Le cloître accueille une exposition sur les faïences de Quimper (Le Télégramme).

Bruno Belliot
Directeur de l’Académie de musiques et d’arts sacrés, Bruno Belliot dévoile l’exposition sur les faïences sacrées qui se tiendra dans la galerie du cloître du 16 mai au 1er novembre.

La galerie du Cloître accueille, du 16 mai au 1er novembre, une exposition sur les faïences sacrées de Quimper. Des secrets de fabrication à l’évolution des formes, les visiteurs découvriront une facette peu connue d’un art breton pourtant célèbre. Un parcours inédit proposé par l’Admas. En Bretagne, saintes et saints font partie du quotidien. Leurs effigies veillent sur les chemins, calvaires, fontaines et carrefours. Né sur les bords de l’Odet, au début du XVIIe siècle, cet art du feu a très vite fait la renommée de Quimper. Le village de Locmaria voit éclore, La Grande Maison, sa première manufacture de faïence en 1708. « De l’atelier sortent poteries, vaisselle utilitaire mais aussi des statuettes de Vierges à l’Enfant comme l’extraordinaire Intron Varia Ros Peden, datée de 1733 et signée par Louis La Rosse. Après une période d’essoufflement, la production repart au XXe siècle, avec René Quillivic, Fanch Caujan, Robert Micheau-Vernez, Anie Mouroux. Aujourd’hui, les grandes maisons quimpéroises ont fusionné sous le nom emblématique de Faïencerie Henriot-Quimper.

Publié le 19 février 2020 – Le Télégramme ©

Micheau-Vernez, l’œuvre de faïence – Conférence de Philippe Théallet.

L’association des amis du Musée départemental breton présente le dimanche 23 février 2020 à 15 h, une conférence sur l’œuvre de faïence de Robert Micheau-Vernez (1907-1989).

Philippe Théallet - Robert Micheau-Vernez

Philippe Théallet rappellera le parcours de cet artiste lié au mouvement des Seiz Breur. Le conférencier est historien de l’art et plus particulièrement spécialisé sur les artistes ayant collaborés au cours du 20ème siècle avec les différentes manufactures quimpéroises. Cette conférence fait suite à la publication de l’ouvrage « Micheau-Vernez – L’œuvre de faïence », publié chez Groix éditions en 2019 (lien).

Une conférence de Philippe Théallet (historien de l’art – Galeriste), le dimanche 23 février 2020 à 15 h 00 au Musée départemental breton à Quimper.

le nombre de places est limité, et elle est réservée en priorité aux amis du Musée départemental. Pour plus d’informations, veuillez contacter l’association :

Amis du Musée breton – 1 rue du Gradlon – 29000 Quimper
amismuseebreton@gmail.com – 02.98.90.18.22

Plus de 80 faïences sacrées présentées à Sainte-Anne d’Auray (Le Télégramme).

faïences sacrées à Sainte-Anne d’Auray
(Photo archives Thomas Perroteau)

Les faïences sacrées seront à l’honneur, à partir du 16 mai, lors d’une exposition au cloître de Sainte-Anne d’Auray (56).

Cette année, c’est l’esprit de faïence qui planera sur la galerie du cloître de Sainte-Anne d’Auray, du 16 mai au 1er novembre. En 2020, l’Académie de musique et d’arts sacrés s’associe au spécialiste Antoine Maigné pour présenter les faïences sacrées de Quimper. Entre histoire et secrets de fabrication, le public découvrira un art breton mondialement connu, bien présent dans les collections de Sainte-Anne-d’Auray. Marie, Anne, Yves, Efflam, Corentin… En Bretagne, saintes et saints font partie du quotidien. Témoignages d’une foi profonde, leurs effigies veillent sur les chemins, calvaires, fontaines, carrefours et rues mais aussi sur les foyers domestiques, sous l’aspect de fragiles statuettes en faïence de Quimper. Plus de 80 d’entre elles seront présentées au public durant près de six mois.

Publié le 13 février 2020 – Le Télégramme ©

L’artiste auxerrois Enrique Marin s’en est allé (L’Yonne Républicaine).

Enrique Marin
Enrique Marin, dans son atelier de la rue Leboeuf à Auxerre. Photo Florian Salesse.

