenLettres de Mathurin Méheut à Yvonne Jean-Haffen
« Je vous le dessine par la poste »

Denise Delouche, Anne de Stoop
Préface de Philippe Le Guillou

Editeur Ouest-France

ISBN 978-2-7373-7913-0 – tarif 30 € – Date de parution : 19 octobre 2018

Cette correspondance s’échelonne de 1926 à 1954. On connaît ainsi 1400 lettres auxquelles s’ajoutent près de deux cents cartes postales, le tout précieusement conservé par Yvonne Jean-Haffen dans sa propriété, aujourd’hui La Maison d’artiste de la Grande Vigne, léguée en 1987 à la Ville de Dinan. Mathurin Méheut détruisait les réponses de son élève, très chère égérie et active collaboratrice, ces échanges épistolaires ayant lieu à l’insu de Marguerite Méheut, l’épouse de l’artiste.
Les illustrations à la gouache sont d’une exceptionnelle qualité, l’image primant toujours sur le texte qui sert de toile de fond graphique.
Cette correspondance, établie par Denise Delouche et Anne de Stoop, en collaboration avec la conservation des musées de Dinan, a une valeur à la fois documentaire et esthétique remarquable. Elle est composée de 150 lettres choisies, et de nombreuses reproductions.


Pierre ToulhoatToulhoat, l’œuvre de métal
Armel Morgant

Editeur Locus Solus – Collection Beaux Livres

ISBN 978-2-36833-200-9 – tarif 25 € – Date de parution : 16 novembre 2018

Pierre Toulhoat (1923-2014) est connu pour sa collaboration avec la manufacture Keraluc. Armel Morgant avait publié la première biographie de l’artiste en 2007 aux éditions Coop-Breizh. Aujourd’hui, il s’attache à présenter son travail du métal.
Toulhoat créa un atelier de bijoux, après avoir collaboré avec la marque Kelt. Il travailla également pour la monnaie de Paris, et exécuta divers travaux (plaques, sculptures, un jeu d’échecs, …).

Musée de la faïence – L’exposition Jeanne Malivel à voir jusqu’à samedi (le Télégramme).

Bernard Jules Verlingue - Jeanne Malivel

Bernard Verlingue, conservateur du musée, entouré de mobiliers et d’impressions textiles de Jeanne Malivel.

Il reste peu de temps pour voir l’exposition temporaire du Musée de la faïence consacrée à Jeanne Malivel, « pionnière de l’art moderne breton ». Ouverte depuis la mi-avril, elle ferme ses portes samedi. Neuf mille personnes ont déjà poussé la porte du lieu à Locmaria. Elle devient donc l’exposition la plus fréquentée depuis la réouverture du musée en 2011.

« Artiste essentiellement bretonne, elle a travaillé à la rénovation de la culture celto-bretonne avec la volonté de faire des créations modernes pouvant fournir un travail aux jeunes filles pour leur éviter d’aller faire les bonnes à Paris. Avec René-Yves et Suzanne Creston, elle est à l’origine du mouvement des Seiz Breur », rappelle Bernard Verlingue (ici en photo), le conservateur du musée.

Née à Loudéac le 15 mai 1895, Jeanne Malivel devait décéder de maladie à Rennes à l’âge de 31 ans. « Elle n’a pratiquement pas fait de faïence, on m’a dit que l’exposition n’allait pas marcher. Au contraire cela m’a changé de la routine et m’a encouragé à faire l’exposition avec l’aide de l’association des Amis de Jeanne Malivel. Elle a été une découverte, notamment pour les visiteurs étrangers. C’est une expérience heureuse, à reproduire, elle a ouvert des horizons nouveaux ».

