Jeanne Malivel exposée à Paris auprès des plus grands (Le Télégramme).

Jeanne Malivel
Une assiette originale de Jeanne Malivel est exposée au Musée d’art moderne à Paris.

Une céramique de Jeanne Malivel est présentée au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre de l’exposition « Les flammes. L’art vivant de la céramique », qui se tient jusqu’au 6 février 2022. Cette assiette octogonale à motif géométrique jaune et noir, créée dans le cadre d’un service de table pour sa sœur et réalisée en 1922 par les Ets Henriot de Quimper, est prêtée par un des membres de l’Association des Amis de Jeanne Malivel. « La présence de cette œuvre dans une exposition internationale allant du paléolithique à nos jours, à côté de travaux de Gauguin, Matisse, Picasso ou Dali, témoigne de l’importance prise par Jeanne Malivel dans le paysage culturel français et de sa reconnaissance », déclare Marie-Claire Nageotte, membres de l’association. Née à Loudéac en 1895, Jeanne Malivel, après les Beaux-Arts de Paris et des recherches en histoire et art celtique, s’attache au renouveau de l’expression artistique bretonne dans les domaines de la gravure et des arts appliqués. Disparue à 31 ans, elle laisse un mouvement artistique, les « Seiz Breur », qui lui survivra.

Publié le 15 octobre 2021 – Le Télégramme ©

Xavier de Langlais – Femmes de Bretagne (été 2021).

La Chapelle des Ursulines à Lannion consacre une exposition au peintre breton Xavier de Langlais, elle est à voir jusqu’au 9 octobre 2021.

Elle est dédiée aux femmes de Bretagne (Merc’hed Breizh). Un catalogue accompagne cet événement. Il est proposé au tarif de 10 €.

Catalogue Xavier de Langlais 2021
Couverture du catalogue de l’exposition les « Femmes de Bretagne » – Xavier de Langlais – Lannion 2021.

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Une assiette de l’artiste bretonne Jeanne Malivel bientôt exposée au Musée d’art moderne à Paris (Ouest-France).

Artiste bretonne du début du XXe siècle, Jeanne Malivel est exposée, du 15 octobre 2021 au 6 février 2022, au Musée d’art moderne à Paris. Avec l’une de ses céramiques, une assiette résolument moderne et créée à Quimper (Finistère).

Jeanne Malivel
Cette céramique de l’artiste bretonne Jeanne Malivel est exposée, du 15 octobre 2021 au 6 février 2022, au Musée d’art moderne à Paris.

La pandémie de Covid-19 l’a repoussée mais elle aura bien lieu : l’exposition Les Flammes. L’âge de la céramique va se tenir au Musée d’art moderne à Paris, du 15 octobre 2021 au 6 février 2022. Cet art y est mis en valeur par 350 pièces, allant du néolithique à nos jours. Aux côtés de Paul Gauguin, Pablo Picasso, Salvador Dali… Jeanne Malivel. Illustratrice, peintre, graveuse, l’artiste, née à Loudéac (Côtes-d’Armor) en 1895, a aussi vécu à Paris et à Rennes, où elle est décédée à l’âge de 31 ans.

« Sortir des biniouseries »

Parmi ses œuvres, une assiette hexagonale de 1925, arborant des motifs jaunes et violets/noirs, a retenu l’attention d’Anne Dressen, la commissaire de l’exposition. « Jeanne était dans une double démarche : elle voulait sortir des « biniouseries » pour se rapprocher de l’Art déco. Et introduire dans les foyers des objets aux couleurs gaies, et qui soient abordables » , explique Gwen Lecoin, présidente de l’association des Amis de Jeanne Malivel.

Jeanne Malivel (1895-1926)
« Autoportrait » de Jeanne Malivel.

Cette céramique a pris corps à la faïencerie Henriot à Quimper (Finistère), où Jeanne Malivel était venue la créer. C’est la première fois que cette assiette est aussi largement visible. « Cela honore également les Seiz Breur », ce mouvement artistique né d’un regroupement d’artistes dès 1923 et dont le nom (Les Sept Frères) est issu d’un conte que la grand-mère de Jeanne Malivel lui racontait.

Publié le 25 septembre 2021 par Rose-Marie Duguen – Ouest-France ©

Robert Micheau-Vernez – Alchimiste de la couleur (été 2021).

Robert Micheau-Vernez

Redécouvrez en images l’exposition consacrée au peintre Robert Micheau-Vernez, à l’espace culturel les Coureaux (Larmor-Plage).

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©

Une grande exposition de Xavier de Langlais tout l’été (Le Trégor).

Lannion ouvre cet l’été ses portes aux œuvres de Xavier de Langlais sur un thème qui lui fut cher toute son existence durant : les femmes de Bretagne.

Peinture de Xavier de Langlais
Femme en coiffe du Trégor, huile sur toile, (1947, collection privée), choisie pour être l’affiche de l’exposition Femmes de Bretagne, à la chapelle des Ursulines à Lannion.

A Lannion en 1937, le peintre, graveur et écrivain Xavier de Langlais signait l’une de ses œuvres magistrales : le chemin de croix de la chapelle du collège Saint-Joseph.

