Au Musée de la Faïence – Porquier-Beau, la belle aventure créative (Côté Quimper).

Porquier-Beau, c’est la fructueuse collaboration, à la fin du XIXe siècle entre une faïencerie et un artiste prolifique qui a renouvelé le genre à Quimper.

série botanique
La série botanique, merveille signée Alfred Beau.

Le musée de la faïence a rouvert ses portes lundi 11 avril. Les visiteurs y découvriront une nouvelle exposition temporaire : Les merveilles de la faïencerie Porquier-Beau.
Elle met en regard une centaine de pièces de faïence réalisées par la manufacture quimpéroise Porquier, dont les décors ont été créés par Alfred Beau, et des aquarelles de Camille Moreau qui illustraient les catalogues de la manufacture.

Alfred Beau
Alfred Beau a renouvelé la palette de couleurs du Quimper.

Série botanique

La manufacture Porquier a été fondée en 1778 dans le quartier de Locmaria. Son activité a perduré jusqu’au tout début du XXe siècle. La collaboration avec l’artiste Alfred Beau, entamée en 1875, a été très fructueuse. On lui doit de très nombreux décors d’inspirations variées.
La magnifique série botanique, japonisante, montre des oiseaux, des papillons, des fleurs, des fruits, des rongeurs… « Les motifs dans le goût de Rouen et de Nevers rappellent qu’au XIXe siècle, les antiquaires ne trouvaient pas assez de pièces anciennes pour satisfaire la demande, ils se sont donc tournés vers les ateliers pour faire réaliser des rééditions de modèles anciens », raconte Bernard Jules Verlingue, conservateur du musée de la faïence.

Bernard Jules Verlingue
Bernard Jules Verlingue, conservateur du musée de la faïence.

Des couleurs inhabituelles

Alfred Beau signe également des paysages et des scènes bretonnes. « Comme il était aussi photographe, il faisait poser des personnes en costumes. Les photos permettaient une reproduction plus facile sur la faïence. » On retrouve tous ces décors sur des formes très diverses : des assiettes, des plats, des vases, des serviteurs…
« Alfred Beau a vraiment renouvelé le genre à Quimper, en arrivant avec une palette de couleurs inhabituelles pour l’époque, comme la jaune et le turquoise », précise le conservateur.
La manufacture Porquier s’était aussi adjoint les services de Camille Moreau qui réalisa les albums catalogues des décors proposés par l’atelier. Ces albums servaient de référence à la fabrique et de supports de vente.
« Il y a deux ans, dix cahiers ont été mis en vente aux enchères à Brest. Un mécène du musée en a fait l’acquisition. Ils ont ainsi pu être préservés de la dispersion. Il représente un ensemble unique de plus de 600 planches ! », s’enthousiasme Bernard Jules Verlingue. Les aquarelles présentées dans l’exposition en sont extraites.

Jusqu’au 1er octobre au musée de la faïence,
14 rue Jean-Baptiste Bousquet.
Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 18 h sans interruption.
www.musee-faience-quimper.com
Tarifs : de 3 à 5 euros, gratuit – 7 ans.

Publié le mercredi 13 avril 2022 par Martine DE SAINT JAN – Côté Quimper ©

Partenariat Pains et kouign & Musée de la faïence pour la fève 2019 (Côté Quimper).

La boulangerie Pains et kouign et le Musée de la faïence de Quimper se sont associés pour créer une fève de galette des rois, s’inspirant de l’œuvre de Jim Eugène Sévellec.

Alain et Philippe Guéguen & Bernard Verlingue.
Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la faïence de Quimper, Alain et Philippe Guéguen de Pains et kouign, présentent leur fève 2019.

La boulangerie Pains & kouign, dans le quartier de Kerfeunteun à Quimper (Finistère) a fait appel au Musée de la faïence pour créer sa fève de galette des rois 2019.

« L’année dernière, nous avions travaillé avec le Musée breton, rappelle Philippe Guéguen, à la tête – avec son frère Alain – de Pains & kouign. Nous avons cette fois sollicité Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la faïence. Qui a eu l’idée de s’inspirer des œuvres de Jim Eugène Sévellec. »

Bernard Verlingue précise : « Sévellec (1897-1971) est l’un des artistes les plus prolifiques ayant collaboré avec les faïenceries Henriot dans l’entre-deux-guerres. Il a fait des choses très amusantes. »
Cette fève se décline en six versions qui reprennent des motifs différents créés par l’illustrateur : des personnages en costume breton qu’il avait dessinés pour décorer des assiettes. Ils sont reproduits sur un disque en porcelaine.

Les fèves ont été fabriquées en France par Les fèves de Clamecy. Elles sont percées pour être facilement transformées en pendentifs.

Six fèves reproduisant des assiettes de Jim Eugène Sévellec.
La fève de Pains et kouign s’inspire de l’œuvre de Jim Eugène Sévellec.

Invitation au musée

Pour tout achat de galette des rois, les clients bénéficieront par ailleurs d’une invitation pour deux personnes à visiter le Musée de la faïence de Quimper. Il ouvrira le 15 avril sur une nouvelle exposition.

Le bon cadeau est imprimé directement sur le sachet papier qui protège la galette.

Pains & kouign fabrique environ 2000 galettes des rois chaque année (frangipane ou pommes) au cours du mois de janvier. Dont plus de 500 dans les jours qui précèdent l’épiphanie.

