L’Âme bretonne a séduit (Le Télégramme).

La seizième édition de l’Âme bretonne a attiré de nombreux amateurs dans la salle des ventes de la société Adjug’art, ce dimanche. Entamées dès le matin pour les tableaux, les enchères se sont poursuivies l’après-midi, pour disperser, entre autres, un important ensemble de faïences.

L'âme bretonne 16
La grande sainte Anne des Bretons a été adjugée 4 000 €.

Les sujets religieux ont particulièrement animé les enchères de l’Âme bretonne, cette vente annuelle menée par le commissaire-priseur Yves Cosquéric, qui attire chaque année des collectionneurs de tous horizons.

5 200 € pour les porteuses d’ex-voto

Une pièce imposante de 62 centimètres de haut, réalisée vers 1930, la grande sainte Anne des Bretons entourée de personnages figurant les cinq évêchés bretons, signée Anie Mouroux pour la manufacture Henriot, a été adjugée 4 000 €, et sa réplique deux fois plus petite a aussi été très disputée jusqu’à 2 050 €. Une Vierge de Robert Micheau-Vernez de la même époque a plus que triplé son estimation à 1 300 €. Quant au groupe des porteuses d’ex-voto marin de Mathurin Méheut, représentant deux Paimpolaises en procession portant une goélette, elle a doublé son estimation en atteignant les 5 200 €. Une autre belle enchère concerne une statue originale de saint Yves, haute de 54 centimètres, œuvre de Jean Boulbain pour la manufacture Henriot, qui a été adjugée 5 150 €.

Des sujets profanes ont aussi suscité de belles enchères, la paludière à la bêche de Jorg Robin en grès émaillé ocre a fait 4 800 € et la Bigoudène assise en tailleur du même artiste a été adjugée 4 100 €. Le plateau rond de Georges Renaud, au décor africain de chasse en pirogue, s’est envolé à 4 200 €, alors qu’un plat rond de la manufacture Porquier vers 1870 a fait 2 800 €. Une importante aiguière de la manufacture Porquier-Beau vers 1890, décorée d’une scène de chemin de fer et de vendeuse de chapelets à Quimperlé, a doublé son estimation à 4 000 €.

Une cuillère en buis pour 1 050 €

Parmi les objets traditionnels, la cuillère d’apparat en buis, au manche gravé et décoré d’inclusions d’étain, a été poussée à 1 050 €, et le cadran solaire de la fin du XVIIe, orné des armoiries de marquis, a triplé son estimation à 1 300 €. Côté costumes, le gilet de femme du pays Bigouden brodé de fils de soie jaune a été adjugé 1 000 €, et la surprise est venue d’une grande toile en chanvre écru, brodée de croix et ostensoirs en lin bleu et de la date 1827, qui servait à emballer le pain et s’est envolée à 700 €. L’aquarelle de Jean-Julien Lemordant d’un couple du Morbihan dansant, rappelant le décor du plafond du théâtre de Rennes, a été vendue 1 800 €.

À noter
Le dernier rendez-vous de l’été de la société Adjug’art se déroulera à la salle des fêtes de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique) pour la dispersion de l’atelier du sculpteur Jean Fréour, le mardi 30 juillet, à 14 h 15.

Publié le 21 juillet 2019 – Le Télégramme ©

Éternelles faïences (Ouest-France).

La faïence de Quimper fait la une du quotidien Ouest-France, dans les rubriques de ventes aux enchères dans l’Ouest et en Bretagne.


À Brest, l’Âme bretonne se transmet aux enchères, ce dimanche

Seizième édition, dimanche 21 juillet à Brest (Finistère), de la vente aux enchères nommée l’Âme bretonne, à la fois prestigieuse et abordable, prisée des musées et collectionneurs. Tableaux, faïences, costumes… Un beau mélange de styles et d’époques.

Anie Mouroux
La vente aux enchères l’Âme bretonne aligne, parmi une foule de petits sujets amusants, de tampons à beurre ou de cuillères de baptêmes, des pièces très rares. Comme cette « Grande sainte Anne des Bretons » d’Anie Mouroux, estimée en 2500 et 3 500 €.

« L’Âme bretonne, vente aux enchères à l’aura particulière, s’adresse aux collectionneurs et aux amoureux de la Bretagne à travers le monde », commente le commissaire-priseur brestois Yves Cosquéric. Tout y est mélangé : époques, styles, prix (à partir de 20 €) et « tout le saint-frusquin ! » À la fois prestigieuse et abordable, cette 16e vente, qui se déroulera à Brest (Finistère), dimanche 21 juillet, aligne des pièces très rares, estimées par des experts fidèles, Didier Gouin, spécialiste des faïences et Alain Le Berre, spécialiste d’art populaire et de costumes.

