L’association des Amis du musée et de la faïence fête ses 30 ans (Le Télégramme).

Faïence et céramique passionnent toujours les adhérents des Amis du musée et de la faïence. Pour les 30 ans de l’association, leurs propres pièces seront au cœur de l’expo 2024.

Jean-Paul Alayse
Jean-Paul Alayse a été réélu président de l’association, qui compte 150 adhérents.

L’association des Amis du musée et de la faïence de Quimper fête, cette année, ses 30 ans. Pour honorer cet anniversaire, le Musée de la faïence a décidé de leur faire une surprise. La prochaine expo, d’avril à septembre 2024, portera sur les trésors que détiennent les adhérents. « Nous les invitons à sortir leurs plus belles pièces afin de les montrer au grand public », explique Jean-Paul Alayse, qui vient d’être réélu président de l’association qui compte 150 adhérents.

Une cartographie collaborative

Les propriétaires devront rédiger un texte pour expliquer pourquoi il s’agit d’une de leurs plus belles pièces, que ce soit pour sa valeur sentimentale ou historique. « C’est une initiative qui plaît beaucoup aux adhérents. Il faut savoir que la majorité d’entre eux prête déjà régulièrement leurs faïences ou céramiques pour des expos au musée, précise Jean-Paul Alayse. Ils aiment partager leur passion et en sont fiers ». L’actualité des Amis du musée et de la faïence, c’est aussi le parcours faïencier. Ce projet est né en 2018 mais a vécu une mise en sommeil forcée, à cause de la pandémie. Quelle meilleure occasion que les 30 ans de l’association pour lui donner l’impulsion finale ? Ils ont recensé les faïences et céramiques se trouvant dans l’espace public, celles qui ornent des maisons, des monuments mais aussi celles qui se trouvent dans des lieux recevant du public, comme des musées ou des mairies. « Tous ces sites ont été identifiés sur une cartographie collaborative. Nous en avons référencé 170 à travers le monde, même si la majorité se trouve à Quimper (78 sites) », précise Guenhaël Le Moing, vice-président de l’association. Pour ceux qui n’auraient pas la possibilité de voyager, le parcours quimpérois mènera les visiteurs de Locmaria à la gare. À noter qu’il est toujours possible d’identifier une nouvelle pièce à intégrer sur la cartographie.

Quimper Céramique, les 2 et 3 septembre

Les Amis du musée et de la faïence de Quimper s’activent aussi à la préparation de leur participation au prochain festival Quimper Céramique, les 2 et 3 septembre, dans le quartier Locmaria. Suivront deux événements, les Journées européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre, et le Salon des antiquaires de Quimper, du 11 au 13 novembre, au parc des expositions.

Pratique

Site de l’association Les Amis du Musée et de la faïence de Quimper : amis-museefaience-quimper.fr

Publié le 24 août 2023 par Johanne Bouchet – Le Télégramme ©

À Quimper, la faïence, c’est tout une histoire ! (Ouest-France).

Le musée de la faïence, situé au bord de l’Odet dans le quartier de Locmaria à Quimper (Finistère), retrace l’histoire de cet art typique de la région.

300 ans d’histoire
À Locmaria, le musée de la faïence de Quimper revient sur 300 ans d’histoire de cet artisanat.

Entre avril et septembre, quand il pleut à Quimper (Finistère), le musée de la faïence se remplit. Installé sur les berges de l’Odet, dans le quartier historique de Locmaria, il renferme un trésor : 300 ans d’histoire de la faïence y sont conservés. Des petites pipes en terre, premières faïences quimpéroises, aux œuvres contemporaines de Marjatta et Jean-Claude Taburet, on embarque dans le monde raffiné et coloré de la faïence quimpéroise.

La faïence, c’est que le bol breton ?

Avec ses deux oreilles qui préservent les doigts de la brûlure et le prénom calligraphié pour ne pas se l’échanger, le bol breton est l’identité de la capitale de Cornouaille. Mais cet élément de vaisselle où est peint le célèbre petit breton fait partie d’une grande famille de faïence. « À partir du bol, on a décliné des petits plats, des assiettes, des beurriers, des pots de chambre… Et tous les petits bretons ont été repris », énumère Isabelle Dubourg-Gautier, guide du musée. Le bol reste l’élément de vaisselle qui a traversé les siècles.

Le style de Quimper, c’est quoi ?

Connu pour ses grosses fleurs « à la touche », appelées ainsi parce qu’elles sont peintes à la main, le style de Quimper est connu pour ses traditionnelles couleurs de vaisselle : le rouge, le jaune et le bleu. Pourtant, c’est bien plus que ça. « Ce qui nous amène au style de Quimper, c’est le patrimoine d’ici, commence la médiatrice. Les faïenceries vont s’inspirer du costume breton brodé, et créer des décors perlés, Retrace-t-elle, en désignant une grande jarre colorée de vert, jaune, violet, où des spirales sont décorées de perles blanches. On va faire comme un pâtissier, rajouter des gouttelettes et des traits d’émail et de peinture pour donner un effet de broderie. »

Les pipes des marins.
Les pipes des marins.

