Cet été, il a célébré les 25 ans du Musée de la faïence dont il est le conservateur. Bernard Verlingue est un expert reconnu à Quimper. Il revient sur les étapes de sa vie.
« Jules Verlingue était inspecteur des impôts dans le Nord, rapporte Bernard Verlingue, conservateur du musée de la faïence à Quimper (Finistère). En 1903, il crée une faïencerie à Boulogne-sur-Mer. Peut-être en hommage à Louis-Marie Verlingue, le premier de la famille à créer une faïencerie. C’était à Boulogne en 1771. À l’époque, on y fabriquait de la vaisselle toute simple.
Jules dirige la faïencerie jusqu’en 1913. Un incendie ravage l’usine. Mon grand-père est mal assuré. Il doit vendre l’entreprise. Dès 1914, il achète la faïencerie HB à Quimper. C’est le début de l’aventure des Verlingue à Quimper. Mon second prénom, Jules, est un hommage à ce grand-père que je n’ai jamais connu ».
« Je serai faïencier »
« Je serai faïencier quand je serai grand. Cette phrase, je l’ai prononcée à quatre ans. Mon père m’avait fait visiter la faïencerie Henriot. J’ai voulu raconter tout ce que j’avais vu à ma mère. Je n’ai jamais changé d’idée. »
Il se forme
Bernard Verlingue se forme, occupe des postes à responsabilités dans d’autres faïenceries de France. Il revient ensuite à Quimper, chez HB Henriot en tant que directeur technique. Avant de devenir conservateur du Musée de la faïence qu’il a créé.
« J’ai atteint l’âge de la retraite. Je prends un peu plus mon temps. Mais, pour moi, une vie sans la faïence, ce ne serait pas vraiment une vie ».
28/12/2016 © Ouest-France.