Belle affluence pour l’exposition Esprits de Faïence !

Esprits de Faïence
Photographie Jérémy Varoquier.

Le cap symbolique des 10 000 entrées vient d’être franchi, ce 20 août dernier, pour l’exposition consacrée aux Vierges et saints en faïence de Quimper, dans le cloître de Sainte-Anne-d’Auray.

Fruit du partenariat entre l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés et Antoine Maigné, membre de notre association, elle permet de toucher un public nouveau et participe ainsi à la promotion de la faïence de Quimper sous les cieux morbihannais.

Le Musée de la faïence de Quimper participe bien sûr à l’événement.

Rappelons que l’exposition courre jusqu’au 7 novembre prochain et qu’à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, l’artiste Patrice Cudennec (faïences, peintures, vitraux, textiles…) sera présent le 19 septembre pour partager son expérience et ses créations.

L’entrée est libre, la participation étant laissée à l’appréciation de chacun. Un livret de 60 pages a également été édité.

Toujours dans le cloître, c’est aussi l’occasion de découvrir simultanément les vitrines du trésor, alimentées par les dons depuis des siècles, et l’exposition permanente consacrée à l’histoire du sanctuaire.
Trois expositions en une !

Ouvert tous les jours (10h30 – 13h00 et 14h30 – 18h00) jusqu’au 19 septembre.
Puis, du 21 septembre au 7 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 14h30 à 18h00
Le cloître est situé derrière la basilique
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Antoine Maigné ©

Un anniversaire plein de promesses au Musée de la faïence de Quimper (Le Télégramme).

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, prépare l’œuvre collective qui témoignera de ce 30e anniversaire.

Le Musée de la faïence, à Quimper, fêtera son trentième anniversaire, les 4 et 5 septembre. Invitée spéciale, Kathy Le Vavasseur, céramiste plasticienne, proposera une exposition d’une grande originalité. Elle animera des ateliers Totem et invitera le public à participer à la confection d’une œuvre commémorative.

Pour fêter les 30 ans du Musée de la faïence, à Quimper, les 4 et 5 septembre, Olivier Lapicque, graveur décorateur, a confectionné une affiche commémorative sur laquelle figurent les noms des différentes faïenceries qui ont fait, au long des siècles, évoluer l’art de la faïence à Quimper : Henriot, Fouillen, Porquier, Beau, Keraluc… Depuis 300 ans, les artistes n’ont cessé d’innover, de créer des décors, des pièces originales, collant à leur époque. Le Musée de la faïence en possède 500 dont certaines sont uniques. À la fin des années 1800, naît le style Quimper, emblème de la ville. Désormais, le petit breton est partout. En visitant le musée, on s’aperçoit de la richesse des formes, des couleurs, on est ici très loin du bol à oreilles qui résume pour certains la faïence bretonne.

« Kathy Le Vavasseur, une artiste d’aujourd’hui »

« Nous avons voulu, pour fêter dignement cet anniversaire, convier une artiste d’aujourd’hui à montrer et expliquer son œuvre », confie Jérémy Varoquier, assistant principal au musée. « Kathy Le Vavasseur est une artiste plasticienne, issue d’une triple culture : vietnamienne, italienne et française, s’inspire de ses multiples influences. Elle aime façonner de fines couches de terre qu’elle empile pour en faire de vivants rubans de tailles, de couleurs différentes. Au musée, elle disposera ces œuvres dans diverses pièces et l’une d’elles, conséquente, trouvera sa place dans la salle jouxtant l’Odet. Ce n’est pas un hasard !!! », avoue-t-il.

Rencontres et ateliers Totems

« Mes créations s’inspirent de la magie de la lumière sur les eaux des fleuves. Les eaux du Mékong ne sont jamais très loin de mes pensées », explique l’artiste qui reviendra sur ses créations, sur ses sources d’inspiration lors des rencontres prévues les 4 et 5 septembre (sur réservation). Entre 14 h et 15 h, elle animera des ateliers Totems au cours desquels elle empilera des pièces pour construire des œuvres inattendues. Huit participants pourront, à leur tour, construire leur propre totem (sur réservation). En passant, les visiteurs pourront aussi participer à une œuvre collective, véritable témoignage de cet anniversaire.

Le Musée de la faïence exposera les œuvres de Kathy Le Vavasseur du 4 au 19 septembre. Tout près, place du Stivel, le Festival de la céramique se tiendra les 4 et 5 septembre.
Pratique

Renseignements et réservations au 02 98 90 12 72, par mél. mfq4@musée-faience-quimper.com ou sur le site : www.musee-faience-quimper.com. Passe sanitaire exigé pour entrer au musée. Réservation obligatoire avant le 2 septembre.

Publié le 22 août 2021 – Le Télégramme ©

Reportage sur la journée « Pierre & Céramique » à Plougastel-Daoulas, le 22 août 2021.

L’association des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper participait le dimanche 22 août 2021 à Plougastel-Daoulas, à une journée de mise en valeur de la céramique.

Stand Plougastel

Le matin, nos bénévoles tenaient un stand au centre-ville. Nous présentions quelques statuettes en costume de Plougastel.

Les publications de l’association étaient proposées à la vente dans le cadre des animations de la ville, ayant pour thème « Pierre & Céramique ».

Jean-Paul Alayse

L’après-midi, nos adhérents guidaient les visiteurs du Musée de la Fraise et du Patrimoine, au sein d’une salle dédiée à la céramique quimpéroise.

Musée de la Fraise

Vous pouvez admirer quelques pièces dans ce reportage photographique.

