Le festival quimpérois de la céramique fête ses dix ans ce week-end place du Stivel (Le Télégramme).

Festival Céramique Quimper
La battle de tourneurs, moment emblématique de Céramique Quimper.

Trente-huit céramistes exposeront leurs productions, samedi 3 et dimanche 4 septembre, place du Stivel, à l’occasion de la 10e édition de Quimper Céramique.

Pour les amateurs de céramique, la place du Stivel, dans le quartier quimpérois de Locmaria, sera un passage obligé, ce week-end. 38 céramistes exposeront leurs œuvres à l’occasion de la 10e édition de Céramique Quimper. Le festival défend une « autre manière de créer et d’acquérir des objets ou des sculptures, au-delà de simples biens de consommation ». Les œuvres exposées sont, soit uniques, soit réalisées en petite série. L’invité d’honneur est, cette année, le Sud-Africain David Whitehead, qui est installé depuis les années 90 dans le village potier de La Borne, dans le département du Cher.

Marion Connan
Production de Marion Connan, Prix du Musée de la Faïence de Quimper lors de l’édition 2021 et qui sera de retour sur l’événement cette année.

Un programme riche

Les visiteurs pourront, également, participer à plusieurs activités. Deux visites guidées, à la découverte du patrimoine céramique de Quimper sont organisées, en compagnie d’un guide conférencier. Les départs sont prévus samedi et dimanche à 14 h 30, de la Maison du Patrimoine. Un atelier modelage est proposé pour les petits et les grands. Une « battle de tournage » aura lieu samedi et dimanche, à partir de 14 h. Les exposants tourneurs s’affronteront au cours d’une épreuve « ludique et créative ». Un café céramique sera installé, avec la possibilité de déguster une boisson dans des contenants réalisés par des exposants. Enfin, un prix du public est organisé. Chacun est invité à voter pour sa pièce préférée et, éventuellement, la gagner par tirage au sort.

Festival Céramique Quimper
Quimper Céramique, un moment privilégié pour discuter avec les céramistes.

Conférences d’Yvon Le Douget

À noter également, la conférence du grand céramiste Yvon Le Douget, installé à Fouesnant depuis 1983 : « Parcours d’un autodidacte ». Deux représentations auront lieu, le samedi et le dimanche, à 11 h, place du Stivel. Yvon Le Douget retracera les 40 ans qu’il a consacrés à la céramique.


Pratique : Samedi 3 et dimanche 4 septembre. Place du Stivel. De 10 h à 19 h. Gratuit. Pour les visites guidées de Quimper, inscriptions au 02 98 95 52 48.

Publié le 31 août 2022 – Le Télégramme ©

Le Festival de la Céramique de Quimper, les 3 & 4 septembre 2022.

La 10ème édition du Festival Quimper Céramique se déroulera le week-end du 3 et 4 septembre 2022.

Festival Quimper Céramique 2022

L’événement est organisé par l’association Quimper Céramique et il se tient sur la place du stivel à Locmaria.
Depuis 4 ans, notre association est partenaire de ce festival. Les adhérents tiendront un stand durant ces 2 jours.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer et à adhérer à l’association. Vous trouverez toutes nos publications sur notre stand et vous pourrez bénéficier de notre offre de déstockage de catalogues (lien).

Marion Conand
Marion Conand tient le vase choisi par le musée de la faïence. Il viendra enrichir la collection d’œuvres contemporaines du musée.

Le Musée de la Faïence décernera son 4ème prix. Pour rappel, en 2019 c’est le céramiste Mathieu Casseau qui avait remporté ce prix, Jeanne Sarah Bellaiche en 2020 et Marion Conand, l’année dernière.
Le Musée proposera tout au long du week-end, un atelier « Pas de bol ! ». Vous pourrez vous essayer à la décoration d’une céramique de Quimper !

Association des Amis du Musée & de la Faïence de Quimper ©

À Quimper, que se cache-t-il derrière les murs de la maison Fouillen ? (Le Télégramme).

