À Concarneau, un hommage en fresque aux ouvriers de la pêche (Le Télégramme).

Olivier Lapicque
L’œuvre de l’artiste concarnois Olivier Lapicque s’affiche en grand à l’entrée de la criée de Concarneau.

Une reproduction d’une gravure de l’artiste Olivier Lapicque a été inaugurée à l’entrée de la criée de Concarneau, dans le cadre de la semaine de la pêche et de l’aquaculture en Cornouaille.

Le contraste du noir et blanc, la taille (4,5 mètres par 3,5), son graphisme marquant et un emplacement idéal… La reproduction d’une œuvre du Concarnois Olivier Lapicque ne passera pas inaperçue dans le centre-ville de Concarneau.

« On la voit de partout », se réjouit Marc Bigot, maire de la commune, venu ce mercredi à l’entrée de la criée pour l’inauguration de cette fresque mettant à l’honneur les ouvriers de la pêche. « C’est moi qui ai choisi parmi des linogravures d’Olivier celle-ci, en référence aux thoniers de Concarneau. »

Olivier Lapicque et Juliette Ajoux
Olivier Lapicque et Juliette Ajoux de Quimper Cornouaille Développement ont choisi ensemble l’emplacement de l’œuvre.

Les conserveries à l’honneur

Dans le cadre de sa semaine de la pêche et de l’aquaculture en Cornouaille, qui s’est tenue du 27 mai au 6 juin, l’agence Quimper Cornouaille Développement (QCD) cherchait un artiste local pour réaliser une œuvre en public, destinée à rester de manière pérenne sur un bâtiment de la ville.

« Je suis tombée sur les gravures d’Olivier Lapicque et j’ai immédiatement flashé sur sa façon de représenter les conserveries, les pêcheurs et les poissons », raconte Juliette Ajoux, chargée de mission « valorisation de la pêche et de l’aquaculture » à QCD.

Influence des prédécesseurs bretons

Olivier Lapicque a refusé de créer en public mais a proposé de mettre à disposition gratuitement une de ses gravures. Des problèmes techniques ont reporté l’inauguration à cet été, au lieu de la clôture de la semaine de la pêche.

« J’aime bien rester caché », admet l’artiste, qui s’inspire notamment du travail du mouvement Seiz Breur, cofondé par Jeanne Malivel et les époux René-Yves et Suzanne Creston dans les années 1920, et dont son grand-père faisait partie.

Olivier Lapicque
Olivier Lapicque utilise des capsules de vin étamées (recouvertes d’étain) pour rendre unique chacune de ses sérigraphies.

Héroïser les classes populaires

Cette union de dizaines d’artistes a œuvré pour le renouveau de l’art breton jusqu’à sa dissolution en 1947. « Creston, Mathurin Méheut, et plus récemment René Queré… Je suis inspiré par tous ces gens passés avant moi », confie le céramiste et graveur avec modestie.

Olivier Lapicque est également très influencé par la photographie et le réalisme socialiste soviétique, courant artistique héroïsant les classes populaires. Ayant lui-même enchaîné différents métiers avant de consacrer sa carrière à l’art, il raconte avoir été « touché » par le milieu ouvrier.

Sérigraphies « uniques »

De fait, ses gravures sont très reconnaissables, avec leurs pêcheurs aux gros bras et leurs énormes poissons, souvenirs de son enfance concarnoise quand il voyait les thoniers débarquer sur le port.

Dans ses sérigraphies, il « rehausse » l’impression par des collages de capsules de vin étamées (recouvertes d’étain), récupérées auprès de négociants. Un procédé qui ajoute de la couleur à ses œuvres et les rend toutes originales.

Publié le 20 juillet 2022 par Marine Forestier – Le Télégramme ©

« Le Minor et ses artistes, entre tradition et création », au Fort, cet été (Ouest-France).

Cet été 2022, le Fort de Sainte-Marine (Finistère) est le siège de l’exposition « Le Minor et ses artistes, entre tradition et création ». À découvrir du 2 juillet au 28 août 2022.

Le Minor
Gildas Le Minor, Brigitte Le Gall-Le Berre et Armel Morgant, biographe de la maison Le Minor devant les tapisseries de Dom Robert.

Événement culturel de l’été, le Fort de Sainte-Marine (Finistère) est le siège de l’exposition « Le Minor et ses artistes, entre tradition et création ». « Évoquer la Maison Le Minor, c’est mettre en exergue l’un des emblèmes du patrimoine, de l’histoire et de la culture bigoudène », explique Brigitte Le Gall-Le Berre, adjointe à la culture.

C’est aussi une manière de rendre hommage à une femme d’exception, Marie-Anne Le Minor (1901-1984), engagée très jeune dans l’action sociale, ouvrant dès 1930 un atelier proposant l’apprentissage de la couture aux jeunes filles, leur permettant de vivre et travailler au pays. Elle fondera la Maison qui porte son nom en 1936.