Musée de la Fraise
Musée de la Fraise
Musée de la Fraise

Il est à noter que les peintures de Mary Piriou-Bazin (1881-1956) mettaient en valeur les faïences de Quimper, notamment « Le pardon de Plougastel » réalisé pour l’hôtel Ar Vro de Saint-Cast.

Musée de la Fraise
Musée de la Fraise
Musée de la Fraise

L’association remercie chaleureusement son président Jean-Paul Alayse et Pascal Malleron pour leur présence lors de cette manifestation.

Jean-Paul Alayse et Pascal Malleron

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Artiste peintre attaché à la baie de Douarnenez, René Quéré est décédé (France 3 Bretagne).

Décédé à l’âge de 89 ans, René Quéré a partagé à travers son œuvre picturale son attachement aux paysages bretons et aux travailleurs de la mer.

René Quéré
Le peintre René Quéré en 2008.

Né à Ploaré en 1932, le peintre René Quéré donnait à voir à travers sa peinture la vie des marins de la baie de Douarnenez, son port d’attache.

René Quéré
Marins aux pavillons, René Quéré.

Son œuvre, à la limite de l’abstraction, reconnaissable à ses aplats de couleurs et à ses silhouettes aux contours simplifiés, a fait l’objet de nombreuses expositions en France, en Belgique et en Allemagne, notamment d’une exposition à la galerie Françoise Livinec à Paris en 2008.

Peinture à l’huile et à l’acrylique, contraste du jaune des cirés et des bleus de la mer, traits au crayon gras soulignant les lignes de force de ses tableaux, René Quéré redonnait vie à cet univers des travailleurs de la mer qu’il avait côtoyé.

René Quéré sera inhumé ce samedi 21 août, après une cérémonie à 10h30 en l’église Saint-Joseph de Tréboul.

Publié le 18 août 2021 par Céline Serrano – France 3 Bretagne ©

Le peintre douarneniste René Quéré s’est éteint à l’âge de 89 ans (Le Télégramme).

Né à Ploaré en 1932, l’artiste-peintre douarneniste René Quéré s’est éteint, en début de semaine, à l’âge de 89 ans. Très attaché au territoire et au monde de la pêche, il était considéré par ses pairs comme un artiste de grand talent.

René Quéré
René Quéré devant la porte de son atelier de Tréboul, en 2001.

« Pour moi, c’était le meilleur peintre du coin » : le peintre douarneniste Charles Kérivel n’y va pas par quatre chemins à l’heure de décrire le travail de René Quéré. Ce dernier, artiste-peintre né à Ploaré il y a 89 ans, s’est éteint en début de semaine, à Douarnenez.

Issu d’une famille de marins-pêcheurs, son œuvre est « une chronique de la fin du monde de la pêche à Douarnenez », explique Françoise Livinec, galeriste d’art contemporain, qui expose régulièrement les œuvres de René Quéré à Huelgoat, où elle a créé l’École des filles. « Il a eu peur lors de son premier voyage en mer, d’autant qu’à cette époque, des récits effrayants d’hommes péris en mer circulaient dans de nombreuses familles à Douarnenez. C’est pour cela qu’il a toujours cherché à rendre hommage au monde de la mer dans ses peintures », poursuit la galeriste.

« Un génie de la peinture et des couleurs »

D’après elle, l’artiste douarneniste, passé par l’école des Beaux-Arts de Quimper dans les années 1950, éprouvait même une certaine forme de culpabilité à ne pas être devenu pêcheur, si bien qu’il n’a pas signé pas de son nom ses premières toiles. « Au lieu de mettre ses initiales, il a mis celles de sa femme, Henriette », indique Françoise Livinec, qui salue « un génie de la peinture et des couleurs, qui travaillait comme un peintre abstrait ».

« Quand on voit une peinture de René Quéré, on sait que c’est du René Quéré. »

« Son grand mérite, c’est d’avoir fait fi des remarques étonnées quant à sa palette de couleurs et son graphisme », estime Charles Kérivel, qui retient notamment de son œuvre « ses bleus, très profonds. Quand on voit une peinture de René Quéré, on sait que c’est du René Quéré ». Exposé à de nombreuses reprises en Bretagne comme à l’international, il a également réalisé, entre 1986 et 1988, les vitraux de la chapelle Saint-Jean, à Tréboul (quartier où il vivait), en compagnie du maître-verrier quimpérois Jean-Pierre Le Bihan.

« Un très grand céramiste aussi »

Outre la peinture, le Douarneniste, père de quatre enfants, excellait également dans le domaine de la céramique, apprise à la manufacture Keraluc, une faïencerie quimpéroise, aux côtés de Pierre Toulhoat, Jos Le Corre, Xavier Krebs et Paul Yvain. « C’était aussi un très grand céramiste, il faisait de très belles choses », salue Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence de Quimper, à qui René Quéré avait fait don d’une dizaine de céramiques et d’une huile sur panneau, en 2016. Deux entreprises bretonnes emblématiques, la Brittany Ferries et Armor Lux, avaient d’ailleurs fait appel à ses talents en la matière au début du XXe siècle.

Et si Charles Kérivel évoque un homme « un peu taiseux », Bernard Verlingue décrit « quelqu’un de contemplatif et d’assez extraordinaire ». Quant à Françoise Livinec, elle retient de lui ses talents d’enseignant d’art dans les écoles douarnenistes. « Tous les ans, nous recevons la visite d’anciens élèves à lui, très émus en découvrant ses toiles à l’école des filles », confie-t-elle. « Il a éveillé beaucoup de générations à l’art et à la peinture ».

Pratique

Les obsèques de René Quéré seront célébrées le samedi 21 août, à 10 h 30, en l’église Saint-Joseph de Tréboul.

Publié le 18 août 2021 par Dimitri L’Hours – Le Télégramme ©