Parution de la Gazette n°52.

L’association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper vient de faire paraître sa revue du 1er semestre 2023.

Notre bulletin prend ses quartiers à Plougastel. M. Pascal Malleron fait partager sa passion pour la faïence de Quimper et pour ce terroir à l’extrême limite de la Cornouaille.
Il réalise une description des pièces en céramique, avec son regard de spécialiste du costume breton de la presqu’île.

Le second article est consacré à la production de la Faïencerie de la Madeleine (Boulogne-sur-mer), qui a été décorée à Quimper.
M. Jacques Brénéol récapitule l’histoire de la Manufacture de la Madeleine exploitée par Jules Verlingue, jusqu’en 1913 et ces relations avec Quimper.

Le sommaire est complété par des sujets sur le « Parcours faïencier », sur une étude pour un décor d’assiette de Jim E. Sévellec et sur l’exposition 2023 du Musée.

Vous pouvez consulter le sommaire de la Gazette n°52.

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°52

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Le suivi rédactionnel de la Gazette est assuré par Philippe Théallet et Antoine Maigné.

2023 – Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Gazette des Amis du Musée & de la Faïence n°52 1er semestre 2023

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°52

Brochure de 16 pages (couleur, paginé) – ISSN 2260-2844

Sommaire :

  • ÉditorialLe conseil d’administration (p 1).
  • Faïence, costumes et tradition… la passion de Plougastel Pascal MALLERON (p 2 à 5).
  • Sur la production de la Faïencerie de la Madeleine (Verlingue-Boulogne-sur-Mer) de pièces à destination de la Faïencerie de la Grande Maison HB QuimperJacques BRÉNÉOL (p 6 à 11).
  • Projet de « Parcours Faïencier » pour les 30 ans de l’association (1993-2023)Guenhaël Le MOING (p 12 à 14).
  • Jim E. Sévellec : une étude pour un décor d’assiette ? Jean-Paul ALAYSE (p 15).
  • Exposition temporaire du mardi 11 avril au samedi 30 septembre 2023 (p 16).

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers.

Catalogue 2019 - Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers.
  • 2019 – Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers

(catalogue de l’exposition – 15 Avril au 28 septembre 2019)

Sous la direction de Bernard Jules VERLINGUE (Jérémy VAROQUIER, notices : Pascal JAOUEN, Alain Le BERRE, Mick NÉDÉLEC, photos : Bernard GALÉRON).

Une des particularités des costumes de Bretagne est la richesse des couleurs des broderies ou des motifs traditionnels qui les ornent. Les faïenciers quimpérois ne sont pas restés insensibles à ce phénomène et ont largement puisé dans ce fonds quasi inépuisable pour décorer leurs pièces. Il s’agit là d’une démarche, certes d’esthétisme pur, mais également une volonté active de retrouver d’authentiques racines bretonnes, s’inscrivant ainsi dans la revivification d’un art décoratif moderne, cher aux Seiz Breur.

La période de l’entre-deux-guerres voit, dans les campagnes, la désaffection du costume traditionnel mais, parallèlement, de nombreux contemporains s’intéressent à cette culture et tentent de la valoriser. L’Union Régionaliste Bretonne luttera pour un maintien, très conservateur, des modes locales. Plus tard, René-Yves Creston portera un regard ethnographique sur ce costume, suivi dans ce domaine par d’autres artistes comme Robert Micheau-Vernez.

Dès 1918, la manufacture HB crée le décor «broderie», technique nouvelle qui permet de retrouver la notion de relief, mettant en avant la richesse du travail des brodeurs. L’atelier de Pierre Poquet en est l’illustration. Les chefs d’atelier ayant un droit de création, naîtront ainsi de nombreux décors, particulièrement variés, reprenant principalement les motifs bigoudens mais aussi les éléments floraux du costume de Fouesnant. Jean Caër restera plus traditionnel dans le traitement de ses compositions, osant toutefois des emplois de couleurs audacieux.

29,7 x 21 cm – 84 pages – ISBN 2-914009-40-2 – tarif 20 €

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

De la broderie au Musée de la faïence (Le Télégramme).