Des centaines de réalisations

Impressions textiles, mobiliers, cahiers de dessins, gravures sur bois dont des dessins originaux qui ont servi à faire les gravures de « L’histoire de notre Bretagne », faïences, dont le service octogonal, médaille d’or à l’exposition universelle de 1925, la statue la Sainte-mère de Dieu… Le musée présente une centaine de réalisations de l’artiste ainsi que des créations réalisées par Henriot d’après des projets de Jeanne Malivel. Il expose aussi des broderies réalisées par l’école de Pascal Jaouen, inspirées de motifs de l’artiste.
Bernard Verlingue a retenu le thème de l’exposition temporaire 2019 : « Quand les brodeurs inspirent les faïenciers » va montrer les liens entre les costumes et la faïence.

Pratique
Musée de la faïence, rue Jean-Baptiste-Bousquet, quartier de Locmaria, De 10 h à 18 h. Entrée : 5 €.

Publié le 27 septembre 2018 – Le Télégramme ©

L’expo Jeanne Malivel a fait le plein (Ouest-France).

Jeanne Malivel

Cet été, Jeanne Malivel a séduit un large public.

Jusqu’au samedi 29 septembre, il est possible de visiter l’exposition Jeanne Malivel au Musée de la faïence à Quimper. Le public a aimé.

Avec 9 000 visiteurs environ, l’exposition temporaire du Musée de la faïence de Quimper (Finistère) a été un succès. Les derniers chiffres enregistrés l’indiquent avant même la fermeture du musée, samedi 29 septembre à 18 h. C’est la fréquentation la plus importante depuis 2011, date de réouverture du musée.

« Pour moi, cette exposition consacrée à Jeanne Malivel était une évidence, confie Bernard Verlingue, conservateur du musée. Certains ne partageaient pas mon point de vue. Parce que Jeanne Malivel avait finalement assez peu de liens avec l’univers de la faïence. »

Morte jeune, Jeanne Malivel a laissé derrière elle de nombreux projets. L’exposition donne aussi à voir du mobilier, des gravures, de la broderie. « Cette expo illustre bien le fait que le musée peut s’ouvrir à d’autres formes d’art. Nous l’avions déjà fait… »

« Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers »

Les retours du public illustre bien l’intérêt suscité par la trajectoire de Jeanne Malivel. « Beaucoup de visiteurs, notamment étrangers, ont réagi positivement. D’une façon générale, tout public confondu, Jeanne Malivel était assez peu connue. » Excepté en juillet, assez calme, le flot des visiteurs a été important en mai et juin, encore plus important en août. Et septembre termine en beauté la saison du musée.
Bernard Verlingue réfléchit déjà à la prochaine exposition qui sera lancée en avril 2019. Sur sa table de travail, un livre signé René-Yves Creston, « Le costume breton ». « Une réédition de fascicules édités à partir de 1953… » Avec humilité, Bernard Verlingue se plonge dans cette somme. « Les évolutions du costume breton ont été très variées… »

C’est justement l’impact de ces ornements sur le travail des faïenciers que présentera la prochaine exposition. « Le thème sera quand les brodeurs inspiraient les faïenciers… Il y a du travail ! » Les motifs de broderie sont omniprésents avec des variantes multiples. « Je devrai opérer une sélection rigoureuse car la matière ne manque pas ! » prévient Bernard Verlingue.

Musée de la faïence, rue Jean-Baptiste-Bousquet à Quimper. Ouvert jusqu’à samedi. Tous les jours de 10 h à 18 h. Entrée : 5 € (adulte).

Publié le 27/09/2018 – Ouest-France ©

Don et dédicaces d’Anthony Graviano (le télégramme).

Anthony Graviano & Judy Datesman

Anthony Graviano et Judy Datesman, au Musée départemental breton, devant l’une des deux vitrines exposant une partie des œuvres de Paul Fouillen données par le collectionneur américain. (Le Télégramme – Jacky Hamard).

Grand collectionneur des œuvres de Paul Fouillen, Anthony Graviano était en séance de dédicaces, ce samedi après-midi, au Musée breton, pour la sortie de son livre consacré au céramiste. Une séance qui avait été précédée par un don au Musée départemental de l’essentiel de la collection privée de cet Américain vivant près de New York.