Les Poupées de Bretagne

Avec des premiers pas de génie en ayant l’idée de développer les « Poupées de Bretagne » véritables objets de collection en s’inspirant des habits bretons et du savoir-faire local. « Constatant le nombre de brodeurs et brodeuses exceptionnels en Pays bigouden, elle aura ensuite l’intuition géniale de transposer cet art de la broderie à d’autres productions plus artistiques. De là, commence une fréquentation du monde de l’art et de ses artistes, tels Mathurin Méheut, Pierre Toulhoat, avec lesquels elle entamera des collaborations pour ses productions de tapisseries, foulards et plus tard nappes imprimées », raconte son petit-fils Gildas Le Minor.

Renouveau grâce aux bannières

Marie-Anne Le Minor a toujours su s’entourer des bonnes personnes. Elle fait également travailler des équipes sur des ornements de tissus d’ameublement, elle a l’idée de faire broder des vêtements sacerdotaux. Autre coup de génie la broderie décorative qui va trouver un renouveau grâce aux bannières, véritables œuvres d’art entièrement brodées à la main et qui illuminent pardons, processions et intérieurs d’édifices religieux. Après les panneaux décoratifs brodés, les ateliers Le Minor se lanceront dans la production de tapisseries. Pierre Toulhoat, bien sûr mais aussi Jean Fournier, Georges Conan, René Quéré, André Bouler, René-Yves Creston et bien sûr Dom Robert. Les tapisseries réalisées à partir de cartons et peintures vaudront à la maison Le Minor une reconnaissance officielle car considérées comme des œuvres d’art originales.

Au fil de la visite des quelques salles d’exposition, le visiteur plonge dans un monde de lumière et de beauté pure magnifié par des savoir-faire d’une tradition ancrée au Pays bigouden.

Fort de Sainte-Marine du 2 juillet au 28 août, ouvert tous les jours sauf le mardi de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée libre. Conférences les 20 juillet et 9 août à Croas Ver à 18h30.

Publié le 1er juillet 2022 – Ouest-France ©

Déstockage des anciens catalogues de l’association.

Le Musée et l’association des Amis ont décidé de procéder à un déstockage massif de nos anciens catalogues d’exposition.

Ces éditions de référence, vous sont proposées à des prix réduits.

Trois lots facilement identifiables ont été créés :

  • Pack n°1 – « Faïence » : Les faïences de Quimper, les Artistes et la Mer + Louis Henri Nicot, Sculpteur Breton + Goudie céramique.
Pack n°1 - "Faïence".
  • Pack n°2 – « Quimper » : Berthe Savigny + Mes plus beaux Quimper + Yvain.
Pack n°2 - "Quimper"
  • Pack n°3 – « Locmaria » : et Quimper entra dans le monde des artistes + Creston (planches) + Enrique Marin.
Pack n°3 - "Locmaria"

Ces packs sont vendus au tarif de 5 € et les 3 packs à 10 €.

N’hésitez plus à vous constituer une collection à un prix défiant toute concurrence.

Cette offre est valable dans la limite des stocks disponibles et jusqu’à l’épuisement des références.

Vous pouvez acheter ces livres à l’accueil du Musée de la Faïence de Quimper.

les 3 packs à 10 €.

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

René-Yves Creston (1898-1964) – Le triptyque des paludières (France 3 Bretagne).

M. Tangui Le Lonquer mécène du Musée de la Faïence, participait hier à l’émission « Vous êtes formidables » de N’Fanteh Minteh.
Il présentait une pièce en faïence du triptyque des paludières de l’artiste René-Yves Creston (1898-1964).
Elle a été produite en mai 1925 à la faïencerie Henriot à Quimper.

Vous pouvez visionner l’émission sur la thématique des ventes aux enchères, à partir de ce lien : https://bit.ly/3ODSRSV

Publié le 21 juin 2022 – France 3 Bretagne ©

Animation « Pierre & Céramique » à Plougastel-Daoulas, le 22 août 2021.

Pierre & Céramique

La ville de Plougastel organise tous les dimanches de l’été des animations.

Le dimanche 22 août, le thème retenu est : « Pierre & Céramique ».

Le stand sera tenu par les bénévoles de notre association au centre ville, de 10 h à 12 h 30.

Vous pourrez acheter nos publications et admirer quelques faïences de Quimper au décor de la ville de Plougastel (costume & décor).

L’après-midi, le Musée de la Fraise et du Patrimoine proposera une visite guidée autour de la collection de céramiques, de 15 h à 17 h 30.

La présentation des faïences sera assurée par les Amis du Musée et de la Faïence de Quimper.

René-Yves Creston
René-Yves Creston (1898-1964) – Assiette Femme et enfant de Plougastel (Henriot Quimper) – Faïence H: 2,6 ; diam. 24,5 cm.

« Pierre & Céramique »

Dimanche 22 août 2021 à Plougastel-Daoulas

Au centre-ville le matin, de 10 h à 12 h 30.

Au Musée de la Fraise et du Patrimoine l’après-midi, de 15 h à 17 h 30.

Nous vous attendons nombreux pour échanger avec nos passionnés.

Site internet du Musée de la Fraise et du Patrimoine.

A dimanche !

Marie-Renée Chevallier-Kervern
Marie-Renée Chevallier-Kervern (1902-1987) – Plaque (Henriot Quimper) – Faïence gravée H: 29,5 ; L. 38,7 cm.

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©