Philippe Le Stum, un érudit passionné auquel le musée départemental breton doit énormément (Côté Quimper).

Philippe Le Stum, conservateur du musée départemental breton, s’en est allé. Il laisse un vide à l’image de son héritage : immense.

Philippe Le Stum
Philippe Le Stum était le conservateur du Musée départemental breton à Quimper.

À Quimper, le décès de Philippe Le Stum soulève une vague d’émotion dans les milieux artistiques et muséaux qui va bien au-delà de la Bretagne. Les hommages multiples et collégiaux soulignent le travail accompli par ce conservateur passionné.

Le souvenir de Philippe Le Stum, né à Brest, est intiment lié à Quimper et plus précisément au Musée départemental breton où, fait exceptionnel, il a œuvré pendant près de 30 ans.

Passionné d’Histoire et historien de l’art, il en a été le directeur et conservateur en chef. Il n’a eu de cesse d’organiser des expositions de plus en plus ambitieuses donnant au musée une visibilité jamais atteinte.

Il avait déclaré dans nos colonnes combien il était « fier d’avoir ouvert ces dernières années, le musée sur l’Europe, voir sur le monde en tissant des liens avec des grands musées internationaux ».

Un grand érudit

On se souvient de l’enthousiasme suscité par les expositions d’envergures consacrées aux peintres de l’est, à l’influence du japonisme, ou encore plus récemment au trésors du Moyen-Âge ou les derniers impressionnistes.

Sa passion pluridisciplinaire pour les arts incluait aussi les arts populaires ou plus locaux. Le mobilier, la faïence, les affiches, la gravure ont eu leur exposition.

Les artistes de Bretagne aussi. On se rappelle entre autres des expositions dédiées à Henri Rivière, Émile Simon et Madeleine Fié-Fieux, Pierre Cavelat, Marguerite Chabay et au brodeur Pascal Jaouen.

Grand érudit et travailleur, Philippe Le Stum laisse une impressionnante bibliographie dont l’inventaire reste à faire : articles, actes de colloques, livres, catalogues, la liste est longue et influencera les futures générations de chercheurs.

Une empreinte indélébile

En 2018, il a publié La gravure sur bois en Bretagne, ouvrage tiré de sa thèse d’État soutenue à la Sorbonne en 2014. Qui s’est imposé d’emblée comme une référence essentielle pour qui s’intéresse aux arts de la Bretagne.

Sous son impulsion, l’Association des amis du Musée breton a vu le jour. Il l’a aidée dans ses projets et ses adhérents se souviennent combien travailler et échanger avec Philippe Le Stum était fructueux, enrichissant et agréable.

L’homme avait son bureau sous les toits du musée avec une vue imprenable sur sa belle voisine la cathédrale. Là-même où un dernier adieu lui a été donné mardi 30 mars 2021, rassemblant famille, amis, collègues, artistes et galeristes.

Sorti du Musée, Philippe Le Stum aimait se promener sur le chemin du Halage dont il fut un temps voisin. Si sa silhouette va manquer dans le paysage quimpérois, son œuvre, elle, laisse une empreinte indélébile.

Publié le 31 Mars 2021 par Florence Édouard de Massol – Côté Quimper ©

À Quimper, Philippe Le Stum, directeur du Musée départemental breton, est décédé (Le Télégramme).

Philippe Le Stum
En 2018, Philippe Le Stum avait publié « La gravure sur bois en Bretagne, 1850-2000 », chez Coop Breizh.

Le Musée départemental breton, à Quimper, perd son directeur. Philippe Le Stum s’est éteint à l’âge de 58 ans.

Nous avons appris, ce lundi matin, le décès de Philippe Le Stum, à l’âge de 58 ans. Docteur en Histoire de l’art et chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique, Philippe Le Stum était aussi, et surtout, le directeur et le conservateur en chef du Musée départemental breton, à Quimper.

Ses champs de recherches concernaient notamment l’Histoire des arts de la Bretagne, la gravure occidentale et le livre illustré, ou encore le régionalisme breton. Auteur de plusieurs articles, livres et catalogues, Philippe Le Stum avait notamment publié en 2018 « La gravure sur bois en Bretagne, 1850-2000 ». Un ouvrage référence richement illustré, inspiré d’une thèse de doctorat soutenue à La Sorbonne cinq ans plus tôt ; le fruit de douze années de recherches.

« J’ai commencé à m’intéresser à l’estampe quand j’étais étudiant en histoire à Brest. Je me suis vite aperçu que la gravure était négligée, considérée un peu comme un art mineur, par rapport à la peinture. Injuste ! », expliquait-il dans nos colonnes en février 2014, pour justifier cet intérêt. Il confiait aussi à ce moment : « J’ai 51 ans, je m’intéresse au patrimoine breton depuis quarante ans. Je suis dans un travail de fond, je m’enracine et le revendique, guidé par la passion du chercheur. Avec cette thèse, j’apporte une pierre parmi d’autres à la connaissance de l’art en Bretagne ».

Ses obsèques seront célébrées mardi 30 mars, à 10 h 30, en la cathédrale Saint-Corentin, à Quimper.

Publié le 29/03/2021 – Le Télégramme ©


Le conservateur du Musée Départemental Breton à Quimper Philippe Le Stum signe chez Coop Breizh un ouvrage sur l’histoire de la gravure sur bois en Bretagne.

Octobre 2018, Christophe Pluchon – radio RCF Finistère ©

Philippe Le Stum était le directeur du Musée départemental breton, à Quimper (Ouest-France).