Infos pratiques :
Pains & kouign, 104 avenue de la France-Libre à Quimper.
Musée de la faïence, 14, rue Jean-Baptiste Bousquet à Quimper.
Ouvert à partir du 15 avril 2019.

La collection de six fèves est disponible à la vente : 12 euros.

Publié le 27/12/2018 par Martine De Saint Jan – Côté Quimper ©

Revue de presse sur le quartier de Locmaria (Mars 2018).

A Quimper, la rue de la Faïence bientôt pavée (Ouest-France).

Pour le moment, c’est une impasse tout en longueur, entre la faïencerie Henriot et l’école de broderie. Fin juin, la rue de la Faïence, à Quimper, sera entièrement pavée.

Photo Ouest-France

La rue de la Faïence sera pavée d’ici la fin du mois de juin.

Le projet

Étape par étape, le quartier historique de Locmaria à Quimper (Finistère) change de physionomie. À partir de lundi, une nouvelle séquence de travaux va s’ouvrir. Le plus marquant sera, d’ici la fin juin, le pavage de la rue de la Faïence.

Peu de Quimpérois connaissent l’endroit. Il s’agit de l’espace qui sépare la faïencerie Henriot de l’école de broderie de Pascal Jaouen. Pour le moment, le lieu n’est guère engageant. Mais cela va changer. D’un côté, Jean-François Istin ouvrira une brasserie en rez-de-chaussée (à la fin de l’année). De l’autre, Jean-Pierre Le Goff réfléchit à une nouvelle organisation de l’endroit. Entre les deux, sur sept mètres de largeur environ, la Ville va paver le sol. « Les pavés seront de couleur beige »,précise Jean-Jacques Lucas, responsable de l’urbanisme opérationnel à la Ville. Une façon de rappeler le caractère « médiéval » du quartier. L’opération pavage sera terminée fin juin.

En septembre, second chantier

Pour le moment, la rue de la Faïence est une impasse. Mais ce ne va pas durer. La déconstruction du hangar Loisirs 3 000 débutera en septembre afin de dégager un espace, baptisé esplanade Jules-Verlingue, ouvert sur la rue du Stivel.

Des places de stationnement y seront aménagées. « Ces travaux vont durer jusqu’en avril 2019 », prévient Jean-Jacques Lucas. La durée s’explique par la complexité de l’opération. Il faut déconstruire le bâtiment mais aussi assurer le confortement de la rue Haute, un axe qui voit passer une forte circulation.

Un diagnostic archéologique est également prévu. Si le planning est respecté, et il devrait l’être, on pourra donc emprunter un nouveau cheminement au coeur du quartier de Locmaria, en avril 2019

Publié le 24/03/2018 par Jean-Pierre Le Carrou – Ouest-France ©.


la circulation modifiée à Locmaria à partir du 26 mars 2018 (Côté Quimper).

Les travaux de réaménagement du quartier de Locmaria à Quimper vont se poursuivre encore plusieurs mois. Ils concernent à présent la voirie.

Photo Côté Quimper.

L’étape suivante sera la destruction de ce hangar.

La ville de Quimper a entrepris le réaménagement du quartier de Locmaria. Une première phase d’effacement des réseaux aériens vient d’être achevée rue du 19-Mars-1962. Lundi 26 mars va démarrer une autre étape. Au programme : « Le pavage de la rue de la Faïence, la réfection des trottoirs de la rue Chanoine-Moreau, de la rue du 19-Mars-1962 et de la rue Haute, au droit de l’école de broderie d’art, la mise aux normes du carrefour à feux pour les personnes malvoyantes, détaille Guillaume Menguy, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. Il s’agit notamment d’améliorer les conditions de circulation des piétons. »

En même temps, au fil de l’avancée des travaux, le matériel d’éclairage public va aussi être remplacé. Conformément aux prescriptions de l’agence Noctabene qui a travaillé sur la mise en valeur du quartier par la lumière.

Le chantier doit être terminé fin juin. Coût global des travaux : 276 000 euros TTC.

Des voies en moins

Le chantier va entraîner des modifications des conditions de circulation dans le quartier.

À partir de lundi 26 mars, une voie de circulation sera neutralisée dans les rues Haute et du 19-Mars-1962. L’accès à la place Bérardier ne sera plus possible par la rue du Chanoine-Moreau. Il se fera par les allées de Locmaria et la rue Jean-Baptiste Bousquet.

Le stationnement est interdit au droit des chantiers.

À partir de lundi 26 mars, une voie de circulation sera neutralisée dans les rues Haute et du 19-Mars-1962. L’accès à la place Bérardier ne sera plus possible par la rue du Chanoine-Moreau. Il se fera par les allées de Locmaria et la rue Jean-Baptiste Bousquet.

Le stationnement est interdit au droit des chantiers.

Côté Quimper

Le nouveau plan de circulation (Ville de Quimper).

L’échéance suivante sera la destruction du hangar Loisirs 3 000, « probablement à partir de septembre. Le chantier va prendre du temps car il va falloir sécuriser tout le pourtour. Intervenir en milieu urbain ancien est toujours assez complexe. »

Plus tard encore sera programmé le réaménagement de la place Bérardier. « Mais ce sera difficile à financer pendant ce mandat », prévient Guillaume Menguy.

Publié le 23/03/2018 par Martine de Saint Jan – Côté Quimper ©.