Les expositions et les actualités à ne pas manquer cet été

Mis en avant

Retrouvez les petites actualités en lien, de près ou de loin, avec la faïence de Quimper lors de la pause estivale. N’oubliez pas nos trésors cachés !

Sur les pas de Yan’ Dargent

Le musée Yan’ Dargent de Saint-Servais (29) est à l’origine de la mise en place d’un parcours itinérant en Finistère pour commémorer le bicentenaire de la naissance de l’artiste. Quimper et Loctudy, avec le manoir de Kerazan sont les dignes représentant pour la partie sud du parcours qui vous emmènera aussi du côté de Saint-Servais, Brest, Landerneau, Morlaix et des rives de la Manche….

Toutes les informations et la carte sur le dépliant à télécharger -> Parcours Yan’ Dargent

La mer à l’honneur à la médiathèque de Locoal-Mendon

Comme tous les ans, quelques Amis et collectionneurs de Quimper mettent en avant une partie de leur collection à Locoal-Mendon. Pour cet été, la mer est à l’honneur et une jolie sélection n’attend plus que vous…

Trois générations d’artistes

Taburet, un nom qui vous dira forcément quelque chose… Sachez que Marjatta Taburet, sa fille Florence et son petit-fils, Corentin Canesson exposent sous le même toit à la galerie Artem à Quimper cet été. Grand-mère, mère et fils réunis autour de la peinture.

Corentin Canesson, artiste, expose ses travaux à la galerie Artem, à Quimper (Finistère) avec sa mère, Florence, et sa grand-mère, Marjatta Taburet. | OUEST-FRANCE

Bel été à vous ! Il devrait arriver 😉

Exposition « Marjatta & Jean-Claude Taburet – du légendaire celte à la délicatesse finlandaise ».

Une petite séance de rattrapage pour les rares amateurs qui n’auraient pas visité l’exposition « Marjatta & Jean-Claude Taburet, du légendaire celte à la délicatesse finlandaise », au Musée de la Faïence de Quimper, cette année.
Nous vous proposons une vidéo qui synthétise le parcours de cette exposition.
Si vous n’avez pas pu vous y rendre, vous pouvez toujours vous procurer le catalogue de l’exposition, publié par notre association ! (lien)

2023 – Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

L’œuvre aux mille facettes de Paul Moal (Côté Quimper).

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier présente l’exposition Paul Moal au musée de la faïence.

Le musée de la faïence expose les œuvres du quimpérois Paul Moal tout au long du mois de septembre. Des visites et ateliers gratuits sont organisés pour les Journées de patrimoine.

Jusqu’au 30 septembre, c’est l’artiste quimpérois Paul Moal qui est à l’honneur au musée de la faïence de Quimper. Céramiques colorées mais aussi huiles sur toiles et tableaux à partir d’affiches et de publicités lacérées : le travail original de l’artiste aux mille facettes recèle des trésors cachés qui ne demandent qu’à être découverts. Les animaux, la pêche, mais aussi l’Afrique sont pour lui autant de sources d’inspiration.

Parallèlement, les œuvres de Marjetta et Jean-Claude Taburet sont encore exposées. De la céramique et des sculptures, des paysages, retraçant le parcours d’un couple hors du commun uni par une même passion.

Pour les Journées du patrimoine, des visites guidées gratuites sont organisées, ainsi que des ateliers. « Ce sont des temps conviviaux, seul, en famille ou entre amis pour découvrir la céramique, explique Jérémy Varoquier, assistant du conservateur. Avec une boule d’argile autodurcissante, chacun crée un plat qu’il décore ensuite avec tampons et emporte pièces. » Une expérience qui a déjà été menée durant la nuit des musées.

« Pour les Journées du patrimoine, le but est aussi de faire découvrir le musée aux Quimpérois, de faire prendre conscience de l’aspect très actuel de ces pratiques artistiques. La faïencerie de Quimper ne doit pas se limiter à l’image du petit breton », estime Jérémy Varoquier.

Exposition jusqu’au 30 septembre au musée de la faïence, 14, rue Jean-Baptiste Bousquet. Visites guidées samedi à 11 h, 14 h 30, 15 h 30, dimanche à 11 h et 14 h 30. Ateliers à 11 h, 14 h et 16 h. Réservation sur www.musee-faience-quimper.com C’est gratuit pendant les Journées du patrimoine. Une rencontre avec Paul Moal sera organisée le 30 septembre à 14 h 30.

Publié le 13 Septembre 2023 par Denise MARÉCHAL – Côté Quimper ©

Le Musée de la faïence cherche des mécènes (Ouest-France).

Le Musée de la faïence ne pourrait pas vivre sans le mécénat, qui représente 60 % des 200 000 € de son budget annuel. Mais soutenir la structure peut aussi se décliner sous d’autres formes.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, assistant principal de Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence à Quimper (Finistère), derrière Abysse, la nouvelle sculpture que l’artiste Raymond-Louis Quillivic donne au musée.

