Des œuvres de Patrice Cudennec à la faïencerie Henriot (Ouest-France).

Patrice Cudennec - Photo Ouest-France.
Patrice Cudennec devant trois de ses œuvres, dont un tableau qui représente Locronan.

Le peintre Patrice Cudennec fait son grand retour à la galerie de la faïencerie Henriot, à Quimper (Finistère), après quatre ans d’absence. Son exposition Glaz y sera visible jusqu’au 29 juin.

Il n’y avait pas exposé depuis quatre ans. Mais la collaboration entre l’artiste Patrice Cudennec et Henriot-Quimper ne s’est pas arrêtée pour autant. Le peintre et sculpteur a continué à produire des pièces pour la faïencerie.

Cette année, il signe son grand retour dans la salle d’exposition, jusqu’au 29 juin, avec ses tableaux, dessins et faïences. Une cinquantaine de pièces, uniques pour la plupart, qu’il a peintes pour l’occasion. « J’ai commencé à travailler pour l’exposition en novembre. Pendant tout ce temps, je n’ai pratiquement fait que de la faïence », explique l’artiste.

Le résultat : une collection nommée Glaz, un mot breton qui désigne le bleu-vert de la mer. Une tonalité très présente dans le travail de Patrice Cudennec, pour évoquer « sa » Bretagne, celle des pêcheurs, des ports et des îles.

Un pêcheur, poisson à la main

Sur des pots, l’artiste a peint des paysages. Des ports qu’il apprécie, comme Roscoff ou Binic, ou encore des langoustines et des maquereaux. « Je me fie beaucoup aux formes et aux couleurs. Le rose, par exemple, va bien avec le bleu, c’est poétique. Les formes, ça rappelle l’histoire. »

Sur un vase, Patrice Cudenne a composé un paysage à partir de taches brunes, ocres et jaunes, réparties sur la surface, sur lesquelles il a dessiné une île, celle d’Ouessant. Une œuvre moins « figurative » que les autres, selon les mots du peintre.

Dans la collection, on retrouve évidemment le pêcheur Cudennec. « Ce n’est pas un autoportrait, précise l’artiste. Mais le pêcheur que l’on connaît de moi. » Celui que l’on retrouve souvent dans son travail, presque toujours un poisson à la main.

Des tableaux en carreaux de faïence

Chez Patrice Cudennec, la faïence « ça a été une rencontre, c’est comme si je faisais un tableau ». Son exposition n’est donc pas composée que de vaisselles ou d’objets de décoration. L’artiste a imaginé des tableaux faits de plusieurs carreaux de faïence. « Réunis, ils peuvent faire des fresques, détaille le peintre. On peut les toucher, car j’aime bien y mettre un peu d’épaisseur. » De l’art accessible donc, pour qui viendra voir l’exposition. Ils seront accueillis par quelques mots du peintre : « Écoutez et partagez ma douce poésie colorée, elle est pareille à la mélodie des chants des oiseaux libres, enivrante et joyeuse. »

Jusqu’au samedi 29 juin, exposition Glaz de Patrice Cudennec, dans la galerie de la manufacture Henriot-Quimper, Entrée libre et gratuite.

Publié le 11/03/2019 par Pauline LE MORLEC – Ouest-France ©

Patrice Cudennec. Des toiles et des faïences dédiées aux marins pêcheurs (le Télégramme).

Patrice Cudennec
L’artiste présente un beau service en faïence.

Patrice Cudennec exposera, à partir de mardi, à la Faïencerie Henriot, à Locmaria. Les marins pêcheurs et les poissons de ce peintre, qui a souvent montré son œuvre à la Galerie Sainte-Catherine, sont encore dans bien des mémoires. À la faïencerie, sur ses moyens formats, ils vont, à nouveau, souvent par trois et leurs silhouettes se détachent sur une mer très géométrique pleine de couleurs. Ses belles faïences consacrées aux îles, aux crustacés et autres maquereaux sortant des vagues sont à découvrir.