Tony Graviano est à Quimper ce week-end à l’occasion de la réunion annuelle du Quimper club international, les collectionneurs de faïence quimpéroise, présidée par Judy Datesman. Ce club existe depuis une vingtaine d’années et connaît là son troisième rassemblement à Quimper.

Depuis 25 ans, Anthony Graviano collectionne les œuvres de Paul Fouillen. Sur la centaine de pièces dont il a fait l’acquisition, il s’est surtout concentré sur la période HB allant de 1922 à 1928 pour exprimer son intérêt pour l’art déco.

« Pour Anthony Graviano, c’est une fin d’époque, il a toujours considéré que la collection devait revenir à Quimper », traduit Judy Datesman. Cette année, il a ainsi fait don de quelque 80 pièces sur la centaine de sa collection. Trente sont d’ailleurs actuellement exposées au musée. Ce don vient compléter la collection du musée consacrée au céramiste qui portait jusqu’à présent plus sur la période postérieure à HB.

Cinq cents photos en couleur

Cette fin d’époque se traduit aussi par la sortie du livre réalisé par Anthony Graviano sur le céramiste. Quatre ans de recherche lui ont permis de répertorier 300 œuvres présentant 500 photographies en couleur. Ce livre, en français et en anglais, qu’il a dédicacé ce samedi, reprend par chapitres les différents axes de la création de Paul Fouillen.

Publié le 22 septembre 2018 – Le Télégramme ©


Paul FouillenPaul Fouillen : Les Années HB Quimper / The HB Quimper Years (1922-1928)

par Tony Graviano (traduction Judy Datesman).

Edité et distribué par : jd etc – 224 pages (français et anglais)

ISBN 9782955134429 – 40 €

Plus d’informations sur le blog : paulfouillenhbquimper.blogspot.com

 

Journée d’étude Jeanne Malivel à Quimper le 29 septembre 2018.

L’association des amis de Jeanne Malivel organise le samedi 29 septembre 2018, au Musée départemental breton une journée d’étude.

exposition thématique 2018 du Musée de la Faïence de Quimper.

Jeanne Malivel – Le Vieil arbre – 1922 – Gravure sur bois de fil (H. 21 ; L. 15 cm) – Monogramme JM sur le bord gauche – Signée Malivel J., sur le bord droit 19/25 (Collection particulière).

Ce colloque réunit les plus grands spécialistes de l’artiste, et se tiendra en clôture de l’exposition du Musée de la Faïence de Quimper.

Le programme est le suivant :

  • Daniel Le Couédic (professeur émérite Institut de Géo architecture – UBO) – « Jeanne Malivel: les sources confluentes de son engagement ».
  • Denise Delouche (professeur émérite à l’université de Rennes) – « Maurice Denis, préfacier de Jeanne Malivel ».
  • Philippe Le Stum (directeur du Musée départemental breton) – « De quelques gravures sur bois de Jeanne Malivel ».
  • Philippe Bonnet (conservateur en chef du patrimoine, Région Bretagne) – « Les Seiz Breur et l’art sacré: le couvercle des fonts baptismaux de Quintin ».
  • Olivier Levasseur (auteur du livre Jeanne Malivel aux éditions Coop Breiz) – « Ameublement et textiles de Jeanne Malivel ».
  • Bernard Verlingue (directeur du Musée de la Faïence) – « Jeanne Malivel, les arts de la table ».
  • Françoise Le Goaziou (auteur d’ouvrages publiés sur l’artiste par l’association des amis de Jeanne Malivel) – « Une si belle âme : L’œuvre religieuse de Jeanne Malivel ».
  • Gwen Lecoin (présidente de l’association Jeanne Malivel) – « Projets autour de l’œuvre de Jeanne Malivel ».

Les actes de la journée seront prochainement édités par l’association des amis de Jeanne Malivel. Nous vous en parlerons bientôt.