Les Amis du musée de la faïence souhaitent dynamiser l’association (Ouest-France).

L’assemblée générale de l’association des Amis du musée de la faïence de Quimper (Finistère) se tenait samedi matin 12 août 2023. « Dynamiser » a été le maître mot.

Jean-Paul Alayse
Jean-Paul Alayse, administrateur de l’association des Amis du musée de la faïence, présente le bilan de l’année 2022 à un parterre attentif et concerné.

D’avril à septembre 2022, le musée de la faïence de Quimper (Finistère) a accueilli 13 000 visiteurs : une belle année, comme avant le Covid, selon l’association des Amis du musée, qui tenait son assemblée générale, samedi matin 12 août 2023. Par contre, le nombre d’adhérents stagne. « Nous sommes environ 140, détaille Jean-Paul Alayse, président des Amis du musée. Nous pourrions espérer plus d’adhérents, plus jeunes peut-être, et monter à trois cents ou quatre cents membres. »

Ces bénévoles ont aidé au bon fonctionnement de nombreux évènements en 2022 : la journée d’estimation de faïence, en août ; le festival de la céramique et les Journées du patrimoine, en septembre ; les visites et ateliers créatifs, sous l’égide de Jérémy Varoquier et Isabelle Gautier ; le salon des antiquaires, en novembre.

« Un parcours faïencier »

Côté projets, ils continuent à mettre en place un « parcours faïencier », pour fêter les trente ans du musée. Ce projet collaboratif et numérique a pour but de référencer les statues, plaques et autres œuvres en céramique que l’on peut admirer sur l’espace publique, à travers la Bretagne. Sur le site internet dédié, cent soixante et onze pièces sont déjà recensées.

Les bénévoles participent aussi à la préparation de la prochaine exposition temporaire, pour laquelle les habitants sont invités à prêter leurs plus belles pièces liées à de belles histoires personnelles.

Informations : tél. 02 98 90 12 72 et www.amis-musee-faience-quimper.fr

Ouest-France Publié le 17/08/2023 – Ouest-France ©

Les cinq trésors de faïencerie découvert chez des particuliers (Le Télégramme).

Robert Micheau-Vernez
L’un des cinq petits trésors découverts par le Musée de la faïencerie.

Cinq œuvres d’art comme cinq petits trésors et cinq histoires express : le Musée de la faïence de Quimper vous livre le top cinq de ses découvertes à l’occasion des séances d’évaluation dédiées au grand public.

Robert Micheau-Vernez

1 – « Gavotenn Vras » de R. Micheau-Vernez (Pont-Aven, H. 33 ; L. 38 ; l. 19 cm)

« En 2018, la pièce arrive dans un grand carton et les propriétaires détaillent les circonstances de l’acquisition », racontent les responsables du musée quimpérois. « L’ensemble a été récupéré chez l’une des mamans. Impossible aux nouveaux propriétaires de voir la vraie valeur artistique de l’objet qui passait pour une vieillerie vue depuis toujours et prenant la poussière sur le haut de l’armoire. Pour ne rien arranger, la pièce ne correspondait pas du tout à la décoration de la maison ».

Estimation à 2 500 €.

Pied de lampe de Porquier-Beau

2 – Pied de lampe de Porquier-Beau (Quimper, XVIIIe)

« Les signatures d’artistes garantissent une certaine valeur aux pièces sur le marché de la faïence de Quimper », indiquent les responsables du musée quimpérois. « L’ancienneté et la rareté d’une pièce peuvent là aussi avoir un poids conséquent sur le prix d’une faïence malgré son état. Pour un art de la table utilitaire et fragile, les décennies passantes, ancienneté et rareté vont de pair. C’est exactement la situation pour cette pièce apportée par une mamie qui n’a pas ménagé ses efforts. Un petit miracle et un joli témoignage du savoir-faire de nos faïenceries ».

Estimation non communiquée.

Satuette de Notre-Dame des Carmes

3 – Statuette de Notre-Dame des Carmes (Quimper, HB, H. 35 cm).

« Elle a été déterrée dans un jardin, il y a quelques années », rapporte le conservateur adjoint du musée quimpérois, Jérémy Varoquier. « De par sa facture, c’est probablement une production de la Grande Maison HB au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, soit d’avant la Révolution. Il pourrait sembler logique que la grande histoire a eu un impact sur le destin de cette pièce, elle qui a dû être enterrée pour être cachée ».

Estimation non communiquée.

Mathurin Méheut

4 – « Homme portant des raies », de M. Méheut (Quimper – Henriot, H. 43 ; L. 38 ; l.14 cm).

« La surprise de l’édition 2021 des séances d’évaluation ouvertes au grand public. Une très belle et imposante sculpture de l’artiste. Superbe pièce qui est repartie comme elle était venue, dans son emballage de fortune, un sac de courses, avec quelques morceaux de papier bulle en plus ».

Estimation à 5 000 €.

René-Yves Creston

5 – « Ouessantine au mouton » R.-Y. Creston (H 20 cm l. 24 cm)

La plus jolie pièce découverte il y a quelques jours. « Elle fait directement écho au centenaire du groupe Seiz Breur (« Sept Frères ») dignement fêté par une vente historique à Rennes en juillet 2023 », commentent les responsables du musée.« Cette Ouessantine au mouton est une faïence créée par l’un des membres fondateurs du groupe en 1923. C’est une honorable illustration de la qualité et du renouveau des pièces créées par ces artistes dans les années 1920-30. Le fait que ces pièces étaient peu produites, restées souvent dans le cadre familial et très recherchées par les collectionneurs font grimper les prix très rapidement ».

Estimation 3 000 €

Publié le 13 août 2023 – Le Télégramme ©

Assemblée générale de l’association, le samedi 12 août 2023 à Quimper.

Assemblée générale 2023

Notre association tiendra son Assemblée Générale (AG) ordinaire, le samedi 12 août 2023 (matin), au Musée de la Faïence de Quimper.

Nous présenterons les projets à venir et le bilan de nos actions 2022.

A cette occasion, nous réaliserons une présentation du projet des 30 ans de l’association : « Le Parcours Faïencier« .

N’hésitez pas à nous rejoindre. Un point d’accueil vous permettra d’adhérer à partir de 9 h 30.

Association des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper ©

Un trésor trouvé lors de l’évaluation des faïences (Le Télégramme).

La séance d’évaluation des faïences, organisée par le musée privé quimpérois, samedi, a connu une forte fréquentation. Du monde, beaucoup de pièces et un petit trésor découvert au milieu d’un banal service de vaisselle.

L’évaluation des faïences
Plus de soixante personnes se sont présentées, souvent avec de multiples pièces, à la séance d’évaluation grand public proposée par le musée privé de la faïencerie, à Quimper, samedi.

Une petite flamme s’allume dans les yeux de Jérémy Varoquier, assistant principal du fonds de dotation du Musée de la faïence de Quimper, quand il évoque la bonne surprise découverte parmi les pièces d’un service de vaisselle en faïence apporté par une Quimpéroise. « Il y avait là des assiettes et des plats au motif de Quimper à la touche. Une grande valeur sentimentale pour la propriétaire, sans aucun doute. Peu en termes financiers : il s’agit de créations récentes, produites en grande quantité et donc peu recherchées », déclare professionnellement celui qui court depuis une bonne heure entre l’entrée du Musée de la faïence et les tables où sont évaluées les pièces.

L’évaluation des faïences
L’évaluation des pièces n’est pas toujours à la hauteur des attentes. Bernard Verlingue examine ici un petit vase en faïence.

Monnayer

Avant même que les portes de cette séance d’évaluation réservée au grand public n’ouvrent, soixante particuliers avaient déjà pris rendez-vous. Mais ce ne sont pas les inexorables visites de dernière minute qui inquiètent l’assistant ce samedi matin, des fois que surgisse un autre trésor inattendu… Non, là, tout de suite, Jérémy Varoquier et les membres de l’association des Amis du musée et de la faïence de Quimper constatent que les nombreux visiteurs déjà en attente dans le patio desservant le musée sont plus souvent venus avec une dizaine de pièces plutôt qu’une ou deux.

L’évaluation des faïences

« Nous sommes probablement dans le temps d’un changement de génération », explique l’assistant, dont le haussement d’épaules ne parvient pas à dissimuler la gourmandise du regard. Élisabeth, de Fouesnant, et sa sœur Sandrine, de Guidel, attendent tranquillement avec un carton de bonne taille à leurs pieds.
« Ma grand-mère est décédée il y a peu. Nous avons vidé sa maison à Morlaix. Elle avait beaucoup de pièces signées Henriot : un service à thé, de la vaisselle, des objets de décoration mais aussi des animaux en porcelaine », énumère Élisabeth, soucieuse de faire évaluer les objets pour ne pas passer à côté d’une pépite.

L’évaluation des faïences

Bingo !

La pépite de la journée a pris la forme, quelques minutes plus tôt, d’une statuette en faïence signée Yves-René Creston (membre du mouvement des Seiz Breur) réalisée dans les années 1920. Une « Ouessantine au mouton » que Bernard Verlingue, propriétaire du musée, et l’un des experts à la manœuvre ont estimé à – au minimum – 3 000 € la valeur de cette pièce de 19 cm.

L’évaluation des faïences

Pratique
Musée de la faïence de Quimper, ouvert du lundi au samedi, de 10 h à 18 h, rue Jean-Baptiste-Bousquet, quartier de Locmaria ; tél. 02 98 90 12 72 ; site : www.musee-faience-quimper.com

Publié le 8 août 2023 par Olivier Scaglia – Le Télégramme ©

À Quimper, faites estimer vos pièces au Musée de la faïence samedi 5 août (Le Télégramme).

Combien peut valoir la vieille soupière de maman, au-delà de sa valeur sentimentale ? Pour en avoir le cœur net, le Musée de la faïence, à Quimper, propose une matinée d’estimation, samedi 5 août.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, qui présente ici une assiette signée Henriot et un plat Fouillen, s’attend à une grosse affluence au Musée de la faïence, samedi 5 août, pour la matinée d’estimation. (Le Télégramme/Johanne Bouchet)

« Chaque année, on pense que la source va se tarir. Mais non ! Nous avons déjà une soixantaine de rendez-vous fixés », explique Jérémy varoquier, assistant du conservateur au Musée de la faïence. Samedi, de 10 h à 13 h, le musée propose une matinée d’estimation. « Faïence, grès et même planches d’artiste représentant des décors. On accepte tout. La seule condition, c’est que la pièce ait un lien avec Quimper et sorte d’un atelier quimpérois car c’est là que nous sommes compétents pour l’estimer », précise le bras droit de Bernard Verlingue qui se chargera de l’estimation. Pour le conservateur du musée et expert, « c’est un peu son petit Noël ! Mais l’enfant est sage, il rend les cadeaux », s’amuse Jérémy Varoquier.

Jusqu à 8 000 € pour un Mathurin Méheut

Les pièces recherchées en ce moment ? Ce sont celles signées Mathurin Méheut mais aussi celles du mouvement Ar Seiz Breur. « Une pièce de Mathurin Méheut peut monter jusqu’à 8 000 €. Nous en avons déjà vues lors d’estimations. Et là, c’est la surprise pour la famille qui ne se doutait pas de la valeur de la vieillerie de maman », pointe l’assistant du conservateur. C’est souvent suite au décès d’une maman ou d’une mamie que la famille découvre ces pièces, en vidant la maison. Mais il n’y a pas que la valeur marchande qui importe. « C’est un morceau du patrimoine familial. Une estimation, c’est également l’occasion de renseigner les gens sur l’origine de la pièce qu’ils ont apportée. On peut faire des levées de doute. Cela consiste à déterminer l’auteur de pièces non signées ».

« C’est compliqué de conserver une grande soupière »

Une pièce peut être signée et numérotée sans qu’elle ait une valeur élevée sur le marché. C’est souvent le cas de pièces Henriot. « Mais les gens peuvent toujours les utiliser ! C’est quand même un plaisir de manger dans un beau service de table. Même si c’est vrai, qu’aujourd’hui, on n’a plus forcément la place dans les maisons pour tout stocker. C’est compliqué de conserver une grande soupière », souligne Jérémy Varoquier. « J’espère que ça reviendra un jour. Cet intérêt pour ces pièces, qui, finalement, pourraient s’adapter à un intérieur contemporain », aime à penser ce chantre de la faïence.

Pratique
Matinée d’estimation, samedi, de 10 h à 13 h, au Musée de la faïence, dans le quartier de Locmaria, 14, rue Jean-Baptiste Bousquet, à Quimper. Inscription par téléphone au 02 98 90 12 72. Tarif : 5 € (droit d’entrée au musée).

Publié le 2 août 2023 par Johanne Bouchet – Le Télégramme ©