Vente Jean Fréour (1919-2010) – Œuvre picturale et sculptures provenant de son atelier.

L’étude Adjug’Art de Brest présentera une seconde vente de l’atelier du sculpteur Jean Fréour, le mardi 28 janvier 2020 à 14h15.
On retrouvera plus particulièrement dans cette vacation, des dessins et des peintures. Il est à noter que Jean Fréour a collaboré avec la manufacture HB au début des années 50.

Vente Jean Fréour (1919-2010)

Œuvre picturale et sculptures provenant de son atelier – Brest.
Adjug’art, Maître Yves Cosquéric
Mardi 28 janvier 2020 à 14 h 15.

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente.

Vente Jean Fréour (1919-2010)

Élève de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux à 17 ans, Jean FRÉOUR obtient une bourse pour entrer aux cours du Sculpteur Henri BOUCHARD à PARIS. En 1942, il participe à l’Exposition Régionale d’Art Breton au Musée à RENNES, rencontre les artistes Ar Seiz Breur et intègre leur groupe. Il séjourne à la Casa Velasquez à Madrid en 1952 où il travaille avec René QUILLIVIC. Installé à Batz-sur-Mer, il obtient de nombreuses commandes privées et publiques. Après la vente du 30 juillet de sa sculpture dans son atelier, sa peinture méconnue et quelques autres œuvres seront livrées aux enchères à BREST.

Qui était Mathurin Méheut ? – Na petra ‘ta (France 3 Bretagne).

L’émission pour la jeunesse des programmes de France 3 Bretagne propose un reportage pour découvrir le travail de Mathurin Méheut, pour les locuteurs bretons.

Azenor Kallag visite le Musée consacré à l’artiste à Lamballe, et Tangi Merien vous fait découvrir la recette employée par Mathurin Méheut pour confectionner sa peinture à la caséine.

Mathurin Méheut
Mathurin Méheut

Na petra ‘ta : piv oa Mathurin Méheut ?

Aujourd’hui, Erell et Tudu répondent à Kemo qui voudrait en savoir davantage sur Mathurin Méheut.

Erell nous emmène donc à Lamballe où un musée lui est consacré. Le peintre, l’un des plus célèbres de Bretagne, y est né en 1882.

Après des études aux Beaux-Arts de Rennes, il part s’installer à Paris.

Ses dessins de faune et flore sont bien connus. Il a aussi travaillé pour la faïencerie Henriot de Quimper.

Grâce à ses œuvres, il a voyagé dans le monde entier, à Hawaï et au Japon notamment.

Publié le 11/01/2020 par Sonia Zaoumi – France 3 Bretagne ©

Décès de « Bastian le potier » (Le Télégramme).

Bastian Le Pemp
Bastian Le Pemp.

Jean-Sébastien Le Pemp, dit « Bastian le potier », potier céramiste à Quimper est décédé fin décembre à Quimper, à l’âge de 88 ans. Formé à la faïencerie Keraluc dès l’âge de 14 ans,
Le Quimpérois d’origine y était resté jusqu’à son service militaire en 1954. À son retour, après un passage chez Henriot, il s’était installé à son compte, route de Brest dans une maison qu’il n’avait plus quittée. Celui qui signait « Bastian Quimper » connaîtra une importante activité jusque dans les années 1980. « Il y avait beaucoup d’Allemands et d’Anglais qui passaient à la boutique, témoigne son fils Gaël. J’ai même vu de ces poteries au Canada ». « Cet atelier, du 104 route de Brest, vit la création des fameux moules de plâtre, des expériences avec les émaux, des fours qui, dans les années fastes, ne dérougissaient pas et dont les poteries inondaient notre Cornouaille. On apercevait ainsi la blouse blanche du potier, ce joyeux luron, dans certaines zones touristiques comme Quiberon ou Camaret. Le potier, chaussé de sabot de bois, savait recevoir les convives européens, autant que les amis, avec lesquelles ils trinquaient autour d’une barrique de cidre à même son magasin. Nombreux sont ceux qui se souviennent des tours de magie de cet amuseur qui ne laissait personne indifférent », témoigne son fils.

Publié le 3 janvier 2020 – Le Télégramme ©

La Bretagne de Micheau-Vernez (Côté Quimper).

Le hall de l’hôtel de ville de Quimper accueille une monumentale carte de Bretagne en faïence réalisée par l’artiste Micheau-Vernez.

La Bretagne de Micheau-Vernez
La carte, après une importante restauration, orne le hall de l’hôtel de ville de Quimper.

Une carte de Bretagne en faïence signée Micheau-Vernez, donnée à la Ville de Quimper, orne désormais le hall de l’hôtel de ville. À l’origine, cette œuvre était une commande de l’hôtel Celtic, rue de Douarnenez, là où Robert Micheau-Vernez (1907-1989) avait l’habitude d’aller prendre un café.

Philippe Théallet, spécialiste de l’artiste (1), précise que « la carte de 1,80 m de haut sur 2,40 m de large se compose de 192 carreaux peints en 17 après-midi de l’été 1962. Cette carte est la dernière œuvre en faïence de l’artiste.  » L’artiste est revenu à Quimper spécialement pour ce travail qu’il a finalisé à la faïencerie HB.

En 2006, lorsque le Celtic a fermé ses portes, l’association Micheau-Vernez a récupéré l’œuvre. Celle-ci, après tant d’années exposée aux fumées des clients, était devenue jaunâtre. L’usure du temps et son décollement l’avaient abîmée. Les carreaux de faïences ont été rangés dans des cartons.

Mikaël Micheau-Vernez, président de l’association Micheau-Vernez, évoque 2015 « où il fut question de faire une donation de la carte au musée départemental breton sans que cela n’aboutisse  ». Plus récemment, l’engouement de Ludovic Jolivet a facilité la donation en faveur de la Ville.

Donation de l’œuvre

La restauration a été confiée à Régine Guyomarc’h. La carte ressemblait alors plus à un puzzle dont 54 carreaux sur les 192 demandaient une sérieuse restauration  : écaillage, carreaux en morceaux, manques, coins cassés…

Le travail minutieux de Régine Guyomarc’h fait oublier l’affront du temps. La carte affiche fièrement la Bretagne. La Bretagne historique qui réunit les cinq départements. Elle est ponctuée des sites emblématiques de la Bretagne : calvaires, cathédrales, viaducs, ponts, châteaux, bagadoù… Elle est traversée par une farandole d’hommes et de femmes qui, au rythme de la bombarde et du biniou, arborent avec fierté les costumes locaux. Une importante rosace surmontée de l’hermine indique le cap.

Ludovic Jolivet rappelle « la volonté de la Ville d’être gardienne de ce patrimoine culturel, âme de la Cornouaille qui s’ajoute aux toiles de Pierre de Belay très récemment acquises par la Ville. »

Publié le 8 janvier 2020 par Florence Édouard de Massol – Côté Quimper ©

(1) Philippe Théallet, Michau-Vernez, l’œuvre de faïence. Édition Groix.