Henriot : Paul Janssens n’oublie pas Quimper (Ouest-France).

En 1984, il a repris la faïencerie Henriot après le dépôt de bilan. Trente-quatre ans après l’Américain Paul Janssens est revenu à Quimper.

Photo Ouest-France.

De gauche à droite, Catherine Troprès, Peter Janssens, Paul Janssens et Lara Janssens.

« Quimper est ma deuxième maison… » Lundi matin, Paul Janssens a lâché cette confidence lors d’une visite au musée départemental breton. cet Américain a été le patron de la faïencerie HB Henriot de 1984 à 2003.

Aujourd’hui âgé de 88 ans, l’homme a gardé un attachement pour Quimper et le monde de la faïence. Ce week-end, accompagné de son fils Peter et de sa plus jeune fille Lara, Paul Janssens est revenu à la pointe de la Bretagne pour trois jours. L’occasion pour lui de retrouver les personnes qu’il a côtoyées lorsqu’il était à la tête de la faïencerie. « Pendant 20 ans, j’ai fait six voyages par an entre les États-Unis et Quimper. C’est avec beaucoup d’émotion que je reviens aujourd’hui. » Paul Janssens s’est rendu au Musée départemental breton afin de remettre un don qui a été reçu par Catherine Troprès, attachée de conservation du patrimoine.

« Many memories »

Il s’agit d’un plat peint par Michel Furic, présent lundi, remis à Paul Janssens par ses salariés à l’occasion d’un voyage d’une semaine que le PDG avait offert à son personnel en 1992. Tout le monde, ou presque avait pris l’avion (88 personnes), direction Stonington, la ville américaine où était basée l’activité d’importation de Paul Janssens.
Ce voyage hors du commun a laissé des souvenirs impérissables. Le second plat remis au musée, peint par Florence Brajeul, est un témoignage conçu lors du départ à la retraite de Paul Janssens en 2003. « J’ai quatre enfants, je ne pouvais pas partager ces plats. Les offrir au musée est une bonne solution, non ? », lance l’octogénaire toujours malicieux. Les dons au musée départemental seront validés par une commission scientifique en mai prochain.
La réception au musée a été l’occasion de retrouvailles. Véronique Cariou, assistante de Michel Marest, ancien directeur des faïenceries (aujourd’hui décédé), était présente. Deux peintres sur céramique (Marie-Laurence Le Brun-Jadé et Christine Quéré), anciennes salariées des faïenceries, étaient également présentes.

Photo Ouest-France.

Jean-Pierre Le Goff a accueilli Paul Janssens à la faïencerie Henriot.

Il se trouve que le 12 mars est la date anniversaire du premier plat sorti du four de la faïencerie lorsque Paul Janssens a pris les commandes de l’entreprise. C’était en 1984. Lundi après-midi, Paul Janssens est retourné à la faïencerie, accueilli par Jean-Pierre Le Goff, propriétaire de l’entreprise. « Many memories ! », a lâché avec une pointe de nostalgie Paul Janssens en faisant le tour du propriétaire. Du magasin au grenier, il a pu se rendre compte de la modernisation des travaux. Sa dernière visite remonte à 2015. L’émotion reste intacte. Sa fille et son fils prennent des photos de « dad » s’attardant devant les étagères riches de trésors.
Paul Janssens va poursuivre son voyage en Europe cette semaine. Direction les Pays-Bas d’où sa famille est originaire.

Publié le 13/03/2018 par Jean-Pierre Le Carrou – Ouest-France ©

Quimper-Henriot s’exporte au château de Kerdurand (Ouest-France).

Dans le cadre du festival d’hiver « Deizioù » organisé par Emglev Bro An Oriant, l’Espace culturel de Kerdurand à Riantec (56) accueille une exposition de la faïencerie Henriot-Quimper du 30 janvier au 18 février 2018.

Dans le cadre des Deizioù.

Affiche de l’exposition des faïenceries Henriot – Quimper du 30 janvier au 18 février 2018 – l’espace culturel de Kerdurand à Riantec.


Dans le cadre des Deizioù, la commune a choisi de mettre à l’honneur un monument de la culture bretonne : la faïencerie Henriot de Quimper.

Photo Ouest-France

François Le Goff, directeur de Quimper-Henriot, détaille pour les visiteurs les étapes de fabrication.

Le président de la faïencerie Henriot-Quimper (appellation qui date de 2011), Jean-Pierre Le Goff, a bien voulu, ce qui est tout à fait exceptionnel, prêter toute une exposition. Elle est présentée dans la salle d’honneur du château de Kerdurand, à Riantec.

Comme à Quimper
C’est en quelque sorte une simulation de la visite de la faïencerie, « comme à Quimper », qui a été installée. Les visiteurs pourront voir un échantillonnage d’œuvres, qui mettent l’accent sur des exemples de réalisations récentes, ou traditionnelles comme le fameux bol breton à oreilles.
Ils pourront aussi parcourir des petits ateliers qui montrent les différentes étapes de la création (moulage, fabrication, décoration, émaillage…).
« Nous avons voulu montrer ce que Quimper-Henriot réalise aujourd’hui, en s’adaptant au goût du jour, aux besoins et aux envies, et avec des formes plus modernes », explique Jean-Pierre Le Goff.

