Des pièces inédites expertisées au musée de la faïence (Ouest-France).

Bernard Verlingue, expert et conservateur du musée de la faïence à Quimper (Finistère), a examiné de très nombreux objets dont un magnifique « porteur de raie et roussette », signé Mathurin Méheut, et quelques pièces rares, samedi 7 août 2021.

Jérémy Varoquier et Bernard Verlingue
Jérémy Varoquier, assistant principal et Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence, examinent trois pièces HB (1942) : une jardinière en forme de char et deux vases.

Une belle effervescence régnait, samedi 7 août 2021, au musée de la faïence à Quimper (Finistère), pour la matinée d’expertise organisée par les Amis du Musée. Le conservateur et expert, Bernard Verlingue, a reçu près de 40 personnes soucieuses de faire estimer leurs trésors familiaux.

Comme à l’accoutumée, de nombreux services sortaient des cabas. « Ce sont, là, des pièces assez courantes, donc de moindre valeur », déclare Jérémy Varoquier, assistant du conservateur.

Un petit Napoléon

« Une figurine, haute de 53 cm, portant le monogramme MM (Mathurin Méheut) a été déballée. C’est un “porteur de raie et roussette” datant de 1920 que notre expert évalue entre 5 000 € et 6 000 € », ajoute-t-il.

Un peu plus tard, un couple d’octogénaires n’était pas peu fier de voir estimer un ensemble trois pièces très bien conservé de 1942 – une jardinière et deux vases – à 1 200 €.

Entre plusieurs jolies pièces de forme, à noter un petit Napoléon de 20 cm de hauteur qu’aucun des spécialistes présents n’avait jamais vu, et une ramasseuse de fraises de Plougastel, signée Yvonne Jean-Haffen, homologue féminin de Mathurin Méheut et accessoirement son élève.

Publié le 9 août 2021 – Ouest-France ©

Encore de belles pièces estimées au Musée de la faïence à Quimper (Le Télégramme).

La traditionnelle matinée d’estimation de l’été s’est déroulée ce samedi, au Musée de la faïence de Quimper, en présence du conservateur Bernard Verlingue. Encore de nouvelles découvertes !

Bernard Verlingue
Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la faïence de Quimper, a tenu à être présent à cette traditionnelle matinée d’estimation. Il montre là une belle pièce de trois danseurs Robert Micheau-Vernez, estimée à 1 200 €, une fois restaurée.

Une fois par an, en août, le Musée de la faïence de Quimper propose une matinée d’estimation. À chaque fois ou presque, quelques pièces d’intérêt et des surprises. Ce samedi n’a pas dérogé à la règle avec une quarantaine de particuliers qui ont apporté des objets à estimer par le conservateur, Bernard Verlingue. « Il y a deux écoles, expliquait Jérémy Varoquier, assistant, lors de l’annonce de cet événement. Soit les gens pensent avoir un trésor et on les refroidit, soit on nous ramène des pièces que les gens pensent sans valeur et qui se révèlent être des pièces d’artiste ».

Un mathurin Méheut dans le sac de courses !

Et c’est encore ce qui s’est passé : un couple est arrivé avec un Mathurin Méheut, sans aucune protection, dans un sac de courses ! Estimation du « Porteur de raie » de Mathurin Méheut ? Entre 5 000 € et 6 000 €. De quoi repartir assez content de sa petite visite au musée.

Mathurin Méheut
« Le porteur de raie » de Mathurin Méheut.

Autre pièce digne d’intérêt, non pour sa valeur mais pour sa rareté, un petit Napoléon de chez HB Henriot début XXe. « Les Amis du musée et même le conservateur n’en avaient jamais vu de tel, raconte Jérémy Varoquier. Même si la facture n’est pas exceptionnelle, c’est sa rareté qui fait sa valeur ».

Napoléon
Le fameux petit Napoléon a été estimé à une centaine d’euros.

Une petite ramasseuse de fraises de Plougastel, signée Yvonne Jean-Haffen, « l’équivalente féminine de Mathurin Méheut », a également remporté un beau succès auprès des spécialistes présents, ce samedi matin, au musée.