Quand cet artisanat s’est-il installé à Quimper ?

La faïence arrive du sud de la France à la fin du XVIIIe siècle, avec un maître pipier originaire de Marseille. Jean-Baptiste Bousquet, de son nom, s’installe au prieuré de Locmaria, où il confectionne des petites pipes en terre, qu’il vend ensuite aux marins. L’artisan transmet son savoir-faire aux dames du prieuré, installant de façon pérenne la faïence à Quimper.

Comment se fabrique la faïence ?

Si les premières confections se font à la main, rapidement des méthodes se développent pour rendre la fabrication plus simple et efficace, comme l’utilisation de moules en plâtre.
On y verse de l’argile, et une fois que la pâte a pris la forme souhaitée, on l’enfourne pendant douze heures à 1 040 °C, puis on la laisse refroidir douze heures dans le four. « L’enfourneur est la personne la Plus importante de la manufacture. Rien qu’à l’œil, en regardant à travers la vitre, il est capable de dire si le four est à bonne température », souligne Isabelle Dubourg-Gautier.

Le style quimpérois
Le style quimpérois, c’est une faïence colorée, sertie de petite perles blanches rappelant la broderie des costumes bretons.

Henriot, seul maître de la faïence c quimpéroise ?

Si Henriot-Quimper est aujourd’hui la plus célèbre fabrique de Quimper, de nombreuses faïenceries se sont installées dans la ville au fil des siècles. D’ailleurs, cette dernière ne fut pas la première arrivée dans la ville.
Dans les années 1880, alors que la faïence de la famille de Jean-Baptiste Bousquet connaît le succès, elle décide de fonder la faïencerie HB (Hubaudière Bousquet) pour éviter les copies.
En 1891, Henriot est créée. « Au début, le sigle de Henriot était HR, pour rappeler la faïencerie HB et profiter de son succès », raconte la médiatrice. Un siècle plus tard, dans les années 1980, le nouveau dirigeant de Henriot rachète la maison HB, et devient HB-Henriot. Les deux autres célèbres faïenceries de Quimper, désormais disparues, sont Porquier-Beau et Keraluc.

La faïence, un truc de vieux ?

La vaisselle de faïence, typique des maisons anciennes ? Détrompez-vous. Au travers du regard du couple d’artistes faïenciers Marjatta et Jean-Claude Taburet, dont les œuvres sont exposées jusqu’au 30 septembre, au Musée de la faïence de Quimper, cet art reprend un coup de jeune. Elle vient de Finlande, lui de Mayenne. Ensemble, ils s’installent à Quimper.
Avec ses grosses fleurs aux couleurs vives, le style de Marjatta est vivant et joyeux. Le couple représente, chacun à sa manière, les légendes bretonnes comme celle de la ville d’Ys, en gardant leur griffe contemporaine.

Jusqu’au samedi 30 septembre, du lundi au samedi, de 10 h à 18 h, sans interruption, au 14, rue Jean-Baptiste Bousquet. Entrée : 5 €, 4 € de 18 à 25 ans, 3 € de 7 à 17 ans, gratuit pour les moins de 7 ans. Visites commentées, les lundis et mercredis, de 15 h 30 à 16 h 30.

Publié le 21 août 2023 par Marine LEBEGUE – Ouest-France ©

Les Amis du musée de la faïence souhaitent dynamiser l’association (Ouest-France).

L’assemblée générale de l’association des Amis du musée de la faïence de Quimper (Finistère) se tenait samedi matin 12 août 2023. « Dynamiser » a été le maître mot.

Jean-Paul Alayse
Jean-Paul Alayse, administrateur de l’association des Amis du musée de la faïence, présente le bilan de l’année 2022 à un parterre attentif et concerné.

D’avril à septembre 2022, le musée de la faïence de Quimper (Finistère) a accueilli 13 000 visiteurs : une belle année, comme avant le Covid, selon l’association des Amis du musée, qui tenait son assemblée générale, samedi matin 12 août 2023. Par contre, le nombre d’adhérents stagne. « Nous sommes environ 140, détaille Jean-Paul Alayse, président des Amis du musée. Nous pourrions espérer plus d’adhérents, plus jeunes peut-être, et monter à trois cents ou quatre cents membres. »

Ces bénévoles ont aidé au bon fonctionnement de nombreux évènements en 2022 : la journée d’estimation de faïence, en août ; le festival de la céramique et les Journées du patrimoine, en septembre ; les visites et ateliers créatifs, sous l’égide de Jérémy Varoquier et Isabelle Gautier ; le salon des antiquaires, en novembre.