Parmi les aquarelles de Jean-Julien Lemordant, peintre, aveugle de guerre, des célèbres fresques de l’hôtel de l’Épée à Quimper, un Couple du Morbihan dansant (1 500 €) peut être rapproché du plafond du théâtre de Rennes. Le Pêcheur au filet, dessin au crayon de Mathurin Meheut, fabuleux artiste aux multiples talents, est, lui, mis à prix à 200 €.

Sainte Anne et la vierge enfant

D’une force intemporelle, La vieille fille des monts d’Arrée, gravure en bois de René Quillivic, représente une jeune femme à sa fenêtre (200 €). Signée Jorg Robin (1904-1928), artiste Seiz Breur, le mouvement du renouveau artistique breton, une paludière en grès émaillé, de la célèbre manufacture HB, est estimée entre 3000 et 4 000 € : « Si elle est numérotée 20/200, indique Yves Cosquéric, les 200 exemplaires ne seront jamais atteints, la production se faisant à la commande. »

Des meubles valent le détour. Très connu à Brest, où ses extraordinaires dioramas sont exposés à la tour Tanguy, le peintre de marine Jim Sévellec a conçu un meuble d’alcôve en chêne, sculpté d’une scène du pardon de Sainte-Anne-La-Palud (800 €). Un joli petit buffet à la « patine rouge sang de beauf », typique des marais salants de Guérande, provient de la succession de l’artiste Jean Fréour (500 €). Une autre curiosité arrive de la maison du célèbre sculpteur de Batz-sur-Mer : sous son globe d’origine, un travail de paludier en coquillages forme un bouquet de fleurs (300 €).

La plus remarquable des faïences reste la Grande sainte Anne des Bretons, d’Anie Mouroux (1887-1978) qui fut la première artiste féminine à remporter le Prix de Rome. Issue de sa collaboration avec la manufacture Henriot, elle représente sainte Anne et la vierge à l’enfant. À leurs pieds, cinq couples agenouillés, portant toute une variété de costumes, symbolisent les cinq évêchés bretons.

Dimanche 21 juillet, ventes à 11 h et 14 h 15, Adjug’art 13, rue Traverse, Brest. Expos : vendredi de 16 h à 20 h, samedi 20 de 15 h à 19 h, dimanche de 9 h 15 à 10 h. Catalogue sur www.adjugart.fr, enchères en live sur www.interencheres-live.com.

Publié le 20/07/2019 par Frédérique GUIZIOU – Ouest-France ©


éternelles faïences

Publié le 20/07/2019 par Christophe PENOT – Ouest-France ©

Vente « L’âme bretonne XVI » le 21 juillet 2019 – Brest

La 16ème édition de la vente intitulée « l’âme bretonne » aura lieu le dimanche 21 juillet 2019 à 14 h 15 à Brest.

Maître Yves Cosquéric conduira cette évènement. Il est à noter que l’étude est un mécène de notre association.

On y retrouvera de l’art populaire, des costumes bretons, les arts graphiques, la peinture bretonne, et bien évidemment la faïence de Quimper.

Cette année, la vacation de faïences de Quimper est constituée de 295 lots.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest.
Dimanche 21 juillet 2019 à 14 h 15 – Faïence de Quimper (295 lots) – expert : Didier Gouin.

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente.

Yves Cosquéric

Adjug’art ©

Vente « L’âme Bretonne XV » le 22 juillet 2018 – Brest

L’étude Adjug’Art organise la 15ème édition de la vente « l’âme Bretonne ».
Elle se tient cette année le dimanche 22 juillet à Brest.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest.
Dimanche 22 juillet 2018 à 14 h – Faïence de Quimper (269 lots).
expert : Didier Gouin.
Le catalogue au format pdf

Yves Cosquéric

Vente « L’âme Bretonne XIV » le 9 & 10 juillet 2017 – Brest

C’est déjà la 14ème édition de la vente de l’étude Adjug’Art : l’âme Bretonne. Après avoir débuté à l’hôtel de France à Douarnenez, c’est désormais à Brest que la vacation a lieu.
Elle se tient cette année sur deux jours : le dimanche 9 juillet pour la faïence de Quimper et les tableaux de l’école Bretonne, et le lundi 10 juillet pour l’art populaire, les costumes, les sculptures et les livres.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest.

Dimanche 9 juillet 2017 à 14 h 15 – Faïence de Quimper (275 lots).

expert : Didier Gouin.

Le catalogue au format pdf

Yves Cosquéric