Le directeur du Musée départemental breton de Quimper (Finistère) est décédé à l’âge de 58 ans.

Philippe Le Stum
Philippe Le Stum était le directeur du Musée départemental breton, à Quimper (Finistère).

Conservateur en chef du Musée départemental breton, à Quimper (Finistère), il en était également le directeur : Philippe Le Stum s’est éteint, à l’âge de 58 ans et alors que son musée était fermé depuis le mois d’octobre 2020, en raison de la crise sanitaire.

Amoureux de la gravure sur bois, cet art méconnu

Docteur en histoire de l’art, il était chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique de l’Université de Bretagne Occidentale. L’histoire des arts de la Bretagne, la gravure et le régionalisme breton au XIXe et XXe siècle, ses principaux champs de recherche, lui doivent de nombreuses publications.

En 2014, il avait notamment soutenu une thèse sur la gravure sur bois en Bretagne, une production artistique méconnue qu’il tenait à faire découvrir à un plus large public. « J’ai dû consacrer à ma thèse tous mes week-ends et toutes mes vacances depuis douze ans ! », confiait-il alors à Ouest France. Il en avait tiré un livre, paru en 2018.

Ouverture sur l’Europe et le monde

Il avait notamment travaillé sur les artistes polonais ou encore russes en Bretagne, support d’expositions temporaires au musée. À ce titre, il se disait fier d’avoir ouvert son établissement sur l’Europe et le monde en nouant des liens avec les musées étrangers.

Ses obsèques seront célébrées ce mardi 30 mars 2021, à la cathédrale Saint-Corentin, donc les flancs touchent ceux du musée breton.

Publié le 29/03/2021 – Ouest-France ©

Report de l’assemblée générale 2021.

Notre président, Jean-Paul Alayse s’adresse aux adhérents des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper.

AG 2021
(photo : Jérémy Varoquier).

Cher(e)s adhérent(e)s, cher(e)s ami(e)s,

quelques nouvelles, qui comme vous vous en doutez, ne sont pas très enthousiasmantes…

Bernard Verlingue et Jérémy Varoquier espèrent que le Musée pourra, malgré tout, ouvrir au public dès le lundi 12 avril. Ils ont (et continuent…) travaillé d’arrache-pied, avec l’aide de Philippe Théallet, de Daniel Georges et de Dominique Malo pour que le « relooking » des expositions soit prêt pour cette ouverture.

Daniel Georges
Notre ami Daniel Georges prépare la nouvelle boutique du Musée.

Malheureusement, compte tenu de l’actualité COVID 19, même si l’ouverture se fait dans les temps, il n’y aura pas d’émaillage le 9 avril, tel qu’initialement prévu. Peut-être en juin pour fêter les 30 ans du Musée ? Nous croisons les doigts ! Car nous avons tous hâte de découvrir ce qu’ils nous ont concocté.

Dans la prochaine gazette, nous vous présenterons quelques photos de ce « relooking », pour ceux qui ne pourraient les découvrir avant l’été prochain…

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier (assistant principal au Musée de la faïence) prépare l’agencement et la nouvelle scénographie des vitrines.

Idem et rebelote pour notre assemblée générale qui, cette année encore, est reportée à une date ultérieure. Nous vous en tiendrons informé(e) dès que nous aurons une meilleure visibilité de la situation.

Notre ami Bernard continue à se battre avec courage contre les lourdes séquelles de son opération (il y aura bientôt 2 ans…). Nous avons tous hâte de le retrouver parmi nous.

En attendant d’avoir le plaisir de vous revoir dans des temps pas trop lointains, faites bien attention à vous.

Bien amicalement.
Jean-Paul Alayse

Vente « Bretagne… mon amour ! » – Maison de vente aux enchères de Vannes (Jack-Philippe Ruellan) – le 3 avril 2021.

L’étude de maître Jack-Philippe Ruellan présente à Vannes, une vente intitulée « Bretagne… mon amour ! », le samedi 3 avril 2021.

Cette vacation est consacrée aux œuvres bretonnes, aux objets de marine et à la faïence de Quimper.

On retrouve un ensemble important et représentatif des céramiques quimpéroises, notamment des faïences modernes.

Olivier LAPICQUE
Lot n°93 – Olivier LAPICQUE (né en 1959) « Oceanopolis – Le pêcheur de thon » 2004, plat en faïence émaillée polychrome (FAB Faïencerie d’Art Breton).
Patrice CUDENNEC
Lot n°110 – Patrice CUDENNEC (Né en 1952) – Suite de 5 assiettes et un plat à poisson en faïence émaillée polychrome (FAB Faïencerie d’Art Breton).
Anie MOUROUX
Lot n°247 – Anie MOUROUX (1887-1978) – « Hiou, Ar Zul » , sujet en faïence émaillée polychrome figurant trois enfants (Henriot), circa 1930.
René QUILLIVIC
Lot n°70 – René QUILLIVIC (1879-1969) – Tête d’une jeune bigoudène en faïence émaillée polychrome (manufacture HB).

Vente « Bretagne… mon amour ! » – Hôtel des ventes de Vannes – le 3 avril 2021.
Jack-Philippe Ruellan – 8 rue Dr. Joseph Audic, Vannes (56).
Samedi 3 avril 2021 à 14 h – Faïence de Quimper.

Catalogue de la vente

Alexander GOUDIE
Lot n°50 – Alexander GOUDIE (1933-2004) – « Le retour du pêcheur », groupe en faïence émaillée polychrome (numéroté 14/100), modèle édité pour le Musée de la Faïence de Quimper.

Jack-Philippe Ruellan – Vannes (29) ©