« Un parcours faïencier »

Côté projets, ils continuent à mettre en place un « parcours faïencier », pour fêter les trente ans du musée. Ce projet collaboratif et numérique a pour but de référencer les statues, plaques et autres œuvres en céramique que l’on peut admirer sur l’espace publique, à travers la Bretagne. Sur le site internet dédié, cent soixante et onze pièces sont déjà recensées.

Les bénévoles participent aussi à la préparation de la prochaine exposition temporaire, pour laquelle les habitants sont invités à prêter leurs plus belles pièces liées à de belles histoires personnelles.

Informations : tél. 02 98 90 12 72 et www.amis-musee-faience-quimper.fr

Ouest-France Publié le 17/08/2023 – Ouest-France ©

Les cinq trésors de faïencerie découvert chez des particuliers (Le Télégramme).

Robert Micheau-Vernez
L’un des cinq petits trésors découverts par le Musée de la faïencerie.

Cinq œuvres d’art comme cinq petits trésors et cinq histoires express : le Musée de la faïence de Quimper vous livre le top cinq de ses découvertes à l’occasion des séances d’évaluation dédiées au grand public.

Robert Micheau-Vernez

1 – « Gavotenn Vras » de R. Micheau-Vernez (Pont-Aven, H. 33 ; L. 38 ; l. 19 cm)

« En 2018, la pièce arrive dans un grand carton et les propriétaires détaillent les circonstances de l’acquisition », racontent les responsables du musée quimpérois. « L’ensemble a été récupéré chez l’une des mamans. Impossible aux nouveaux propriétaires de voir la vraie valeur artistique de l’objet qui passait pour une vieillerie vue depuis toujours et prenant la poussière sur le haut de l’armoire. Pour ne rien arranger, la pièce ne correspondait pas du tout à la décoration de la maison ».

Estimation à 2 500 €.

Pied de lampe de Porquier-Beau

2 – Pied de lampe de Porquier-Beau (Quimper, XVIIIe)

« Les signatures d’artistes garantissent une certaine valeur aux pièces sur le marché de la faïence de Quimper », indiquent les responsables du musée quimpérois. « L’ancienneté et la rareté d’une pièce peuvent là aussi avoir un poids conséquent sur le prix d’une faïence malgré son état. Pour un art de la table utilitaire et fragile, les décennies passantes, ancienneté et rareté vont de pair. C’est exactement la situation pour cette pièce apportée par une mamie qui n’a pas ménagé ses efforts. Un petit miracle et un joli témoignage du savoir-faire de nos faïenceries ».

Estimation non communiquée.

Satuette de Notre-Dame des Carmes

3 – Statuette de Notre-Dame des Carmes (Quimper, HB, H. 35 cm).

« Elle a été déterrée dans un jardin, il y a quelques années », rapporte le conservateur adjoint du musée quimpérois, Jérémy Varoquier. « De par sa facture, c’est probablement une production de la Grande Maison HB au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, soit d’avant la Révolution. Il pourrait sembler logique que la grande histoire a eu un impact sur le destin de cette pièce, elle qui a dû être enterrée pour être cachée ».

Estimation non communiquée.

Mathurin Méheut

4 – « Homme portant des raies », de M. Méheut (Quimper – Henriot, H. 43 ; L. 38 ; l.14 cm).

« La surprise de l’édition 2021 des séances d’évaluation ouvertes au grand public. Une très belle et imposante sculpture de l’artiste. Superbe pièce qui est repartie comme elle était venue, dans son emballage de fortune, un sac de courses, avec quelques morceaux de papier bulle en plus ».

Estimation à 5 000 €.

René-Yves Creston

5 – « Ouessantine au mouton » R.-Y. Creston (H 20 cm l. 24 cm)

La plus jolie pièce découverte il y a quelques jours. « Elle fait directement écho au centenaire du groupe Seiz Breur (« Sept Frères ») dignement fêté par une vente historique à Rennes en juillet 2023 », commentent les responsables du musée.« Cette Ouessantine au mouton est une faïence créée par l’un des membres fondateurs du groupe en 1923. C’est une honorable illustration de la qualité et du renouveau des pièces créées par ces artistes dans les années 1920-30. Le fait que ces pièces étaient peu produites, restées souvent dans le cadre familial et très recherchées par les collectionneurs font grimper les prix très rapidement ».

Estimation 3 000 €

Publié le 13 août 2023 – Le Télégramme ©

Assemblée générale de l’association, le samedi 12 août 2023 à Quimper.

Assemblée générale 2023

Notre association tiendra son Assemblée Générale (AG) ordinaire, le samedi 12 août 2023 (matin), au Musée de la Faïence de Quimper.

Nous présenterons les projets à venir et le bilan de nos actions 2022.

A cette occasion, nous réaliserons une présentation du projet des 30 ans de l’association : « Le Parcours Faïencier« .

N’hésitez pas à nous rejoindre. Un point d’accueil vous permettra d’adhérer à partir de 9 h 30.

Association des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper ©