Bulletin d’information de l’association « Faïences de Quimper 1690-1990 » n°5 – Juin 1990.

René-Yves Creston

Brochure de 8 pages (noir et blanc).

Sommaire :

  • Après les lampionsPierre Toulhoat (p 1 à 2).
  • Les artistes Seiz Breur (Jeanne MALIVEL, Jorj ROBIN, René-Yves CRESTON, Jules-Charles Le BOZEC, James BOUILLE, Robert MICHEAU-VERNEZ et Xavier de LANGLAIS)J.R ROTTE (p 3 à 6).
  • Assemblée générale du 8 juillet 1990 – Convocation (p 7).
  • Allocution prononcée lors de l’inauguration de l’exposition « Quimper, 3 siècles de faïences », le 5 mai 1990 Jos Le GRAND – Président de l’Association Faïences de Quimper 1690-1990 (p 8).

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Association « Faïences de Quimper 1690-1990 » ©

Bernard Verlingue incarne la faïence de Quimper (Ouest-France)

Cet été, il a célébré les 25 ans du Musée de la faïence dont il est le conservateur. Bernard Verlingue est un expert reconnu à Quimper. Il revient sur les étapes de sa vie.

« Jules Verlingue était inspecteur des impôts dans le Nord, rapporte Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence à Quimper (Finistère). En 1903, il crée une faïencerie à Boulogne-sur-Mer. Peut-être en hommage à Louis-Marie Verlingue, le premier de la famille à créer une faïencerie. C’était à Boulogne en 1771. À l’époque, on y fabriquait de la vaisselle toute simple.

Le Bozec

Bernard Verlingue : « Une vie sans la faïence ne serait pas une vie … »

Jules dirige la faïencerie jusqu’en 1913. Un incendie ravage l’usine. Mon grand-père est mal assuré. Il doit vendre l’entreprise. Dès 1914, il achète la faïencerie HB à Quimper. C’est le début de l’aventure des Verlingue à Quimper. Mon second prénom, Jules, est un hommage à ce grand-père que je n’ai jamais connu ».

« Je serai faïencier »

« Je serai faïencier quand je serai grand. Cette phrase, je l’ai prononcée à quatre ans. Mon père m’avait fait visiter la faïencerie Henriot. J’ai voulu raconter tout ce que j’avais vu à ma mère. Je n’ai jamais changé d’idée. »

Il se forme

Bernard Verlingue se forme, occupe des postes à responsabilités dans d’autres faïenceries de France. Il revient ensuite à Quimper, chez HB Henriot en tant que directeur technique. Avant de devenir conservateur du Musée de la faïence qu’il a créé.

« J’ai atteint l’âge de la retraite. Je prends un peu plus mon temps. Mais, pour moi, une vie sans la faïence, ce ne serait pas vraiment une vie ».

28/12/2016 © Ouest-France.