Vente de l’atelier du sculpteur Jean Fréour (1919-2010).

Jean FRÉOUR
Jean FRÉOUR (1919-2010).

L’étude Adjug’art de Brest présente la vente de l’atelier du sculpteur Jean Fréour (1919-2010), en collaboration avec maîtres Goulven Corlay et Pierre Goasdoué (notaires à Lesneven).

Elle se tiendra le mardi 30 juillet 2019 à 14 h15 à la salle des fêtes de Batz-sur-Mer (44).

Le catalogue est enrichi d’une préface d’Yvon Le Bihan, son biographe, et de textes de Pascal Aumasson et d’Olivier Levasseur.

Une exposition rétrospective de ses œuvres avait eu lieu au Croisic en 2016, et à Locronan en 2017.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest.
Mardi 30 juillet 2019 à 14 h 15 à Batz-sur-Mer (44)
Jean FRÉOUR (1910-2010) – Sculpture et Atelier.

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente

Jean Fréour

Nous reproduisons un article du quotidien Ouest-France, sur l’exposition de la Criée.


3 mois pour retracer la vie du sculpteur Jean Fréour.

Jean FRÉOUR
Le maître sculpteur dans son atelier, place du Mûrier, à Batz-sur-Mer.

L’ancienne criée du Croisic rend hommage à l’immense talent de l’un des derniers grands sculpteurs contemporains, disparu en 2010 à Batz-sur-Mer.

Après les peintres Micheau-Vernez et Puigaudeau, la municipalité propose cette fois de découvrir ou redécouvrir à l’ancienne criée, l’immense talent de Jean Fréour, l’un des derniers grands sculpteurs du XXe, disparu en 2010 à Batz-sur-Mer : « Sa veuve, Soizic Fréour, et Yvon Le Bihan, expert de l’artiste, ont été séduits par cet ambitieux projet et nous ont accordé leur confiance en ouvrant très largement leurs portes et leurs archives, mais surtout l’atelier de l’artiste, où se cachent nombre d’oeuvres méconnues ou personnelles », confie Jacques Bruneau, adjoint à la culture. Cette exposition va sans nul doute, constituer la première grande rétrospective consacrée à Jean Fréour et à son œuvre, rassemblant sous cette emblématique nef, près de deux cents œuvres, dont plusieurs s’avèrent inédites.

Virtuose du ciseau

Né à Nantes, Jean Fréour, dans ses jeunes années, suit dans ses déplacements son père, nommé administrateur de la ligne de chemin de fer de Tanger. Revenue du Maroc, la famille s’installe à Bordeaux, ville décisionnaire de l’artiste pour devenir sculpteur. Admis aux Beaux-Arts en 1936, il prendra ensuite ses quartiers à Issé, près de Chateaubriant, avant de s’établir définitivement à Batz-sur-Mer, dont il a été le maire pendant un an. « Ce virtuose du ciseau appréciait particulièrement Le Croisic où il avait ses attaches et amitiés, et en particulier avec le peintre Eugêne-Jean Chapleau », poursuit Jacques Bruneau. « L’exposition Fréour sera aussi l’opportunité de présenter à la galerie Chapleau, les sculptures, dessins et aquarelles conservés dans le fonds légué à Mme Pottier-Chapleau, complète Laurent Delpire, historien de la commune. Avec ces deux expositions, la ville invite le public à une découverte unique de l’univers de Jean Fréour qui savait librement passer de l’art sacré au nu féminin, véritable ode à la femme, qu’il a su sublimer en utilisant de multiples matériaux ».

Exposition à thèmes

Ce remarquable tracé du sculpteur sera conté sous forme de thématiques : Jean Fréour et Le Croisic, l’atelier, l’ode à la femme, bustes et portraits, l’art sacré, les commandes publiques et privées, ainsi que les aquarelles et crayons. Autour de cette exposition seront proposées plusieurs conférences, des circuits découvertes, complétés d’une exposition photos, avec la reproduction en grand format des monuments réalisés.

Publié le 16/06/2016 – Ouest-France ©


Reportage de France 3, sur l’exposition du Croisic.

Musée de la faïence de Quimper : un parcours de visite pour les enfants (Côté Quimper).

Le Musée de la faïence de Quimper a mis en place un parcours pour les enfants, pour que leur visite soit instructive sans être barbante.

Jérémy Varoquier
Jérémy Varoquier a mis en place ce parcours pour les jeunes.

Depuis le début de l’été, un parcours à destination des enfants a été créé sur l’ensemble de la collection permanente du Musée de la faïence de Quimper. Jérémy Varoquier, assistant au musée, indique :

« L’idée est qu’à travers de petites signalétiques, il y ait de la vie dans les vitrines et que les enfants fassent la visite avec plaisir, aient des clés pour savoir ce que leurs parents ou grands-parents ont chez eux ».

Le parcours

Le parcours démarre avec la découverte de la constitution d’une pièce et de sa décoration, puis commencent les histoires sur ces dernières. L’évolution des styles est abordée, les diverses productions (les vierges sacrées, les décors aux petits Bretons…), des artistes comme René Quillivic ou Mathurin Méheut sont présentés…

La visite dure en moyenne une demi-heure.

Infos pratiques
Musée de la Faïence de Quimper, 14 rue Jean-Baptiste Bousquet
Ouvert du lundi au samedi, de 10 h à 18 h sans interruption.
Tarifs : 5 euros adultes, 3 euros 7-17 ans.

Publié le 11 Juillet par Julien Saliou – Côté Quimper ©

Design à Quimperlé : y a-t-il un design breton ? (Ouest-France).

Antoine Minguy
Le co-commisaire de l’exposition « Design, escales bretonnes » Antoine Minguy lors du vernissage à Quimperlé début juin.

