Gazette des Amis du Musée & de la Faïence n°38 1er semestre 2016

Alphonse Chanteau

Brochure de 16 pages (couleur, paginé) – ISSN 2260-2844

Sommaire :

  • ÉditorialLe conseil d’administration (p 1).
  • Alphonse CHANTEAU (1874-1958)Entretien avec Patrick MALRIEU (Petit-fils d’Alphonse Chanteau) Annic CONSTANTY (p 2 à 5).
  • Décor « à la Bérain » et manufactures de Quimper – Pierre-Jean GUILLAUSSEAU, Pascal SIMON et Yannick CLAPIER (p 6 à 9).
  • Paul George KLEINYannick CLAPIER (p 10 à 15).
  • Joyaux anniversaire Bel (Bel DELECOURT vient de souffler ses cent bougies) (p 16).

Télécharger le document

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

Derrière les faïences, des souvenirs de famille (Ouest-France)

Vase de la grand-mère, cadeau de mariage de maman… Samedi, une quarantaine de personnes ont fait estimer ces biens de famille made in Quimper par le spécialiste Bernard Verlingue.

« Le cadeau de mariage »

« On a vu de belles pièces, moins de pièces ordinaires que les années passées. » À l’issue de près de trois heures d’estimation, pendant lesquelles il a reçu une quarantaine de personnes, samedi, au musée de la Faïence, Bernard Verlingue tire un bilan satisfaisant.

estimation

À gauche, la sculpture « Barr Avel », estimée à 3 000 €, cadeau de mariage en 1935, figurera bientôt dans le catalogue d’une vente aux enchères. À droite, en haut, Bernard Verlingue, conservateur du Musée de la Faïence. En bas, Philippe et Martine, le frère et la soeur, comptent mettent en vente les faïences de leurs grands-parents dont ce vase, estimé à 200 €. |

Parmi les plus belles pièces de la matinée, la sculpture Barr Avel de René-Yves Creston. « C’est le cadeau de mariage de ma mère, en 1935, offert par mon parrain », confie la propriétaire.

Cette sculpture, estimée à 3 000 € environ par le conservateur, figurera dans un prochain catalogue de ventes aux enchères. Et qui sait, la Ouessantine traversera peut-être l’Atlantique pour gagner les États-Unis : « Le marché des belles pièces est français mais aussi américain », explique Bernard Verlingue.

« Pas le droit d’approcher »

Martine se souvient des vacances à Loctudy, chez Marie-Jeanne, la grand-mère maternelle : « On n’avait pas le droit d’approcher les faïences ! » Aujourd’hui, elle et son frère ont l’intention de se séparer de ces pièces qui prennent la poussière : « On n’avait aucune idée des prix. »

L’estimation de Bernard Verlingue est la bienvenue pour ces Parisiens en vacances dans la maison familiale. Un vase, « une pièce offerte au grand-père paternel juste avant la Seconde Guerre mondiale », confectionné dans la seconde moitié des années 1930, pourra partir pour 200 € : « On y mettait de l’eau… ou du cidre », sourit Philippe.

« La salière de ma grand-mère »

Cette salière « collée, recollée », Alain Méleard la voit, encore aujourd’hui, avec des yeux d’enfant : « Je l’ai toujours vue chez ma grand-mère de Lannion. » De son carton, il sort un cendrier dont le décor le fait sourire : « On y voit une femme et un bébé ! Ces cendriers étaient fabriqués pour faire la promotion d’un alcool local, l’Elixir d’Armorique. On n’imaginerait plus ça, aujourd’hui ! »

Converti en euros, le contenu du carton ne pèse pas lourd. Mais comme le glisse parfois le conservateur Bernard Verlingue aux propriétaires de pièces communes, il est rempli d’une « valeur sentimentale ».

« J’y tiens, mais… »

Estimation : 1 000 €. La propriétaire s’épanche : « Cette pièce a une valeur sentimentale pour moi. Mais que va-t-elle devenir ? J’ai deux garçons… Est-ce que je la vends et j’achète autre chose ? Est-ce que je la garde ? » Cette maman est repartie avec ses questions…

Nelly CLOAREC.

Publié le 16/08/2016 – © Ouest-France

Les pièces de faïence expertisé (le Télégramme)


Quimper. Les pièces de faïence expertisées par Letelegramme

Ils se pressent chaque année pour faire estimer la valeur de leurs pièces de faïence. Près de 60 personnes ont patienté, hier matin, pour soumettre leur « trésor » à l’expertise de Bernard Verlingue. Des pièces d’artistes recherchées, beaucoup moins lorsqu’il s’agit de services de tables, aujourd’hui dépréciés.

Les images de Jean Le Borgne – © Le Télégramme

Femmes et enfants de faïence au musée (Ouest-France)

Robert Micheau-Vernez

Photo : Itron Varia Breiz Izel, Robert Micheau-Vernez, Henriot. | Archives Ouest-France

Pour ses 25 ans, le musée de la faïence, situé dans le quartier de Locmaria, présente une exposition temporaire pleine d’émotion : Les femmes et les enfants d’abord…

Une dizaine de pièces, de toutes tailles, ont été rassemblées par le conservateur du musée Bernard Verlingue. Ces faïences, parfois cocasses, évoquent les différentes étapes de la vie : les premiers pas des enfants, les jeux, le travail et les relations avec les aïeux.

Les représentations des mères et de leurs protégés existent depuis le début des manufactures. Alfred Beau se saisit de ce thème pour la manufacture Porquier au début du XXe siècle.

Jusqu’au 30 septembre, Musée de la faïence, 14, rue Jean-Baptiste Bousquet. Du lundi au samedi, de 10 h à 18 h, sans interruption. Tél. 02 98 90 12 72.

Publié le 25/07/2016 – © Ouest-France

Exposition Jacques Villeglé chez Henriot-Quimper (Ouest-France)

Jacques Villeglé

Photo : La galerie de la manufacture Henriot consacre une exposition à Jacques Villeglé. | Archives Ouest-France

La galerie de la manufacture Henriot, à Locmaria, rend hommage à l’artiste quimpérois à l’occasion de ses 90 ans.

Peintre et plasticien, chef de file des affichistes et inventeur d’un alphabet sociopolitique, Jacques Villeglé est l’un des signataires du manifeste du Nouveau réalisme, avec Arman, Yves Klein ou Jean Tinguely.

Le lieu présente une série de 31 oeuvres réalisées entre 1993 et 2016, peintures, aquarelles, gouaches et autres cubes de faïence qu’il a imaginés et fait réaliser cette année par la manufacture Henriot-Quimper.

Le visiteur peut également découvrir son emblématique alphabet sociopolitique.

Du lundi au samedi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Exposition visible gratuitement, à la galerie de la manufacture Henriot, place Bérardier, à Locmaria.

Publié le 20/07/2016 – © Ouest-France