84 ans plus tard, c’est à quelques pas de cet édifice conçu par l’architecte James Bouillé, du mouvement artistique Seiz Breur, qu’une exposition importante est dédiée à l’artiste. Il fut d’ailleurs lui-même membre de ce collectif dédié au renouveau de l’art breton du début 20e.

Chemin de croix de Trémel

En Bretagne, Xavier de Langlais, né en 1906 à Sarzeau, dans le Morbihan, a signé de nombreux chemins de croix, dont celui de Trémel. Détruit par le terrible incendie de 2016, la famille expose ici ces deux originaux préservés, issus de sa collection particulière.

Anne de Bretagne - Xavier de Langlais
Anna Vreizh (Anne de Bretagne – 1930), tableau acquis récemment en salle des ventes et longtemps recherché par la famille.

Collections privées

120 œuvres de l’artiste sont aujourd’hui réunies à la chapelle des Ursulines sous la thématique chère à l’auteur : les femmes de Bretagne.

Gravures, huiles sur toiles, croquis, fusains… Toutes les palettes et l’attachement de l’artiste à sa région natale sont ici exposés, dont beaucoup pour la première fois en public, comme le confirme son fils Gaétan de Langlais :

« Les femmes de Bretagne, c’est un thème central dans l’œuvre de mon père, avec en filigrane, souvent, celui de la femme et l’enfant. Les plus belles créations étant au sein de collections privées, nous avons sollicités leurs propriétaires pour l’occasion. »
Gaétan de Langlais

Famille De Langlais à Lannion
Présents au vernissage de l’exposition Xavier de Langlais aux Ursulines à Lannion, les descendants de l’artiste : Katell de Marion et Gwendal de Collart, les petits-enfants, Gaétan et Tugdual de Langlais, les fils.

Vierge à l’enfant

Parmi ces heureux détenteurs, Thibault de Langlais, qui possède plusieurs toiles et gouaches :

« Vers 12-14 ans, j’allais voir mon grand-père dans son atelier. J’ai toujours aimé sa facture, ces couleurs riches, vives, et ces visages expressifs ».

Une œuvre toutefois provient du musée de Rennes : Vierge à l’enfant en tenue de Plougastel.

Les tableaux de mission
Autres pièces magistrales de l’exposition dédiée à Xavier de Langlais, les tableaux de mission ou taolennoù (tableau en breton) qui surplombent la salle, depuis l’entrée

Tableaux de mission

Autres pièces magistrales de l’événement, les tableaux de mission ou taolennoù (tableau en breton) qui surplombent la salle, depuis l’entrée, et jusqu’alors exposés une seule fois, en 2007, au domaine de Trévarez (Finistère).

Xavier de Langlais fut le dernier à peindre ces œuvres de commande, destinées à l’enseignement de la religion, et qui connurent un grand succès jusqu’au milieu du 20e siècle.

« Le sujet me plaît indéfiniment. Ce n’est que peu à peu que j’ai compris ce qu’il était possible de tirer de ces grandes compositions symboliques. Lutte du bien et du mal, de la vie et de la mort… ».

Xavier de Langlais

Extrait du journal de l’artiste, 1936.

Le Roman du Roi Arthur

Autre statut reconnu chez l’homme, celui d’écrivain. Thibault de Langlais se souvient avoir dévoré, enfant, Le Roman du Roi Arthur (cycle arthurien en 5 volumes, aujourd’hui réédité chez Coop Breizh).

Parmi les nombreux ouvrages, romans, pièces de théâtre, dont ceux en breton signés Langleiz, qu’il illustrait lui-même souvent par la technique du bois gravé, il est un ouvrage de référence paru en 1957 et réédité en 2021 chez Flammarion : La Technique de la peinture à l’huile. Encore aujourd’hui, c’est bible des étudiants aux Beaux-Arts, où l’auteur a par ailleurs enseigné.

Prix Xavier de Langlais à Lannion

Et si tous les ans, en automne, au Salon du livre de Carhaix, un prix Xavier de Langlais récompense un ouvrage écrit en langue bretonne, le prix 2021 sera remis ici, aux Ursulines, le 18 septembre.

Jusqu’en octobre, cette rétrospective illustre tous les goûts, techniques et talents de l’auteur. Pour Tugdual de Langlais, frère de Gaétan, « Sa vie tout entière a été une perpétuelle recherche orientée vers la perfection et la beauté. […] Une sorte de quête du Graal vers le mieux… »

Juillet – août : 7j/7, 10 h 30 à 12 h 30 et 14 h 30 à 18 h 30. Sept-octobre : du mardi au samedi 14 h – 18 h et jeudis et samedis de 10 h à 12 h 30. Entrée libre. Plus d’infos sur www.lannion.bzh/vie-culturelle/chapelle-des-ursulines, et pour l’auteur sur www.delanglais.fr et www.xavierdelanglais.bzh ; catalogue de l’exposition en vente sur place (10 €).

Publié le 11 Juillet 2021 par DK – Le Trégor ©