Une collection de faïences Henriot… allemande au Musée 39-45.

Une collection de faïences Henriot… allemande au Musée 39-45 (Le Petit Bleu).

Acquises auprès d’un particulier, il s’agit d’une quinzaine de pièces en faïence de Quimper vendues aux soldats allemands installés en Bretagne et d’une grande valeur.

faïence de Quimper 39-45.

Éric Pasturel et une partie des faïences Henriot de la 2e guerre mondiale. (Le Petit Bleu des Côtes-d’Armor).

« Durant l’Occupation, les faïences Henriot de Quimper, réquisitionnées, produisent pour la Luftwaffe (armée de l’Air) ou la Kriegsmarine (Marine), des articles en vente dans les foyers (Soldatenheim), notamment à l’occasion des fêtes de Noël » explique Eric Pasturel, gérant du musée, à Dinan.
« Datés de 1941 à 1943, ces assiettes, plats et autre chope à bière sont des pièces rares, et étaient dans les mains d’aviateurs, de marins et de sous-mariniers », ajoute le collectionneur.

Près de 5 000 visiteurs en 2017

Le musée 39-45 n’en finit pas de s’enrichir et dépasse aujourd’hui les 10 000 pièces très variées. Une aubaine pour les amateurs de cette époque, qui viennent de tout l’Hexagone mais aussi de l’Europe, voire de Russie, le visiter. Près de 5 000 sont venus admirer les collections du musée l’an passé.

« Le musée est connu au-delà des frontières puisque je travaille en partenariat avec un Tour operator allemand, et que des pièces du musée sont répertoriées sur des sites de passionnés en Russie ! ».

Pratique : Musée 39-45, rue du Pont de la Haye à Dinan-Léhon.

Publié le 2 Mai 2018 par la rédaction de Dinan – Le Petit Bleu ©


Musée 1939-1945. De nouvelles pièces de faïence datant de l’Occupation (le Télégramme).

faïence de Quimper 39-45.Le musée « 39-45 », rue du Pont-de-la-Haye, face à l’entrée de Saint-Jean-de-Dieu, à Léhon, vient d’enrichir sa collection de faïences de l’époque de l’occupation allemande. Datées de 1941 et 1942, ces pièces devenues très rares ont été fabriquées par les célèbres établissements Henriot de Quimper, réquisitionnés. Elles étaient mises en vente à l’époque dans les foyers de soldats de la Luftwaffe ou de la Kriegsmarine à l’occasion du « Noël de guerre ». Ces objets acquis auprès de particuliers viennent enrichir une collection de près de 10.000 objets, visibles tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Publié le 20 avril 2018 – Le Télégramme ©