Yvonne Jean-Haffen
Petite ramasseuse de fraises de Plougastel, signée Yvonne Jean-Haffen.

Quant aux imposants trois danseurs de Robert Micheau-Vernez, ils ont été estimés à 1 200 € une fois restaurés. Face aux propriétaires, Bernard Verlingue a montré une petite éraflure sur la pièce et a conseillé de la faire restaurer. « Vous avez quelqu’un à nous conseiller ? » Immédiatement, l’assistant du conservateur a présenté des adresses. « Il y a deux restauratrices dans la région. Généralement, ces petites réparations ne sont pas très coûteuses et, même si elles ne se voient pas, permettent de ne pas tromper l’acheteur ».

Cette fois, les propriétaires d’objets d’art sont venus depuis La Baule (44) ou bien Guingamp pour faire estimer leurs pièces. « D’habitude, c’est plutôt des gens de la région », commente Jérémy Varoquier.

Publié le 8 août 2021 par Catherine Merrer – Le Télégramme ©

Et pourquoi pas faire estimer ses faïences samedi ? (Ouest-France).

Ce samedi 7 août 2021, à Quimper (Finistère) le conservateur du musée de la Faïence, Bernard Verlingue, expertisera les faïences endormies au fond de vos placards. Avec les amis du musée, il vous racontera leur histoire.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, assistant du conservateur du Musée de la Faïence de Quimper, présente une pièce intéressante examinée par les Amis du Musée de La Faïence en août 2020

Chaque mois d’août, la matinée d’estimation des faïences, au Musée de la Faïence, rue Jean-Baptiste-Bousquet, à Quimper (Finistère) est un rendez-vous prisé des particuliers, amateurs de faïence, qui souhaitent se documenter et connaître la valeur de leurs trésors.

Après deux ans d’absence, l’expert et conservateur principal du Musée, Bernard Verlingue, est de retour. Avec les Amis du Musée, il invite à faire expertiser leurs pièces : services, vases, couples de danseurs, etc. « Amenez-nous ce que vous avez, ensuite, on fera le tri et on vous dirigera vers les personnes compétentes », explique Jérémy Varoquier (photo), assistant principal du conservateur.

Samedi 7 août, les évaluations se tiendront de 10 h à 13 h, en extérieur. Port du masque obligatoire. Réservations au 02 98 90 12 72. Musée de la Faïence de Quimper, 14, rue Jean-Baptiste-Bousquet.


Publié le 5 août 2021 – Ouest-France ©

À Quimper, et si la faïence de mamie valait une fortune ? (Le Télégramme).

Avez-vous un trésor dans votre maison ? Samedi 7 août, rendez-vous au musée de la faïence de Quimper pour faire estimer votre céramique. Mais, comment savoir si votre objet a de la valeur ?

Jérémy Varoquier
Comme le montre Jérémy Varoquier, assistant du conservateur, c’est sous la pièce qu’on trouve généralement les signatures.

« Il y a deux écoles, explique Jérémy Varoquier, assistant du conservateur. Soit les gens pensent avoir un trésor et on les refroidit, soit on nous ramène des pièces, que les gens pensent sans valeur, et qui se révèlent être des pièces d’artiste ».

Chaque année, le musée de la faïence de Quimper propose de faire estimer sa céramique par le conservateur, Bernard Verlingue. Chaque année, il y a des surprises. Il y a 2-3 ans, un couple a notamment apporté un objet, un trio de sonneurs bigoudens, qu’il pensait sans valeur, qui n’allait pas avec leur déco, et qui s’est révélé être une pièce de Micheau-Vernez estimée à 2000 €. « Le but de cette journée est de remettre les pendules à l’heure et d’éviter que ce patrimoine parte à la benne ».

Avoir la bonne signature

Pour savoir si un objet a de la valeur, il faut commencer par chercher les signatures. D’abord celles de la manufacture. Des marques qui apparaissent au milieu du XIXe siècle : Henriot, HB, Porquier, Fouillen et Keraluc. Puis celles de l’artiste qui commencent à signer courant XXe. Et il y a du monde. Plus de 240 artistes ont collaboré. Certains ont fait une seule pièce et d’autres des centaines !