L’univers de Patrice Cudennec est bleu ou plutôt glaz, cette couleur indéfinissable qui n’existe qu’en Bretagne. Glaz est d’ailleurs le titre qu’il a choisi pour son exposition. Sous leurs larges bérets, les pêcheurs sont rentrés au port, ils regardent presque « amoureusement », le peintre lui-même le souligne, ces poissons aux écailles d’argent qu’ils tiennent en grappes dans leurs mains, qui sautillent autour d’eux. « Il y a une certaine poésie dans chacun de mes tableaux », dit-il encore.

De belles faïences

Ses faïences sont remarquables. Sur des vases de formes originales, il peint les îles bretonnes, Sein, Bréhat…, des villes. On reconnaît Quimper sur l’une de ses pièces. Le décor tend parfois vers l’abstrait mais reste le plus souvent très figuratif. Ses panneaux de faïence semblent répondre à ses tableaux : mêmes pêcheurs, dont les visages se déclinent en gros plan, dans des tons de bleus. L’un d’eux, d’un joli rose, fait exception. L’artiste « utilise » aussi les motifs d’un vase de faïence pour imaginer un décor dans lequel les maquereaux semblent sortir des vagues. Toutes ces œuvres de faïence sont des pièces uniques.

À l’étage, d’autres faïences sont encore consacrées aux marins. Sur l’une d’elles, des matelots et gradés posent en costume. Une première dans l’œuvre de Patrice Cudennec.

Avant de quitter l’exposition, on ne manquera pas d’admirer le tableau consacré aux peinteuses, ces femmes qui, depuis la création de la faïencerie, peignent de fins décors sur les pièces fabriquées ici.

Pratique :
Patrice Cudennec à la Faïencerie Henriot, du 12 mars au 29 juin. Contact : tél. 02 98 90 09 36

Publié le 10 mars 2019 par Éliane Faucon-Dumont – Le Télégramme ©

École d’art. La céramique dans le vent (Le Télégramme).

Photo le Télégramme.
Léa Gavard, étudiante en 3e année, a découvert la céramique et les possibilités d’y décliner son travail autour de la sérigraphie. Ici, aux côtés de Judith Quentel, la directrice.

La pratique de la céramique connaît une montée en puissance à l’école d’art qui devrait proposer, en 2021, deux nouvelles mentions « Art et céramique » et « Penser l’exposition ».

« Depuis dix-quinze ans, la céramique connaît un regain d’intérêt dans le champ de l’art contemporain. Elle a quitté le domaine de l’art décoratif ou du design pour devenir un prolongement de la pratique du dessin ou de la vidéo de certains artistes », émet Judith Quentel, directrice de l’école d’art qui propose à ses étudiants de s’inscrire dès la première année à l’une des quatre plateformes : Céramique & cie, Éditer, Nos désirs extérieurs et Situation.

Un nouvel engouement

L’atelier céramique, ouvert en 2015 et désormais équipé de deux fours, d’une imprimante 3D et d’une cabine d’émaillage, a connu une montée en puissance en 2018 avec l’embauche d’une technicienne Gislaine Trividic, diplômée des écoles de Limoges et Strasbourg. « Cette embauche a créé une impulsion assez spectaculaire auprès des étudiants. En céramique, la temporalité est très différente des autres médiums. Il faut du temps pour la cuisson, le moulage, l’émaillage », précise la directrice. Situé dans l’annexe de l’école, l’atelier qui fait aujourd’hui 15 m2 devrait passer à 60 m2 en se transformant en verrière. « On aura aussi des espaces dévolus à la recherche notamment sur la céramique ou à l’accueil d’artistes qui ont besoin de réaliser des pièces complexes », décrit Judith Quentel qui s’est inspirée de l’école d’art de Tarbes, une des trois ou quatre écoles en France à proposer cette spécificité. Et si elle s’appuie sur le savoir-faire et le patrimoine local en tissant des liens de proximité avec Henriot ou le musée de la faïence, elle envisage aussi d’autres partenariats, notamment avec Limoges pour les stages.