Les Quimpérois la connaissent depuis toujours. Après avoir été un resto guinguette, la célèbre maison Fouillen était transformée en 1929 en atelier puis en faïencerie par Paul Fouillen. En 1958, elle était reprise par son fils, Maurice. Mais, depuis quelques années, elle tombait en désuétude.

La façade conservée

Neuf mois après son décès, à quoi ressemble l’intérieur de la maison jaune du long de l’Odet ? De la céramique en pagaille, des journaux d’un autre siècle… le tout sous une belle couche de poussière. Le temps s’y est arrêté.

Mais elle va bientôt reprendre vie. Deux investisseurs de la région, qui veulent rester anonymes, ont signé le compromis de vente en début d’été. Que les Quimpérois se rassurent, leur souhait n’est pas de raser la maison. Les nouveaux propriétaires veulent garder l’âme du lieu. L’intérieur, trop abîmé, va être entièrement refait mais la façade va être conservée.

D’ici 2023, le temps des travaux, un nouvel établissement devrait y prendre place. Un restaurant, un hôtel, des bureaux ou un artisan à l’étage ? Pour l’instant, rien n’est fait. Les visites des potentiels futurs exploitants sont en cours. Rendez-vous dans deux ans !

Publié le 8 septembre 2021 par Enora Heurtebize – Le Télégramme ©

Maison Fouillen à Quimper : un compromis de vente est signé (Le Télégramme).

Maison Fouillen
Le coût du projet s’élève à près d’1,5 M€ entre l’achat de la maison jaune et de la petite maison qui la jouxte, et la réhabilitation du lieu avec la conservation de la façade. Il y a en tout plus de 480 m2 de surface.

Aucun Quimpérois n’a pu manquer cette maison jaune le long de l’Odet. Une demeure qui fait partie de l’histoire de Quimper. Après avoir été une guinguette et une faïencerie, que va devenir la maison Fouillen ?

Un compromis vient d’être signé. La maison jaune du bord de l’Odet, à Locmaria, que les Quimpérois connaissent depuis toujours, devrait renaître. Elle daterait de la moitié du XIXe siècle. En 1929, cette ancienne guinguette est rachetée par un des peintres de la manufacture HB, Paul Fouillen (1899-1958). Il y crée un atelier puis sa faïencerie. Au milieu du XXe siècle, 18 salariés y sont employés. En 1958, son fils, Maurice, lui succède. Il poursuit l’œuvre de son père jusqu’en 1980. Il y reste jusqu’à son décès en décembre 2020.

Maison Fouillen
Pour conserver l’âme de la maison, les petites céramiques aux murs, comme cette sonnette, devraient être conservées.
Maison Fouillen
Maison Fouillen

Une maison figée dans le temps

N’ayant pas eu d’enfant, la maison revient à neuf héritiers. Ils récupèrent une demeure chargée d’histoire… La maison est figée dans le temps, à l’image d’une petite horloge arrêtée et de journaux qui replongent les visiteurs des dizaines d’années en arrière. Au rez-de-chaussée, une belle couche de poussière surplombe les céramiques pas terminées. À l’étage, là où vivait Maurice, le temps s’est aussi arrêté… Mais, plus que tout cela, la maison est dans un triste état. La mérule côtoie la tapisserie déchirée ou la toiture très abîmée.

Un projet à 1,50 M€

Que faire de ce bien ? La famille ne souhaite pas qu’il soit entièrement détruit. Pour ça, elle charge le cabinet Pégase de lui offrir un avenir qui permettrait de conserver l’âme du lieu. Pourquoi pas un restaurant avec des chambres d’hôtes, un cabinet médical, le siège d’une entreprise, un artisan, ou un hôtel. Un projet qui coûterait près d’1,5 M€ entre l’achat de la maison jaune et de la petite maison qui la jouxte, et la réhabilitation du lieu avec la conservation de la façade. Il y a en tout plus de 480 m2 de surface.

Maison Fouillen
La maison est restée figée dans le temps.
Maison Fouillen
Maison Fouillen

L’agence immobilière le propose à ses clients et a rapidement plusieurs offres au prix. Le compromis est signé au début de l’été. Deux personnes de la région, qui souhaitent rester anonymes, emportent le marché. Les travaux pourraient débuter début 2022 pour une livraison « brut de béton » début 2023.