L’artiste auxerrois s’est éteint hier soir à 84 ans. Il laisse une œuvre riche, marquée par la multiplicité de ses talents et son imagination poétique.

« Je ne dis pas que ce que j’ai fait est intéressant, mais que, toute ma vie, j’ai fait ce qui m’intéressait ». Humble, à l’approche de la mort, Enrique Marin était serein et sans regrets. Hospitalisé à la polyclinique d’Auxerre depuis plusieurs semaines, il s’y est éteint dimanche soir.

Ancré au bord de l’Yonne depuis 1977, l’artiste auxerrois était né au bord du Gualdaquivir, à Séville, le 15 décembre 1935. Et toute sa vie, bien qu’il ait quitté l’Espagne en 1958, il conservera un accent chaleureux et chantant dont ce séducteur impénitent connaissait le charme. Le jeune Andalou, après l’École des arts et métiers de Séville, intègre les Beaux-Arts de Paris où il présente sa première exposition de dessins en 1962. Excellent graveur, il est invité par le CEDAC à venir animer des stages à Auxerre. Il ne quittera bientôt plus la préfecture de l’Yonne, tombant amoureux d’une maison de chanoine, au pied de la cathédrale.

Travailleur infatigable, jusqu’aux derniers jours, il traversera son jardin pour se rendre dans son petit atelier, toujours bien rangé. Là, il peint, dessine, colle, sculpte, grave. Tous les moyens d’expression sont bons pour ce créateur insatiable qui va même réaliser un jardin andalou en Bretagne, région de son épouse et muse, surnommée affectueusement « pequeña » (petite en espagnol,ndlr), avec laquelle il a eu deux enfants.

Siècle d’Or espagnol, surréalistes et Botero

Au début, inspiré par la réalité sociale sombre de son pays natal, l’artiste s’invente peu à peu un univers peuplé de femmes et de pantins, d’hommes masqués ou coiffés d’entonnoirs. Un imaginaire poétique de plus en plus onirique. Parce que ses hommes portaient des petits chapeaux melon, on l’a souvent associé aux surréalistes, mais la croupe et les cuisses de ses femmes évoquent pour d’autres Botero. La sensualité de l’artiste éclate tout particulièrement dans ses sculptures où la générosité des formes le dispute à la douceur du bronze patiné. Enrique Marin, lui, revendiquait pour maîtres les grands artistes du Siècle d’Or espagnol. Et toreros, picadors et taureaux l’inspireront toujours.

Exposé un peu partout dans le monde et notamment en Europe, au Canada et au Japon, Enrique Marin était fier des grandes rétrospectives que les musées de Sens et Auxerre lui avaient consacrées. Sa dernière exposition dans l’Yonne, qu’il avait préparée avec sa rigoureuse minutie, a eu lieu l’été 2018 à la métairie Bruyère à Parly, en Puisaye.

Mais même s’ils ne fréquentent pas les musées, tous les Icaunais connaissent, peut-être sans le savoir, Enrique Marin. À Sens, un de ses puissants chevaux de bronze se cabre devant les promeneurs du jardin de l’Orangerie. À Auxerre, un de ses pantins désarticulés et colorés danse sur la façade de la bibliothèque municipale.

Les obsèques d’Enrique Marin seront célébrées samedi 15 février, à 10 h 30, au crématorium d’Auxerre.

Publié le 10 février 2020 par Isabelle Gautier – L’Yonne Républicaine ©


Gazette des Amis du Musée & de la Faïence n°46 1er semestre 2020

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°46 (1er semestre 2020).

Brochure de 16 pages (couleur, paginé) – ISSN 2260-2844

Sommaire :

  • ÉditorialLe conseil d’administration (p 1).
  • Le réveil de Laforgue – Artiste et professeur quimpérois Pascal SIMON, coauteurs : Pierre-Jean GUILLAUSSEAU et Yannick CLAPIER (p 2 à 11).
  • Quelques beaux pichets d’artistes (2de partie) Jean-Paul ALAYSE (p 12 à 13).
  • Origines du service La Mer de Mathurin Méheut (2ème partie)Jean-Paul ALAYSE (p 14 à 15).
  • La Bretagne de Micheau-Vernez Florence ÉDOUARD de MASSOL (p 16).

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