Bernard Jules Verlingue
L’exposition réalisée sous la direction de Bernard Verlingue ouvre ses portes ce lundi.

Le Musée de la faïence consacre sa nouvelle exposition d’été aux liens entre brodeurs et faïenciers. Intitulée « Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers », elle ouvre ses portes, ce lundi, sur les bords de l’Odet.

Le regard de Bernard Verlingue s’illumine à l’évocation de la pièce d’étoffe brodée, retrouvée dans un vieux bureau stocké au sous-sol de la Faïencerie HB, il y a quelques années. La pièce de costume bigouden soigneusement conservée appartenait à René-Yves Creston, l’un des chefs d’atelier de la faïencerie, dont le conservateur du Musée de la faïence a été le directeur technique.

Ce lien étroit entre faïence de Quimper et broderies des costumes ne saute pas toujours aux yeux. « Il y a des gens fascinés par ce travail, propriétaires de grosses collections, qui n’avaient pas fait le rapprochement », s’étonne encore le conservateur du musée. Une influence loin d’être négligeable à l’origine de la nouvelle exposition d’été présentée à compter de ce lundi, à Locmaria.

60 ans de production

Une aventure débutée à Paris. « Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, mon grand-père était le chauffeur d’un général de l’État-major qui aimait la marche », raconte Bernard Verlingue. Une partie de son temps libre, il le passait à la manufacture de Sèvres. Alors associé dans une faïencerie à Boulogne, Julien Verlingue apporte de nouvelles techniques de décoration à Quimper : les cloisonnés, les tubés et la barbotine.

Des techniques qui vont permettre la reconstitution ou la création de décors. Charles Trautmann y intégrera les décors de broderie à l’origine d’une importante production au succès considérable. Produites dès 1920, notamment pour les grands magasins parisiens, ces faïences sortiront des ateliers quimpérois jusqu’en 1980.

Peu connu du grand public

Les motifs de Douarnenez, Pont-Aven, Quimper, Plougastel et surtout du Pays bigouden ont donné lieu à une multitude de pièces. « C’est la Bigoudénie qui influence les faïences de Quimper », y compris de décors au pinceau. Une production malgré tout peu connue du grand public.

Pour mettre en valeur les quelque 150 pièces ressorties des collections du musée pour l’occasion, Bernard Verlingue s’est rapproché de l’école de broderie voisine de Pascal Jaouen et de l’antiquaire douarneniste Alain Le Berre. Leurs prêts de pièces de costumes permettent de mieux comprendre le travail des peintres des faïenceries quimpéroises. Les chefs d’ateliers ont notamment réalisé de nombreux plats, dont le plus grand dépasse le mètre de diamètre. Ces pièces étaient souvent achetées à l’usine par les artistes. À l’image de Pierre Poquet dont la femme les revendait dans sa boutique.

Vases ou personnages signés Micheau-Vernez ou Kervella complètent l’exposition. Ils sont à découvrir jusqu’à la fin de l’été au Musée de la faïence.

Pratique
Exposition « Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers », du 15 avril au 28 septembre, au Musée de la faïence de Quimper, rue Jean-Baptiste-Bousquet. Ouvert du lundi au samedi, de 10 h à 18 h, sans interruption. Fermé les dimanche et jours fériés. Entrée : 5/4/3 €, gratuit jusqu’à 6 ans.

Publié le 15 avril 2019 par Jean Le Borgne – Le Télégramme ©

Recherches sur Robert Micheau-Vernez.

Robert Micheau-Vernez.
Groupe Les trois âges du costume bigouden, manufacture Henriot, 1941.

Dans le cadre de la rédaction d’un nouvel ouvrage sur les faïences de Robert Micheau-Vernez, les auteurs sont à la recherche de toute pièce atypique, originale… et, bien évidemment, des pièces uniques (plats et vases) créées par l’artiste. nous vous remercions vivement pour votre aide !

Adresses de contact :

Mikaël Micheau-Vernez (02 97 05 72 20 – micheau-vernez@wanadoo.fr) ou Philippe Théallet (06 61 79 40 69 – philippe.theallet@laposte.net).