Maison Fouillen
À l’image de cette horloge, le temps s’est arrêté.

Qui seront les futurs locataires ?

La nouvelle question est : que va-t-elle devenir ? La réponse est toujours en suspens. Il faut trouver des locataires pour occuper les lieux. Patrick Pochic de l’ancien Café noir de Pont-Aven pourrait être de ceux-là. « Il y a un vrai potentiel ici, s’exclame le restaurateur en faisant abstraction de tout le bazar. Je connaissais l’endroit depuis longtemps. Ça a une histoire, c’est beau, bien placé… Je m’y verrai bien en faire un semi-gastro dans un style moderne/ancien ».

Maison Fouillen
Maison Fouillen

Publié le 7 septembre 2021 – Le Télégramme ©

Tiffany Gauthier et Marion Conand, céramistes, récompensées au festival de la Céramique (Ouest-France).

Au 9e festival de la Céramique où s’exposait, ce week-end des 4 et 5 septembre 2021, le beau monde de cet art, deux céramistes, Tiffany Gauthier et Marion Conand, ont été récompensées à Quimper (Finistère).

Marion Conand
Tiffany Gauthier a reçu le prix des Amis du musée départemental breton 2021. Marion Conand tient le vase choisi par le musée de la faïence. Il viendra enrichir la collection d’œuvres contemporaines du musée.

Le festival de la Céramique de Quimper (Finistère), organisé par l’association Quimper Céramique, fêtait ce week-end des 4 et 5 septembre 2021 sa 9e édition, sur la place du Stivel, au bord de l’Odet.

Trente-deux artisans céramistes avaient dressé leurs stands et proposaient une sélection d’objets utilitaires ou de décoration d’une grande diversité : des grès, des grès émaillés ou colorés, des porcelaines, des terres enfumées, des rakus… aussi raffinés et précieux les uns que les autres. Autant dire qu’il n’a pas été facile pour les membres des deux jurys, du musée de la faïence et des Amis du musée départemental breton, de se mettre d’accord pour choisir leur lauréat.

C’est à Marion Conand, céramiste installée à Pont-Scorff (Morbihan) au village des métiers d’art, que revient le prix du musée de la faïence, décerné pour la troisième année.

« Je suis flattée et émue »

La pièce primée, un gros vase tourné en grès roux et décoré au bleu cobalt, d’une valeur de 450 €, rentrera dans la collection contemporaine du musée.

« Je suis flattée et émue de recevoir ce prix à Quimper où j’expose pour la première fois aux côtés d’artisans céramistes de grand talent », déclare la jeune femme de 27 ans, dont le travail est très graphique. « Je travaille avec deux terres, porcelaine et grès et je peins tous mes décors au pinceau, à main levée. Mon inspiration, je la puise dans les antiquités grecques. Depuis mon arrivée en Bretagne, j’intègre de plus en plus la nature, la mer, les paysages », explique-t-elle.

Tiffany Gauthier
Tiffany Gauthier, céramiste, a reçu le prix des Amis du musée départemental breton.

Tiffany Gauthier, céramiste installée dans une bergerie à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) est la lauréate du prix des Amis du musée départemental breton qui ont apprécié la très grande maîtrise de son travail.

Le prix prend en compte, outre les qualités esthétiques de l’objet, son adéquation à sa fonction.

« J’exécute des pièces uniques et des petites séries en grès, utilitaires et de décoration, dont le décor est réalisé par expansion du tournage et des émaux de ma composition. J’utilise des grès différents parfois recomposés par mes soins, des grès de Saint-Amand-en-Puisaye (Bourgogne), des grès noirs, des grès roux », confie la tourneuse, très touchée, de cette nouvelle distinction, au festival de Quimper. Elle y participe pour la troisième fois et avait reçu en 2017 le prix du public. « Si la technique réserve parfois de très belles surprises, elle engendre parfois des moments de découragement et l’envie d’organiser un grand balltrap avec les pièces ratées ! » glisse-t-elle, malicieuse.

Publié le 6 septembre 2021 – Ouest-France ©