Parution de la 50ème Gazette de l’association.

La première gazette de l’année 2022, vient de paraître ! Nos adhérents recevront très prochainement ce bulletin.

Nous retrouvons la suite du dossier spécial consacré à la thématique des animaux du ciel et de la terre, chez Keraluc.
Notre publication rend hommage à deux artistes décédés l’année dernière : Maurice Fouillen et René Quéré.
Enfin, ce numéro s’achève sur la présentation de la nouvelle exposition du Musée de la Faïence, sur la manufacture Porquier-Beau.
Le suivi rédactionnel de la Gazette est assuré par Philippe Théallet et Antoine Maigné.
Vous pouvez consulter le sommaire à partir de ce lien.

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°50 (1er semestre 2022).
Couverture de la 50ème gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper.

Amis du Musée & de la Faïence de Quimper © – 2022.

Gazette des Amis du Musée & de la Faïence n°50 1er semestre 2022

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°50 (1er semestre 2022).

Brochure de 16 pages (couleur, paginé) – ISSN 2260-2844

Sommaire :

  • ÉditorialLe conseil d’administration (p 1).
  • Les animaux du ciel et de la terre par les artistes de la manufacture Keraluc (2ème partie) – Pierre-Jean GUILLAUSSEAU, Yannick CLAPIER & Pascal SIMON (p 2 à 11).
  • Hommage à Maurice FouillenSusan COX, Dominique RIBOULLEAU, Marine FOUILLEN, Musée d’Hennebont et Judy DATESMAN (p 12 à 13).
  • René Quéré, peintre céramiste Antoine LUCAS (p 14 à 15).
  • Les merveilles de la faïencerie Porquier-BeauBernard Jules VERLINGUE et Jérémy VAROQUIER (p 16).

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

À Quimper, que se cache-t-il derrière les murs de la maison Fouillen ? (Le Télégramme).

Les Quimpérois la connaissent depuis toujours. Après avoir été un resto guinguette, la célèbre maison Fouillen était transformée en 1929 en atelier puis en faïencerie par Paul Fouillen. En 1958, elle était reprise par son fils, Maurice. Mais, depuis quelques années, elle tombait en désuétude.

La façade conservée

Neuf mois après son décès, à quoi ressemble l’intérieur de la maison jaune du long de l’Odet ? De la céramique en pagaille, des journaux d’un autre siècle… le tout sous une belle couche de poussière. Le temps s’y est arrêté.

Mais elle va bientôt reprendre vie. Deux investisseurs de la région, qui veulent rester anonymes, ont signé le compromis de vente en début d’été. Que les Quimpérois se rassurent, leur souhait n’est pas de raser la maison. Les nouveaux propriétaires veulent garder l’âme du lieu. L’intérieur, trop abîmé, va être entièrement refait mais la façade va être conservée.

D’ici 2023, le temps des travaux, un nouvel établissement devrait y prendre place. Un restaurant, un hôtel, des bureaux ou un artisan à l’étage ? Pour l’instant, rien n’est fait. Les visites des potentiels futurs exploitants sont en cours. Rendez-vous dans deux ans !

Publié le 8 septembre 2021 par Enora Heurtebize – Le Télégramme ©

Maison Fouillen à Quimper : un compromis de vente est signé (Le Télégramme).

Maison Fouillen
Le coût du projet s’élève à près d’1,5 M€ entre l’achat de la maison jaune et de la petite maison qui la jouxte, et la réhabilitation du lieu avec la conservation de la façade. Il y a en tout plus de 480 m2 de surface.

Aucun Quimpérois n’a pu manquer cette maison jaune le long de l’Odet. Une demeure qui fait partie de l’histoire de Quimper. Après avoir été une guinguette et une faïencerie, que va devenir la maison Fouillen ?

Un compromis vient d’être signé. La maison jaune du bord de l’Odet, à Locmaria, que les Quimpérois connaissent depuis toujours, devrait renaître. Elle daterait de la moitié du XIXe siècle. En 1929, cette ancienne guinguette est rachetée par un des peintres de la manufacture HB, Paul Fouillen (1899-1958). Il y crée un atelier puis sa faïencerie. Au milieu du XXe siècle, 18 salariés y sont employés. En 1958, son fils, Maurice, lui succède. Il poursuit l’œuvre de son père jusqu’en 1980. Il y reste jusqu’à son décès en décembre 2020.

