Toutes les faïences de Micheau-Vernez dans un livre (Ouest-France).

Robert Micheau-Vernez
L’artiste a réalisé 135 plats et sculptures pour la faïencerie Henriot.

Les faïences de l’artiste pluridisciplinaire Robert Micheau-Vernez, connu pour son travail à Henriot, sont regroupées dans un nouvel ouvrage.

L’artiste breton Micheau-Vernez (1907-1989) est surtout connu pour ses faïences, et sa collaboration de 30 années avec la faïencerie Henriot à Quimper, de 1930 à 1960. En 2004, le Musée de la faïence de Quimper lui consacre une exposition et une première monographie, aujourd’hui épuisée. La Coop Breizh lui avait consacré un livre en 2017, porté sur son travail de peintre au plus de 500 toiles colorées.

Micheau-Vernez, L’œuvre de faïence, présente tant la vie de l’artiste que ses faïences, comblant ainsi un vide et complétant le catalogue de 2004. « Mon travail apporte un regard différent sur son œuvre avec des éléments actuels, souligne Philippe Théallet, galeriste ayant dirigé l’ouvrage. Ses agendas ont été conservés, ainsi que des articles sur sa façon de voir les choses et la société bretonne. J’ai essayé de définir l’homme », ajoute-t-il.

De la modernité dans les faïences

En 1932, Robert Micheau épouse Mina Vernez, également artiste, et signe à partir de ce moment Micheau-Vernez. « C’est un brestois qui commence à découvrir la Bretagne en allant au pardon du Folgoët, explique son fils, Mickaël Micheau-Vernez. Puis il se retrouve chargé du défilé du Bleun Brug. Il découvre un monde extraordinaire. Il apprend le breton. »

L’artiste maîtrise tant la faïence que les vitraux, les illustrations, la peinture, affiches… « C’est le premier artiste à apporter du mouvement dans les faïences. Avant lui les poses étaient statiques, continue son fils. C’est l’image de marque d’Henriot pendant des dizaines d’années. » Il réalisera 135 sculptures et plats pour la faïencerie. « Ce qui m’a passionné, c’est la vie de l’artiste. Il ne fait jamais de compromis », émet Sylvie Delanoy, chargée de communication de Groix Éditions.

Micheau-Vernez, L’œuvre de faïence, de Philippe Théallet avec la collaboration de Mikaël Micheau-Vernez, Groix Éditions, Île de Groix, 2019, 175p., 30 €.

Publié le 04/10/2019 par Metig JAKEZ-VARGAS – Ouest-France ©

Micheau-Vernez l’œuvre de faïence.

Robert Micheau-Vernez

L’exercice de la création en faïence représente, durant une trentaine d’années, une part spécifique du travail Robert Micheau-Vernez. S’il est parfois difficile de connaître intimement les rapports que l’artiste entretenait avec ce pan de sa création, non sans une certaine ambivalence. En effet, si le nom même de Micheau-Vernez est devenu synonyme de faïence de Quimper, c’est pour son grand art, la peinture, que l’artiste souhaitait avant tout être reconnu !

Paraissant à quelque distance de « Micheau-Vernez, alchimiste de la couleur » par Jean-Marc Michaud (Éditions Coop Breizh), le présent ouvrage se propose de faire un point, aussi complet que possible, sur ce que nous savons, aujourd’hui, de la création en faïence de celui qui, pour la première fois, amena les statuettes quimpéroises… à danser.

Robert Micheau-Vernez
Les Sables d’Olonne, plat décoratif (avril 1937), planche d’un plat non connu.

Micheau-Vernez l’œuvre de faïence.
Auteur : Philippe Théallet
avec la collaboration de Mikaël Micheau-Vernez, préface de Bernard Jules Verlingue
176 pages – 3ème trimestre 2019 – ISBN 978-2-37419-077-8
Groix éditions & Diffusion – 30 €.


Mikaël Micheau-Vernez, nous présente le dernier ouvrage de Philippe Théallet, consacré à l’œuvre de faïence de son père.

Association des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper ©


Mikaël Micheau-Vernez

Publié le août 2019 par Catherine Delalande – Le Festicelte ©