Lycée de Cornouaille – Rencontre avec une experte en art islamique (Le Télégramme).

Photo le Télégramme.
Diplômée de l’École du Louvre, guide conférencière nationale et forte d’une expérience de plus de huit ans dans le milieu du marché de l’art, Gabrielle Lesage a expliqué, vendredi, aux élèves, que le mouvement orientaliste, évoqué lors de la conférence, avait touché les faïenceries quimpéroises jusqu’en 1950.

Dans le cadre du projet pédagogique mené par la classe de seconde Euro espagnol du lycée de Cornouaille, « 711-1492 : le legs andalou », les élèves ont accueilli, vendredi, Gabrielle Lesage, guide conférencière experte en art islamique. À l’aide d’un diaporama pour illustrer ses propos, elle leur a fait un brillant exposé sur le thème de la céramique hispano-mauresque, de la naissance de la céramique à Malaga, en Espagne, au marché de l’art, en passant par l’architecture. C’était une occasion d’évoquer également l’influence de la conquête arabe sur les arts décoratifs espagnols, mais aussi sur la médecine, la philosophie… Des informations dont se resserviront les élèves pour composer en espagnol des panneaux qui seront exposés en fin d’année au Musée de la faïence de Quimper, accompagnés d’azulejos (carreaux de faïence) qu’ils ont réalisés lors d’ateliers avec la céramiste Elsa Alayse.

Publié le 09 février 2019 – Le Télégramme ©

Paul Fouillen, un céramiste original – Conférence de Philippe Théallet.

Le Musée départemental breton propose une conférence sur l’artiste Paul Fouillen (1899-1958), le dimanche 18 novembre 2018 à 15 h. Philippe Théallet (historien de l’art & galeriste) évoquera la vie de l’artiste, et mettra en avant le don exceptionnel du collectionneur Tony Graviano au Musée.

Philippe Théallet - Paul Fouillen

Philippe Théallet – Conférence « Paul Fouillen, un céramiste original ».

Arrivé à Quimper en 1921 pour intégrer l’harmonie municipale, Paul Fouillen, morbihannais d’origine, devient dans l’entre-deux-guerres l’un des créateurs les plus originaux de la faïencerie HB. Alors que la manufacture l’embauche comme simple peintre, dès 1924 Paul Fouillen accède au rang de chef d’atelier, cette fonction lui permet une ample création dont il ne se privera pas. Largement basé sur la représentation de personnages bretons, le « style Fouillen » utilise aussi des accords colorés hardis et des rythmiques très musicales. Dès 1927 il commence à mettre en place une nouvelle activité, la création d’objets et meubles à caractère breton. Cet atelier Fouillen ouvre officiellement en 1929. Il faut attendre l’après-guerre, la fin de l’année 1945 précisément, pour que Paul Fouillen crée la manufacture éponyme.

Une conférence de Philippe Théallet (historien de l’art – Galeriste), le dimanche 18 novembre 2018 à 15 h00 au Musée départemental breton à Quimper.

Gratuit (le nombre de places est limité).

Paul FouillenPaul Fouillen

Un ami américain offre sa collection Paul Fouillen au Musée départemental breton.

Parmi les premiers objets de Paul Fouillen entrés dans la collection du Musée figure un vase en verre remis au début des années 1990 par Mr Graviano, alors qu’un collectif de collectionneurs américains, afin de rendre hommage aux artisans de la faïence de Quimper, offrait à notre musée un bel ensemble de pièces, parmi lesquelles une coupe montrant le Mayflower, célèbre navire des « Pilgrim fathers ».Paul Fouillen
Paul Fouillen

Mr. Graviano avait commencé alors de former une collection des créations céramiques de Fouillen. En suivant de près l’actualité des ventes aux États-Unis et en France, il y parvint en un peu plus d’une vingtaine d’années, l’une de ses dernières acquisitions – un grand vase aux danseurs inclus dans la donation – ayant été acquis par ordre d’achat à Brest en 2017.
Paul FouillenMr Graviano a souhaité assurer la pérennité d’une collection formée avec science et constance en l’offrant au Musée départemental breton. Il désire ainsi que ces créations d’une figure importante et originale des arts appliqués bretons du XXème siècle reviennent sur leur lieu d’origine, auprès des populations bretonnes.

Paul FouillenPaul FouillenMusée départemental breton 2018 ©

Robert Micheau-Vernez au Festival de Cornouaille 2018.

La ville de Quimper s’associe à l’hommage qui est rendu par le Festival de Cornouaille à l’artiste Micheau-Vernez (1907-1989), et présente une cinquantaine de reproductions photographiques, que ce soit des œuvres picturales ou bien les fameuses faïences qui furent l’image de marque des faïenceries Henriot durant de nombreuses décennies.

Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.L’agenda :

  • Exposition de reproductions photographiques dans le hall de la mairie de Quimper.
    du 16 au 30 juillet (du lundi au vendredi de 8h à 18h et le samedi de 9h à 12h).
  • Reproductions de ses œuvres disséminées en ville (peintures, dessins, illustrations, affiches, faïences).
    du mardi 24 au dimanche 29 juillet.
  • Dans le cadre de l’université d’été, Ti ar vro Kemper présente à l’auditorium du Musée départemental breton des conférences sur la thématique de la broderie.
    Le jeudi 26 juillet 2018 de 10 h 30 à 12 h 15, l’influence de la broderie dans l’œuvre de l’artiste Robert Micheau-Vernez (1907-1989) par Mikaël Micheau-Vernez (places limitées à retirer au Musée départemental).

Micheau-Vernez.Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.


Le Cornouaille honore Micheau-Vernez (Ouest-France).

Le festival rend hommage à l’artiste Robert Micheau-Vernez et présente ses œuvres sur les fêtes bretonnes, jusqu’au 30 juillet.

Jean-Michel Le Viol et Mikaël Micheau-Vernez.

Jean-Michel Le Viol (à gauche), président du festival de Cornouaille, en pleine discussion avec Mikaël Micheau-Vernez lors du vernissage de l’exposition.

Le rendez-vous

Une affiche sur le Bleun-Brug. Des images de faïences et de peintures. Les 52 panneaux disposés dans le hall de la mairie de Quimper sont le fruit du travail d’un seul homme : Robert Micheau-Vernez.
Des reproductions des œuvres de ce Brestois né en 1907, et décédé en 1989, seront exposées jusqu’au 30 juillet. Un souhait du Festival de Cornouaille, qui souhaitait rendre hommage à l’artiste, en proposant quelques-unes de ses œuvres sur les fêtes bretonnes. « Je le connaissais pour ses faïences, pas pour ses peintures, a souligné le maire, Ludovic Jolivet, lors du vernissage, hier. Je suis ravi d’accueillir cette exposition. Nous avons besoin de montrer les travaux de cet artiste. »

Un artiste timide

Robert Micheau-Vernez savait presque tout faire : peintures, illustrations, affiches, dessins… Mais le Brestois, timide, n’a jamais eu le succès escompté de son vivant. Malgré la reconnaissance acquise auprès des personnes du milieu. En 1978, il décline l’offre d’André Parinaud, journaliste et critique d’art, qui l’invitait à exposer ses tableaux en Allemagne. « Il a répondu non, j’ai encore beaucoup de travail », se souvient le fils de l’artiste.
À travers son association, créée en 2004, Mikaël Micheau-Vernez tente de faire perdurer le travail de son père. Et il en profite pour faire un appel du pied au maire. « Il y a de quoi présenter une très belle exposition temporaire dans un musée, peut-être de l’autre côté de ce mur », lance-t-il. Histoire que l’image de son père ne reste pas éternellement collée à celle des faïenceries Henriot.

Publié le 17/07/2018 par Yann Clochard – Ouest-France ©


Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.


Un hommage à Micheau-Vernez (le télégramme).

Mikaël Micheau-Vernez a fait part de son désir de voir une exposition temporaire des œuvres de son père dans un musée quimpérois.
Dans le hall de la mairie, une exposition en hommage à Robert Micheau-Vernez est installée depuis lundi et jusqu’au 30 juillet, pour la fin du festival de Cornouaille.
« C’est la conjugaison entre âme et art », a affirmé, lundi, Ludovic Jolivet en préambule du vernissage de l’exposition consacrée à Robert Micheau-Vernez. Devant une dizaine de personnes rassemblées pour l’occasion, le maire de Quimper s’est ensuite lancé dans une comparaison audacieuse avec la victoire de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde de football, qui procure ce même « sentiment de réjouissance ».

52 œuvres présentées

Mikaël Micheau-Vernez, le fils de l’artiste décédé en 1989, s’est livré dans une présentation non exhaustive de l’héritage culturel laissé par son père. « Dès l’enfance, il a choisi d’être peintre », rappelle-t-il, avant de souligner son affection profonde pour les fêtes bretonnes qui l’ont beaucoup inspiré.
C’est pour rendre hommage à un talent « difficilement reconnu dans son propre pays », comme le souligne Mikaël Micheau-Vernez, que la ville de Quimper s’est associée au Festival de Cornouaille pour présenter cette exposition photographique où sont mises en avant 52 reproductions d’œuvres de l’artiste. « Il a besoin d’être mis en valeur chez lui », a conclu Ludovic Jolivet en assurant au fils du peintre qu’il ferait tout son possible pour mettre en place une exposition temporaire en l’honneur de son père.

Publié le 17/07/2018 – Le Télégramme ©


Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.
Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.Micheau-Vernez festival de Cornouaille 2018.