Signatures des manufactures
Voici à quoi ressemble les signatures des différentes manufactures.

Mais attention, s’il n’y a aucune signature, l’objet peut aussi avoir de la valeur. En effet, s’il est ancien, il peut dater de la période d’avant signatures. Et donc remonter jusqu’à la création de la première manufacture, la Grande Maison HB, en 1699. À ce propos, la pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.

Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux
La pièce la plus ancienne du musée est le drageoir de mariage de Pierre Clément Caussy et de Marie-Jeanne Bellevaux. Il date de 1749.

Un marché de l’art qui évolue

Parmi les objets les plus recherchés : les pièces de forme. « Il y a eu tellement de services de table qu’ils ont généralement peu de valeur. Il n’y a pas de marché pour ça », avoue Jérémy Varoquier. Des objets qui peuvent être en terre cuite (souvent ancien, qui servait pour la création de pièces de base), en grès (souvent plus brun, mat et dans un style art déco) et en faïence (Des pièces émaillées ou vernissées, ordinairement à fond blanc). Des objets à base d’argile. Le secteur n’ayant pas de kaolin, il n’y a pas eu de porcelaine à Quimper.

« Le marché de l’art évolue. Peut-être qu’un jour, à force de jeter les services de table, ils auront de la valeur. C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à venir faire estimer ses objets. On n’a pas d’exigence. On est là pour renseigner les gens et, peut-être, découvrir un trésor ».

Un marché qui se renouvelle avec la faïencerie Henriot présente juste à côté du musée. À côté des objets traditionnels, on peut découvrir et acheter des pièces d’artistes. Des objets qui vaudront peut-être leur petit billet dans quelques années…

Pratique

Les estimations se tiendront au Musée de la faïence samedi 7 août de 10 h à 13 h. Elles se feront normalement en extérieur. Le masque sera obligatoire. Réservation et prise de rendez-vous indispensables au tél. 02 98 90 12 72. Entrée, estimation et visite du musée : 5 €.

Terre cuite
Les premiers objets, souvent des pièces de base, étaient en terre cuite.
Odetta
Les pièces en grès, souvent dans un style art déco, ont un aspect plus brun et mat.
Victor Lucas
Milieu du XXe, ces pièces en faïence de Victor Lucas, créateur de la manufacture de Kerluc, représentent la descente de l’Odet.
Xavier Krebs
Des pièces en faïence de Xavier Krebs, plus modernes, datant du milieu du XXe.

Publié le 4 août 2021 par Enora Heurtebize – Le Télégramme ©

Matinée d’estimation et d’information, le samedi 7 août 2021.

Bernard Jules Verlingue
Bernard Jules Verlingue (expert en faïence de Quimper).

Le Musée de la Faïence de Quimper organise le samedi 7 août prochain, une matinée d’estimation et d’information.

M. Bernard Verlingue expert et directeur du Musée, estimera vos faïences de Quimper.

Il sera accompagné par les membres de notre association. Vous pourrez échanger avec nos adhérents lors de cette matinée.

Paul Camio et Jean-Paul Alayse
Paul Camio et Jean-Paul Alayse (Amis du Musée & de la Faïence de Quimper).

Attention, une réservation préalable est obligatoire pour obtenir un rendez-vous. Les places seront limitées. Vous pouvez dès à présent vous inscrire, en réservant auprès du Musée, au 02 98 90 12 72.

Cette journée conviviale est organisée par le Musée de la Faïence, avec le soutien de nos bénévoles, sur la présentation du billet d’entrée au Musée (5 €).

Adela meadows et Annic Constanty
Adela meadows et Annic Constanty (Amis du Musée & de la Faïence de Quimper).

Samedi 7 août 2021, 10h à 13h
Musée de la Faïence de Quimper (5 €)
14, rue Jean-Baptiste-Bousquet 29000 Quimper

N’hésitez pas à vous inscrire, nous vous attendons nombreux. Le port du masque est désormais la norme dans l’enceinte du Musée.

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©