Esprits de Faïence – une exposition à la galerie du Cloître de sainte-Anne d’Auray (Le Télégramme).

Jusqu’au 7 novembre, la galerie du cloître de Sainte Anne d’Auray accueille l’exposition « Esprits de Faïences. Vierge et saints de Quimper ».

Vernissage exposition Sainte-Anne-d'Auray
De nombreux visiteurs sont venus découvrir, en avant-première, l’exposition.

Vendredi soir, lors de l’inauguration, la visite était guidée par Antoine Maigné, le commissaire de l’exposition. L’occasion pour ce dernier d’expliquer qu’un trésor se cache dans les collections de Sainte-Anne. Une des premières faïences sacrées de Quimper. Datée de 1733, cette Vierge à l’Enfant et sa presque jumelle feront découvrir au public une facette peu connue de cet art breton.

Près de 80 œuvres exposées

Les visiteurs de cette première heure ont ainsi appris par le guide que la faïence quimpéroise est d’abord utilitaire (bois, assiettes, plats, cruches, pipes), née au début du XVIIIe siècle, puis très vite, les vierges, des saintes et des saints sont demandés aux artisans de la manufacture. Inspirées des œuvres monumentales des églises, calvaires et fontaines du pays breton, ces statuettes de petites dimensions s’installent dans l’intimité des maisons et offre protection à leurs habitants.

Près de 80 œuvres, de formes anciennes aux créations les plus contemporaines explorent l’histoire, les usages et les secrets de fabrication de faïence sacrée de Quimper. Un parcours inédit conçu par le collectionneur et spécialiste Antoine Maigné. Autour de l’expo, un film documentaire dévoile la fabrication des faïences de Quimper. Un parcours est également prévu pour les enfants.

Pratique : Exposition du 3 juillet au 7 novembre. Du 3 juillet au 19 septembre : Ouvert tous les jours de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h. Du 21 septembre au 7 novembre : ouvert tous les jours sauf le lundi. Libre participation. Galerie du cloître : accès par le cloître derrière la basilique. Visite guidée par Antoine Maigné les 23 juillet et 5 août à 16 h 30.

Publié le 04/07/2021 – Le Télégramme ©