Photo Ouest-France

Toute une table dressée, avec des décors de Claudine Kerbrat.

Une création de Claudine Kerbrat
Les visiteurs ne manqueront pas d’admirer au centre de la salle, une superbe réalisation de Claudine Kerbrat, céramiste, qui a son atelier à Quimper. C’est toute une table qui est dressée, dont le décor de la nappe est exactement le prolongement des décors des différents plats et assiettes.

Toute une œuvre d’art, qui demande une précision dans le placement, avec un décor de fruits de mer, dont des homards… bleus !

Jusqu’au 18 février, exposition accessible gratuitement, au château de Kerdurand, du lundi au vendredi, de 14 h à 17 h 30 et le dimanche, de 15 h à 18 h (fermé le samedi).

Publié le 04/02/2018 – Ouest-France ©

 

Claudine Kerbrat, l’art de la délicatesse (Côté Quimper).

Après des années à Paris, elle s’était promis de venir s’installer à Quimper. C’est chose faite et depuis cet été, la céramiste dévoile ses créations dans son nouvel atelier-boutique.

Claudine Kerbrat

Claudine Kerbrat, dans sa boutique rue des Boucheries.

En entrant dans l’atelier-boutique de Claudine Kerbrat, rue des Boucheries à Quimper, on remarque tout de suite l’imposant four à céramique. Et pour cause, c’est bien de porcelaine qu’il s’agit ici, celle bien fine que choisit précisément Claudine Kerbrat pour exprimer toute la palette de son talent.
Elle décline sur des plats, assiettes, pots, vases, carreaux, des univers subtils de la flore à la faune, en passant par les rivages marins. On remarquera une exceptionnelle table basse où toute la finesse du trait de l’artiste a su saisir sur un sable fin algues et coquillages. Unique ! Merveilleusement unique !

Dior et Vuitton

C’est cette qualité élégante que Claudine Kerbrat met au service de qui veut lui passer commande. Libre à chacun de choisir son thème, l’artiste saura l’illustrer avec la même rigueur et la même liberté que celle mise au service des plus grands éditeurs de tissus lorsqu’elle habitait Paris.
Il y a quelques années, cette diplômée des Arts appliqués Duperré œuvrait en effet à Paris. Elle se passionnait pour la création de motifs pour foulards et tissus. Jean-Louis Scherrer l’a encouragée, Dior et Léonard comptaient parmi ses clients. Pour les vitrines de Vuitton, elle a peint de délicates poupées et a collaboré avec des éditeurs italiens, mais aussi des publicistes.

Un poème de Claude Nougaro

Le tissu lui permettait toutes les fantaisies et gammes de couleurs, elle excellait à imaginer les motifs des futurs modèles de la haute couture. Parallèlement, passionnée depuis toujours par les arts de la table, elle s’est lancée dans la peinture sur porcelaine et s’est faite vite remarquer.
Son travail délicat a été exposé au jardin du Luxembourg. Parmi ses admirateurs, Claude Nougaro lui a non seulement passé commande, mais lui a dédié aussi un poème À Claudine.
En 2013, l’envie de venir à Quimper s’est concrétisée avec la perspective d’une collaboration aux faïenceries Henriot. Dans ce nouvel univers, elle a innové, créé des motifs tour à tour bretonnants ou japonisants, imaginé un service de table sur le thème de la mer où, trouvaille géniale, les motifs des assiettes se poursuivent sur la nappe : homards et algues s’étalent, s’emparent des bougeoirs, l’effet est réussi, le service marque les esprits.
Aujourd’hui, Claudine Kerbrat se lance un nouveau défi avec l’ouverture de son atelier boutique et espère dès janvier partager son savoir-faire en proposant des stages.

Infos pratiques
Atelier boutique de Claudine Kerbrat,
13 rue des Boucheries à Quimper.

Publié le 1er Décembre 2017 par Florence Edouard de Massol – Côté Quimper©

 

Le départ d’Ingrid POUDER, assistante principale au Musée de la Faïence de Quimper.

Le vendredi 27 octobre, s’est tenue une réception pour marquer le départ d’Ingrid POUDER, assistante principale au Musée de la Faïence de Quimper depuis plus de 5 ans.

le vendredi 27 octobre 2017

Elle était entourée de nombreux membres de notre association, du personnel du Musée et de la faïencerie Henriot Quimper, ainsi que de l’agence de communication So HO !.Départ d'Ingrid POUDER assistante principale au Musée de la Faïence de Quimper.Ingrid voulait retourner dans sa région d’origine, près de Valence. Au nom de l’association nous lui souhaitons une pleine réussite dans ses futurs projets.

le vendredi 27 octobre 2017

Ingrid reçoit un pichet en forme de Bigoudène de l’artiste Charles MAILLARD.

Bernard VERLINGUE directeur du Musée, nous a présenté son remplaçant M. Jérémy VAROQUIER.

Après un Master en patrimoine, Jérémy a travaillé pendant 2 saisons au Manoir de Squividan à Clohars-Fouesnant (lieu géré par le Musée breton pour le département du Finistère).

Nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans ses nouvelles fonctions.

le vendredi 27 octobre 2017

Jérémy VAROQUIER et Ingrid POUDER, devant le panneau mural aux Polynésiennes de Nicolas PESCE.