Réfléchir à la professionnalisation des étudiants

L’agrandissement de l’atelier va en effet permettre d’envisager l’inscription d’une nouvelle mention « art et céramique », dès 2021 aux côtés de celle intitulée « Penser l’exposition » également prévue dans le projet d’établissement afin d’exploiter les espaces d’exposition libérés par le Centre d’art. « L’idée est d’attirer des étudiants au niveau Master sur ces spécificités, tout en gardant l’option art », émet Judith Quentel qui, par ailleurs, réfléchit avec l’équipe enseignante à l’insertion professionnelle des étudiants. Cela devrait passer par une certification sur certaines techniques ou disciplines en complément du diplôme mais aussi par l’appropriation des espaces d’exposition « La programmation de la galerie sera liée à la professionnalisation des étudiants mais on invitera aussi des commissaires d’expositions », détaille Judith Quentel qui prévoit deux temporalités pour les expositions, l’une liée à l’ouverture de l’école, l’autre à la saison estivale. « On veut donner envie aux gens de venir et être utile à la reconnaissance de certaines pratiques de l’art contemporain. On est des passeurs et c’est très enthousiasmant », poursuit-elle

Pratique
Portes-ouvertes de l’école d’art, mercredi 13 février, de 10 h à 17 h 30. Journée d’étude « art et céramique », jeudi 14 février de 9 h 30 à 17 h 30, au Théâtre Max Jacob, avec Hervé Le Nost, professeur de Volume, Karine Bonneval, artiste, Stéphanie Le Follic Hadida, commissaire d’exposition et Florent Dubois, artiste. Entrée libre.

Publié le 04 février 2019 par Delphine Tanguy – Le Télégramme ©

Le grand Bazh’art spécial BD au festival Pen Ar BD de Quimper (France 3 Bretagne).

Le Grand Bazh’art s’invite au festival de BD de Quimper, Pen Ar BD, avec au programme la performance de trois bédéastes de renom: Kokor, Emmanuel Lepage et André Le Bras.

Emmanuel Lepage

Le grand Bazh’art à Quimper, avec les auteurs de BD en performance sur les faïenceries.

Ils dessineront durant toute cette émission spéciale sur les célèbres assiettes en faïence de Quimper.

A découvrir

A Rennes, Matthieu Tillaut nous emmène à la rencontre du collectif « vitrine en cours ». Ce duo de projectionniste et photographe séduit le public dans les festivals et concerts en offrant des projections de compositions visuelles vintages et envoûtantes. Magique !

Puis direction le Centre Bretagne pour découvrir un lieu d’exception : le studio Kerwax, un ancien pensionnat désaffecté transformé en studio d’enregistrement vintage par Christophe et Marie Chavanon. Les artistes s’y bousculent pour bénéficier d’un son totalement analogique.

Dans le Morbihan, les jeunes seront mis à l’honneur : le festival Eldorado est entièrement conçu par de jeunes lorientais à destination des jeunes. Suivez les traces de cette jeunesse poussée par leurs auras d’artistes passionnés.

Et puis immersion dans l’univers onirique de l’artiste Ronaldo. Issu de la sixième génération d’une famille de circassiens, il joue, soir après soir, pour que son art perdure.

Mêlant clownerie, jonglerie et magie, son spectacle honore ses ancêtres et son métier, tout en réussissant à transporter petits et grands à travers le temps. Retombée en enfance garantie.

Publié le 09/04/2018 par Stéphane Grammont – France 3 Bretagne ©

Revue de presse sur le quartier de Locmaria (Mars 2018).

A Quimper, la rue de la Faïence bientôt pavée (Ouest-France).

Pour le moment, c’est une impasse tout en longueur, entre la faïencerie Henriot et l’école de broderie. Fin juin, la rue de la Faïence, à Quimper, sera entièrement pavée.

Photo Ouest-France

La rue de la Faïence sera pavée d’ici la fin du mois de juin.

Le projet

Étape par étape, le quartier historique de Locmaria à Quimper (Finistère) change de physionomie. À partir de lundi, une nouvelle séquence de travaux va s’ouvrir. Le plus marquant sera, d’ici la fin juin, le pavage de la rue de la Faïence.