Dans son écrin niché dans le quartier de Locmaria à Quimper, le musée de la faïence invite à découvrir un art trop souvent – et injustement – résumé à une assiette aux motifs bleus et jaunes accrochée à un mur. Les visiteurs y sont de plus en plus nombreux : en 2022, ils ont été 13 000 d’avril à septembre, pendant les six mois d’ouverture.

« On fait attention à chaque dépense »

Une reconnaissance pour le travail de la petite équipe : Bernard Verlingue, conservateur, Jérémy Varoquier, assistant principal, et Isabelle Dubourg, guide. Pour faire vivre ce lieu, ils font tout eux-mêmes ou presque : « On rationalise au maximum et on fait attention à Chaque dépense », Jérémy Varoquier. Car le musée est une structure privée et non publique (1).
Alors, pour boucler son budget annuel de « 200 000 € », il lui faut trouver des financements. « 40 % » de cette somme provient de billetterie, les 60 % restants du mécénat. Entreprises. particuliers… Ils sont au total une cinquantaine à aider financièrement le musée. Un généreux soutien qui est, en grande partie, défiscalisable.
Indispensable sous forme d’espèces sonnantes et trébuchantes, mécénat peut aussi prendre d’autres formes, bien moins connues. « II peut s’agir d’un apport de compétences pour, par exemple, animer un atelier pour enfants. D’un peu de temps pour donner un coup de main pour faire quelques travaux. Ou encore d’un don en nature : on a par exemple besoin de nouveaux bancs, notre clim est vieillissante… », invite Jérémy Varoquier.
Comme chaque année, les mécènes seront réunis lors d’une soirée, demain, Ils découvriront, à cette occasion. une nouvelle œuvre exposée depuis quelques jours, Abysse, sculpture de grès chamotte née de l’imagination et des mains de Raymond-Louis Quillivic.
Le peintre et céramiste, installé à Pont-Croix, s’est proposé d’en faire don au musée. Blanches, avec ses formes arrondies et quelques pointes de couleurs, elle rend hommage a l’artiste Yves Tanguy. Afin d’assurer une meilleure visibilité au musée, Jérémy Varoquier ne manque pas d’idées « Pourquoi ne pas, par exemple, imaginer un tracé au sol, entre le centre-ville et Locmaria, qui guiderait les pas des visiteurs jusqu’ici ? Cela existe dans d’autres villes… » L’appel du pied à la collectivité est relancé.

Publié le 5 septembre 2023 – Rose-Marie DUGUEN – Ouest-France ©

(1) Seule une subvention de 1 400 € est versée, non pas au musée, mais à l’association des Amis du musée et de la faïence de Quimper, pour le catalogue de la nouvelle collection, chaque année. Environ 10 % du coût total de production du catalogue.


Lapins, marins : les œuvres de Paul Moal à voir et à acheter.

Le musée de la faïence fermera ses portes, comme chaque année, quand l’automne pointera le bout de son nez. Mais d’ici le 30 septembre 2023, les visiteurs peuvent découvrir les créations de Paul Moal.

Paul Moal
En ce mois de septembre 2023, le musée de la faïence à Quimper (Finistère) expose des œuvres de Paul Moal.

Peintre et céramiste, attiré par le monde du travail et notamment les marins-pêcheurs, le Quimpérois propose des sculptures et toiles « cubistes, modernes, colorées », apprécie Jérémy Varoquier, assistant principal de Bernard Verlingue, le conservateur du musée. Le monde étant petit, c’est avec Marjatta Taburet – artiste elle aussi quimpéroise, mise à l’honneur avec son mari dans l’exposition annuelle du musée – que Paul Moal s’est initié à la céramique.
L’occasion de pousser de nouveau la porte du musée pour ceux lui y sont déjà venus ou d’y faire un saut pour ceux qui n’auraient pas encore vu ses collections. Il est même possible de repartir avec l’une des créations de Paul Moal : « faut compter environ 300 €, pour les premières pièces de faïence, à 2 000 € ou 2 500 € pour les bronzes et les huiles sur toile grand format », indique Jérémy Varoquier.

Jusqu’au 30 septembre, du lundi au smnedi, de 10 h à 18 h, au 14, rue Jean-Baptiste Bousquet, 5 €, 4 € de 17 à 25 ans, 3 € de 7 à 17 ans, gratuit pour les moins de 7 ans.

Publié le 5 septembre 2023 – Rose-Marie DUGUEN – Ouest-France ©

À Quimper, la faïence, c’est tout une histoire ! (Ouest-France).

Le musée de la faïence, situé au bord de l’Odet dans le quartier de Locmaria à Quimper (Finistère), retrace l’histoire de cet art typique de la région.

300 ans d’histoire
À Locmaria, le musée de la faïence de Quimper revient sur 300 ans d’histoire de cet artisanat.

