« Ma faïence a-t-elle de la valeur ? » (Ouest-France).

De belles pièces sont sorties des greniers, samedi 8 août 2020, à l’occasion de la matinée organisée par Les amis du musée de la faïence de Quimper (Finistère).

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier, assistant principal du conservateur du musée de la faïence, présente une pièce unique de la faïencerie Henriot, par l’artiste Guy Trévoux (1920-2011) exécutée entre 1951 et 1954.

Chargés de lourds cabas de vaisselle, les participants sont venus samedi 8 août 2020 au matin chercher des conseils sur des faïences dénichées dans une brocante ou transmises par la famille. En l’absence du conservateur du musée, expert en faïence, aucune estimation n’a été réalisée.

Une quarantaine de rendez-vous avaient été pris et tout au long de la matinée, Les amis du musée de la faïence ont examiné de nombreuses pièces : de jolis plats, des pièces de forme, quelques services, des statuettes de vierges et de saints, des serre-livres…

Amis du Musée et de la Faïence de Quimper
Un des conseillers de l’association « Les amis du Musée de la Faïence » présente 2 belles assiettes de la série « les légendes bretonnes » de PB (Porquier-Beau) de 1930. Assiettes PB Quimper : Yan-Coz chez les diables et Le biniou et les korrigans.

Quelle valeur ?

« Des pièces intéressantes – un pied de lampe de Porquier de la fin du XIXe siècle, une cruche de faïence “Rouen” datée de 1759, quelques Kéraluc décorés par l’artiste André L’Helguen, un très beau plat au décor stylisé de l’artiste Guy Trévoux » (1920-2011) « de chez Henriot, réalisé vers 1950, ont été examinés », » sourit Jérémy Varoquier, assistant principal du conservateur du musée de la faïence.

« Ma faïence a-t-elle de la valeur ? » est la question qui est revenue tout au long de la matinée. Les amis du musée sont là pour renseigner les propriétaires, dater l’objet, attribuer la décoration à un artiste particulier. En fin de matinée, un couple présentant deux assiettes de la série « Les légendes bretonnes » de PB ( Porquier-Beau) réalisées dans les années 1930, et achetées par la famille vers 1955, s’entendait confirmer leur intérêt pour des collectionneurs.

Publié le 9 août 2020 – Ouest-France ©

Une réflexion sur « « Ma faïence a-t-elle de la valeur ? » (Ouest-France). »

  1. j’ai un service a café jaune avec des personnages bretons signé henriot quimper 117 acquis par mes grand parents surement avant 1914… est il possible de savoir une estimation et une date de fabrication?? c’est sentimental…pour montrer a mes petits enfants que ça a une certaine valeur…je ne peux malheureusement pas me déplacer à Quimper cette année en septembre.
    merci d’avance pour votre réponse

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