Peu de Quimpérois connaissent l’endroit. Il s’agit de l’espace qui sépare la faïencerie Henriot de l’école de broderie de Pascal Jaouen. Pour le moment, le lieu n’est guère engageant. Mais cela va changer. D’un côté, Jean-François Istin ouvrira une brasserie en rez-de-chaussée (à la fin de l’année). De l’autre, Jean-Pierre Le Goff réfléchit à une nouvelle organisation de l’endroit. Entre les deux, sur sept mètres de largeur environ, la Ville va paver le sol. « Les pavés seront de couleur beige »,précise Jean-Jacques Lucas, responsable de l’urbanisme opérationnel à la Ville. Une façon de rappeler le caractère « médiéval » du quartier. L’opération pavage sera terminée fin juin.

En septembre, second chantier

Pour le moment, la rue de la Faïence est une impasse. Mais ce ne va pas durer. La déconstruction du hangar Loisirs 3 000 débutera en septembre afin de dégager un espace, baptisé esplanade Jules-Verlingue, ouvert sur la rue du Stivel.

Des places de stationnement y seront aménagées. « Ces travaux vont durer jusqu’en avril 2019 », prévient Jean-Jacques Lucas. La durée s’explique par la complexité de l’opération. Il faut déconstruire le bâtiment mais aussi assurer le confortement de la rue Haute, un axe qui voit passer une forte circulation.

Un diagnostic archéologique est également prévu. Si le planning est respecté, et il devrait l’être, on pourra donc emprunter un nouveau cheminement au coeur du quartier de Locmaria, en avril 2019

Publié le 24/03/2018 par Jean-Pierre Le Carrou – Ouest-France ©.


la circulation modifiée à Locmaria à partir du 26 mars 2018 (Côté Quimper).

Les travaux de réaménagement du quartier de Locmaria à Quimper vont se poursuivre encore plusieurs mois. Ils concernent à présent la voirie.

Photo Côté Quimper.

L’étape suivante sera la destruction de ce hangar.

La ville de Quimper a entrepris le réaménagement du quartier de Locmaria. Une première phase d’effacement des réseaux aériens vient d’être achevée rue du 19-Mars-1962. Lundi 26 mars va démarrer une autre étape. Au programme : « Le pavage de la rue de la Faïence, la réfection des trottoirs de la rue Chanoine-Moreau, de la rue du 19-Mars-1962 et de la rue Haute, au droit de l’école de broderie d’art, la mise aux normes du carrefour à feux pour les personnes malvoyantes, détaille Guillaume Menguy, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. Il s’agit notamment d’améliorer les conditions de circulation des piétons. »

En même temps, au fil de l’avancée des travaux, le matériel d’éclairage public va aussi être remplacé. Conformément aux prescriptions de l’agence Noctabene qui a travaillé sur la mise en valeur du quartier par la lumière.

Le chantier doit être terminé fin juin. Coût global des travaux : 276 000 euros TTC.

Des voies en moins

Le chantier va entraîner des modifications des conditions de circulation dans le quartier.

À partir de lundi 26 mars, une voie de circulation sera neutralisée dans les rues Haute et du 19-Mars-1962. L’accès à la place Bérardier ne sera plus possible par la rue du Chanoine-Moreau. Il se fera par les allées de Locmaria et la rue Jean-Baptiste Bousquet.

Le stationnement est interdit au droit des chantiers.

À partir de lundi 26 mars, une voie de circulation sera neutralisée dans les rues Haute et du 19-Mars-1962. L’accès à la place Bérardier ne sera plus possible par la rue du Chanoine-Moreau. Il se fera par les allées de Locmaria et la rue Jean-Baptiste Bousquet.

Le stationnement est interdit au droit des chantiers.

Côté Quimper

Le nouveau plan de circulation (Ville de Quimper).

L’échéance suivante sera la destruction du hangar Loisirs 3 000, « probablement à partir de septembre. Le chantier va prendre du temps car il va falloir sécuriser tout le pourtour. Intervenir en milieu urbain ancien est toujours assez complexe. »

Plus tard encore sera programmé le réaménagement de la place Bérardier. « Mais ce sera difficile à financer pendant ce mandat », prévient Guillaume Menguy.

Publié le 23/03/2018 par Martine de Saint Jan – Côté Quimper ©.