Entre avril et septembre, quand il pleut à Quimper (Finistère), le musée de la faïence se remplit. Installé sur les berges de l’Odet, dans le quartier historique de Locmaria, il renferme un trésor : 300 ans d’histoire de la faïence y sont conservés. Des petites pipes en terre, premières faïences quimpéroises, aux œuvres contemporaines de Marjatta et Jean-Claude Taburet, on embarque dans le monde raffiné et coloré de la faïence quimpéroise.

La faïence, c’est que le bol breton ?

Avec ses deux oreilles qui préservent les doigts de la brûlure et le prénom calligraphié pour ne pas se l’échanger, le bol breton est l’identité de la capitale de Cornouaille. Mais cet élément de vaisselle où est peint le célèbre petit breton fait partie d’une grande famille de faïence. « À partir du bol, on a décliné des petits plats, des assiettes, des beurriers, des pots de chambre… Et tous les petits bretons ont été repris », énumère Isabelle Dubourg-Gautier, guide du musée. Le bol reste l’élément de vaisselle qui a traversé les siècles.

Le style de Quimper, c’est quoi ?

Connu pour ses grosses fleurs « à la touche », appelées ainsi parce qu’elles sont peintes à la main, le style de Quimper est connu pour ses traditionnelles couleurs de vaisselle : le rouge, le jaune et le bleu. Pourtant, c’est bien plus que ça. « Ce qui nous amène au style de Quimper, c’est le patrimoine d’ici, commence la médiatrice. Les faïenceries vont s’inspirer du costume breton brodé, et créer des décors perlés, Retrace-t-elle, en désignant une grande jarre colorée de vert, jaune, violet, où des spirales sont décorées de perles blanches. On va faire comme un pâtissier, rajouter des gouttelettes et des traits d’émail et de peinture pour donner un effet de broderie. »

Les pipes des marins.
Les pipes des marins.

Quand cet artisanat s’est-il installé à Quimper ?

La faïence arrive du sud de la France à la fin du XVIIIe siècle, avec un maître pipier originaire de Marseille. Jean-Baptiste Bousquet, de son nom, s’installe au prieuré de Locmaria, où il confectionne des petites pipes en terre, qu’il vend ensuite aux marins. L’artisan transmet son savoir-faire aux dames du prieuré, installant de façon pérenne la faïence à Quimper.

Comment se fabrique la faïence ?

Si les premières confections se font à la main, rapidement des méthodes se développent pour rendre la fabrication plus simple et efficace, comme l’utilisation de moules en plâtre.
On y verse de l’argile, et une fois que la pâte a pris la forme souhaitée, on l’enfourne pendant douze heures à 1 040 °C, puis on la laisse refroidir douze heures dans le four. « L’enfourneur est la personne la Plus importante de la manufacture. Rien qu’à l’œil, en regardant à travers la vitre, il est capable de dire si le four est à bonne température », souligne Isabelle Dubourg-Gautier.

Le style quimpérois
Le style quimpérois, c’est une faïence colorée, sertie de petite perles blanches rappelant la broderie des costumes bretons.

Henriot, seul maître de la faïence c quimpéroise ?

Si Henriot-Quimper est aujourd’hui la plus célèbre fabrique de Quimper, de nombreuses faïenceries se sont installées dans la ville au fil des siècles. D’ailleurs, cette dernière ne fut pas la première arrivée dans la ville.
Dans les années 1880, alors que la faïence de la famille de Jean-Baptiste Bousquet connaît le succès, elle décide de fonder la faïencerie HB (Hubaudière Bousquet) pour éviter les copies.
En 1891, Henriot est créée. « Au début, le sigle de Henriot était HR, pour rappeler la faïencerie HB et profiter de son succès », raconte la médiatrice. Un siècle plus tard, dans les années 1980, le nouveau dirigeant de Henriot rachète la maison HB, et devient HB-Henriot. Les deux autres célèbres faïenceries de Quimper, désormais disparues, sont Porquier-Beau et Keraluc.

La faïence, un truc de vieux ?

La vaisselle de faïence, typique des maisons anciennes ? Détrompez-vous. Au travers du regard du couple d’artistes faïenciers Marjatta et Jean-Claude Taburet, dont les œuvres sont exposées jusqu’au 30 septembre, au Musée de la faïence de Quimper, cet art reprend un coup de jeune. Elle vient de Finlande, lui de Mayenne. Ensemble, ils s’installent à Quimper.
Avec ses grosses fleurs aux couleurs vives, le style de Marjatta est vivant et joyeux. Le couple représente, chacun à sa manière, les légendes bretonnes comme celle de la ville d’Ys, en gardant leur griffe contemporaine.

Jusqu’au samedi 30 septembre, du lundi au samedi, de 10 h à 18 h, sans interruption, au 14, rue Jean-Baptiste Bousquet. Entrée : 5 €, 4 € de 18 à 25 ans, 3 € de 7 à 17 ans, gratuit pour les moins de 7 ans. Visites commentées, les lundis et mercredis, de 15 h 30 à 16 h 30.

Publié le 21 août 2023 par Marine LEBEGUE – Ouest-France ©