Les adhérents vont recevoir très prochainement la dernière Gazette des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper.
Vous retrouverez au sommaire, un article sur les productions des faïenciers pour la gare de Quimper, ainsi qu’un sujet sur la technique de fabrication du décor en réserve (« décor délaqué »).
Notre bulletin rend un hommage au commissaire-priseur de Brest : Gilles Grannec, qui nous a quittés tragiquement l’année dernière.
Enfin, vous pourrez découvrir un texte sur les affiches du festival de « Cornouaille », pour son centenaire et une présentation de l’exposition 2024 du Musée de la Faïence de Quimper : « Trésors cachés ».
En adhérant à l’association, vous recevrez nos deux Gazettes semestrielles et vous contribuerez à la valorisation du patrimoine de la ville de Quimper (lien adhésion).
Le suivi rédactionnel de la Gazette est assuré par Philippe Théallet et Antoine Maigné.
Une collection de faïences de Quimper inspirées par l’art colonial sera dispersée, ce samedi, par la société Thierry-Lannon à Brest.
En attendant la grande vente de tableaux du 12 décembre, la société de ventes Thierry-Lannon propose une vente artistique, ce samedi 5 décembre, comprenant un peu moins de 400 pièces, parmi lesquelles une collection de douze faïences de Quimper réunies par l’antiquaire et expert Michel Roullot, décédé en 2012.
Trente ans pour réunir douze pièces
Michel Roullot était né l’année même de l’exposition coloniale qui s’est tenue en 1931, à Paris. Est-ce la raison pour laquelle il s’est passionné pour les faïences produites à Quimper à l’occasion de cet événement ? Parmi les douze pièces qui vont être dispersées, les deux Égyptiennes porteuses d’eau sont d’une modernité saisissante. Ce grès de la manufacture HB de Quimper est l’œuvre de François Victor Bazin (1897-1956), estimé de 10 000 à 15 000 €. « Bazin a fait trois versions de ce groupe, l’une de 90 cm est au musée de la faïence de Quimper, une autre plus petite fait 30 cm avec un seul sujet et il y a ce groupe intermédiaire de 45 cm qui est le plus rare, et d’une beauté transcendante qui traverse les styles », souligne Gilles Grannec, commissaire-priseur. Michel Roullot avait mis une trentaine d’années à réunir cette collection, qui comprend aussi des faïences de personnages africains de Gaston Broquet, chez Henriot, estimés à environ 1 000 €.
Un livre d’heures du XVe siècle
La vente commencera à 10 h, samedi, par une centaine de bijoux, puis de l’orfèvrerie. À partir de 14 h, place aux faïences, aux livres, dont un livre d’heures du XVe siècle, des meubles, dont un salon de Pierre Paulin, ou encore un tableau cubiste et africaniste de Raoul Hynckes.
En ce début de déconfinement, la salle des ventes pourra accueillir 30 personnes. La vente se déroulera en parallèle sur deux réseaux d’enchères en live, drouotonline.com et Interenchères.com.
La visite de l’exposition avant la vente, à partir de mercredi, sera limitée en temps et en nombre de personnes. Les conditions sont précisées sur le site de la société Thierry-Lannon.