Maison Fouillen
Pour conserver l’âme de la maison, les petites céramiques aux murs, comme cette sonnette, devraient être conservées.
Maison Fouillen
Maison Fouillen

Une maison figée dans le temps

N’ayant pas eu d’enfant, la maison revient à neuf héritiers. Ils récupèrent une demeure chargée d’histoire… La maison est figée dans le temps, à l’image d’une petite horloge arrêtée et de journaux qui replongent les visiteurs des dizaines d’années en arrière. Au rez-de-chaussée, une belle couche de poussière surplombe les céramiques pas terminées. À l’étage, là où vivait Maurice, le temps s’est aussi arrêté… Mais, plus que tout cela, la maison est dans un triste état. La mérule côtoie la tapisserie déchirée ou la toiture très abîmée.

Un projet à 1,50 M€

Que faire de ce bien ? La famille ne souhaite pas qu’il soit entièrement détruit. Pour ça, elle charge le cabinet Pégase de lui offrir un avenir qui permettrait de conserver l’âme du lieu. Pourquoi pas un restaurant avec des chambres d’hôtes, un cabinet médical, le siège d’une entreprise, un artisan, ou un hôtel. Un projet qui coûterait près d’1,5 M€ entre l’achat de la maison jaune et de la petite maison qui la jouxte, et la réhabilitation du lieu avec la conservation de la façade. Il y a en tout plus de 480 m2 de surface.

Maison Fouillen
La maison est restée figée dans le temps.
Maison Fouillen
Maison Fouillen

L’agence immobilière le propose à ses clients et a rapidement plusieurs offres au prix. Le compromis est signé au début de l’été. Deux personnes de la région, qui souhaitent rester anonymes, emportent le marché. Les travaux pourraient débuter début 2022 pour une livraison « brut de béton » début 2023.

Maison Fouillen
À l’image de cette horloge, le temps s’est arrêté.

Qui seront les futurs locataires ?

La nouvelle question est : que va-t-elle devenir ? La réponse est toujours en suspens. Il faut trouver des locataires pour occuper les lieux. Patrick Pochic de l’ancien Café noir de Pont-Aven pourrait être de ceux-là. « Il y a un vrai potentiel ici, s’exclame le restaurateur en faisant abstraction de tout le bazar. Je connaissais l’endroit depuis longtemps. Ça a une histoire, c’est beau, bien placé… Je m’y verrai bien en faire un semi-gastro dans un style moderne/ancien ».

Maison Fouillen
Maison Fouillen

Publié le 7 septembre 2021 – Le Télégramme ©

Venez fêter les trente ans de musée de la Faïence, ce week-end (Ouest-France).

C’est avec la sculptrice céramiste Kathy Le Vavasseur et son œuvre contemporaine que le musée de la faïence, à Quimper (Finistère), va fêter ses trente ans et trois siècles d’histoire de la faïence à Quimper.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, l’assistant du conservateur, devant l’œuvre commémorative des 30 ans du musée de la Faïence, à Quimper (Finistère).

Le fonds de dotation du musée de la Faïence, son équipe et les Amis du musée de la faïence convient tout le monde à célébrer les 30 ans du musée, samedi 4 et dimanche 5 septembre, avec Kathy Le Vavasseur, sculptrice-céramiste qui y présentera une rétrospective de son œuvre Stratum super Stratum, à Quimper (Finistère).

Une œuvre commémorative et participative

« L’exposition de Kathy Le Vavasseur et les ateliers Totem qu’elle dirigera seront, avec l’œuvre commémorative – un portique de 2 m sur 1,35 m, où chacun pourra accrocher une soucoupe personnalisée par un petit mot –, le fil rouge de cet anniversaire qui se déroulera pendant le Festival de la Céramique », explique Jérémy Varoquier, l’assistant du conservateur.

La rétrospective de l’œuvre de la plasticienne, née à l’embouchure du Mékong, partageant sa vie entre Paris et Locmaria, rend hommage au musée. Fascinée par la terre et l’eau, les formes simples, les drapés, ses œuvres sont veloutées, grainées, sablées. Pour un de ses Totems, Circum colonne, réalisé en matière poreuse, friable comme l’os, elle s’inspire d’une colonne vertébrale humaine, montée à l’envers. Waves, les vagues réalisées en couche mince d’argile, rappellent les quatre éléments. L’artiste fera découvrir ses œuvres ce week-end, à 11 h (sur réservation)

Les ateliers Totem, encadrés par Kathy Le Vavasseur et inspirés de son œuvre permettront à huit participant de créer leur totem « made in Quimper » à partir de biscuits et de pièces récupérées chez Fouillen, l’ancienne manufacture voisine. Sur réservation, durée de l’atelier : 1 h. Samedi et dimanche, à 14 h et 16 h.

Contact : 02 98 90 12 72 ou mfq4@musee-faience-quimper.com

Publié le 1er septembre 2021 – Ouest-France ©