Plongée dans le monde de la faïence, à Quimper. Un musée est dédié à cet art dans le quartier de Locmaria qui a vu naître les principaux ateliers. Parmi ceux-ci, la manufacture Porquier-Beau à qui le musée de la faïence consacre justement une exposition. Jérémy Varoquier est l’assistant du conservateur.
En 2018, Philippe Le Stum avait publié « La gravure sur bois en Bretagne, 1850-2000 », chez Coop Breizh.
Le Musée départemental breton, à Quimper, perd son directeur. Philippe Le Stum s’est éteint à l’âge de 58 ans.
Nous avons appris, ce lundi matin, le décès de Philippe Le Stum, à l’âge de 58 ans. Docteur en Histoire de l’art et chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique, Philippe Le Stum était aussi, et surtout, le directeur et le conservateur en chef du Musée départemental breton, à Quimper.
Ses champs de recherches concernaient notamment l’Histoire des arts de la Bretagne, la gravure occidentale et le livre illustré, ou encore le régionalisme breton. Auteur de plusieurs articles, livres et catalogues, Philippe Le Stum avait notamment publié en 2018 « La gravure sur bois en Bretagne, 1850-2000 ». Un ouvrage référence richement illustré, inspiré d’une thèse de doctorat soutenue à La Sorbonne cinq ans plus tôt ; le fruit de douze années de recherches.
« J’ai commencé à m’intéresser à l’estampe quand j’étais étudiant en histoire à Brest. Je me suis vite aperçu que la gravure était négligée, considérée un peu comme un art mineur, par rapport à la peinture. Injuste ! », expliquait-il dans nos colonnes en février 2014, pour justifier cet intérêt. Il confiait aussi à ce moment : « J’ai 51 ans, je m’intéresse au patrimoine breton depuis quarante ans. Je suis dans un travail de fond, je m’enracine et le revendique, guidé par la passion du chercheur. Avec cette thèse, j’apporte une pierre parmi d’autres à la connaissance de l’art en Bretagne ».
Ses obsèques seront célébrées mardi 30 mars, à 10 h 30, en la cathédrale Saint-Corentin, à Quimper.
Le conservateur du Musée Départemental Breton à Quimper Philippe Le Stum signe chez Coop Breizh un ouvrage sur l’histoire de la gravure sur bois en Bretagne.
En 2019, le lauréat du premier prix du Musée de la Faïence était Mathieu Casseau (photo le Télégramme).
Samedi et dimanche prochain, Quimper, célèbre pour ses faïences, fait honneur à cette tradition de la ville, en mettant en avant l’art de la céramique. Le festival de la céramique se tient e puis une dizaine d’années, le premier week-end de septembre, et rencontre un succès croissant, comme nous l’explique Jeanne Sarah Bellaiche, l’une des organisatrice de ce rendez vous.
Journée d’estimation de vos pièces en faïence, ce samedi, au musée de la faïence de Quimper (Finistère). En fouillant dans vos placards, vous trouverez peut-être des pièces très rares… Qui valent parfois cher !
Les dernières journées d’estimation ont permis de découvrir des trésors oubliés.
Et si la faïence que vous stockez au fond d’un placard valait de l’argent ? Pour vous aider à déterminer la valeur des objets que vous stockez chez vous, les Amis du musée et de la faïence organisent une matinée d’estimation, ce samedi 8 août.
Pour connaître l’histoire (et la valeur) d’une pièce en faïence, il faut commencer par la retourner explique Jérémy Varoquier, assistant principal au musée de la faïence : « on aura une signature et un numéro de série, qui nous donnera une date ». Il invite tous ceux qui le souhaitent à venir faire estimer leurs pièces : « amenez-nous tout ce que vous avez, on fera le tri et on vous dira ce qui est intéressant ou pas. Ensuite, selon ce que vous voulez en faire, on vous dirigera vers les personnes compétentes ».
Plusieurs milliers d’euros pour certaines pièces
Les pièces de grandes valeurs sont souvent des pièces d’artistes, signées d’une des principales manufactures. Dernièrement, des pièces sont parties à plusieurs milliers d’euros dans une salle des ventes.
Estimation ce samedi matin au Musée de la faïence, sur rendez-vous, 02 98 90 12 72.