L’exposition sur le design, qui se tient à Quimperlé (Finistère) jusqu’au 6 octobre 2019, réunit les productions de designers qui ont un lien avec la Bretagne : étudiants ou ex-étudiants des Beaux-arts, designers reconnus installés en Bretagne ou originaires de la région. Mais y a-t-il une patte bretonne dans leurs productions ? Éléments de réponse.

Peut-on repérer un style commun des designers bretons ? La réponse est non. Pas de triskell, de courbes celtiques ou de mouvement organisé comme du temps des Seiz breur. « Il n’y a pas forcément un design breton », confirme Antoine Minguy, concepteur de l’exposition Design, escales bretonnes, qui se tient à Quimperlé (Finistère), jusqu’en octobre 2019.

« Se réapproprier notre culture »

Pourtant, comme leurs prédécesseurs, les designers d’aujourd’hui s’interrogent sur leur héritage. Il n’est pas question pour eux de perpétuer le folklore, mais peut-être de le détourner et le questionner. Comme l’a fait Antoine Minguy, pour une autre exposition quimpéroise, en 2013, avec les iconiques bols à oreille en faïence. Il détaille : « C’est un objet emblématique. Je voulais continuer à valoriser cette identité. Tout en me demandant comment on pourrait se réapproprier notre culture et notre patrimoine communs pour créer des objets qui puissent être contemporains et parler au plus grand nombre. »

« On choisit ensemble les morceaux d’érable »

Ainsi, les bols restés blancs, deviennent beurriers, vide-poches, tirelire ou soliflore en y adaptant des couvercles en bois réalisés par Vincent Champenoix, tourneur d’art sur bois à Quimper. « Il a un tout petit atelier, depuis une trentaine d’années. C’est une vraie plus-value de travailler avec lui, apprécie Antoine Minguy. Ce n’est pas du tout la même chose que si c’était fabriqué en Chine ! On choisit ensemble les morceaux d’érable. Puis notre dessin est corrigé par les artisans, qui valident si c’est faisable et ergonomique. »

À distance

Les designers bretons, comme les autres vivent dans un monde globalisé. Ainsi le créateur des plats Livioù, qui jouxtent les bols d’Antoine Minguy dans l’exposition quimperloise, vit et travaille à Commana, dans le Centre-Bretagne. « Il est à la fois auteur et enseignant, précise Antoine Minguy. C’est une profession hyper dématérialisée. ».

Pas de vue d’ensemble du design breton, donc, mais on peut distinguer quelques touches communes, des inspirations, des « indices », comme le laisse entendre la directrice générale de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, Danièle Yvergniaux. Nombre de ses élèves ou anciens élèves sont représentés dans l’expo. « Au spectateur de faire des rapprochements » incite-t-elle.

« Maritimité »

Le lien fort à la mer est le plus évident. C’est d’ailleurs lui qui ouvre l’exposition quimperloise avec un îlot consacré à la « maritimité ». « C’est un terme récent, il date de 2015, précise Antoine Minguy. Quand on explique qu’il représente l’ensemble des relations de l’homme avec la mer, ça prend du sens. » Les concepteurs de l’exposition ont voulu que le spectateur y déambule comme un touriste dans le design, avec cette entrée facile par la mer et la plage.

Françoise Doléac
Au premier plan, une création de Françoise Doléac. En 1992, elle cofonde Radi designers. « Un mouvement qui a pas mal renouvelé la pratique, entre Paris et Douarnenez » précise Antoine Minguy.

Plus généralement, le design breton laisse transparaître un lien au territoire, au développement local, à l’artisanat et aux matériaux nobles. Pour Antoine Minguy, « il n’y a pas une patte bretonne, mais une sacrée influence. Ici, les designers sont implantés localement, ils valorisent les filières, innovent. On retrouve une forte prégnance du territoire, ses aspérités, ses apparences. »

Design, escales bretonnes, jusqu’au 6 octobre 2019 à Quimperlé, chapelle des Ursulines et Maison des Archers. Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Entrée 5 €, 3 € tarif réduit, gratuit pour les moins de 25 ans. Prochaine escale de l’exposition à Landerneau du 5 décembre 2019 au 1er mars 2020.

Publié le 08/07/219 par Aurore Toulon – Ouest-France ©

Gazette des Amis du Musée & de la Faïence n°45 2ème semestre 2019

Gazette des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper n°45 (2ème semestre 2019).

Brochure de 16 pages (couleur, paginé) – ISSN 2260-2844

Sommaire :

  • Éditorial Le conseil d’administration (p 1).
  • Technique de réalisation du décor « Broderie » ou « perlé »Jacques BRÉNÉOL (p 2 à 6).
  • Parcours faïencier à QuimperGuenhaël Le MOING (p 7).
  • Quelques beaux pichets d’artistesJean-Paul ALAYSE (p 8 à 9).
  • Origines du Service La Mer de Mathurin MéheutJean-Paul ALAYSE (p 10 à 12).
  • Exposition à Douarnenez, parcours d’une vie d’artiste Paul MOAL (p 13).
  • Les animaux du ciel et de la terrePierre-Jean GUILLAUSSEAU, Pascal SIMON, Yannick CLAPIER (p 14 à 15).
  • Nouveau livre : Robert Micheau-Vernez l’œuvre de faïence (p 16).
  • Recherches sur les décors de la « Tapisserie de Bayeux » (p 16).

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

Vente « L’âme bretonne XVI » le 21 juillet 2019 – Brest

La 16ème édition de la vente intitulée « l’âme bretonne » aura lieu le dimanche 21 juillet 2019 à 14 h 15 à Brest.

Maître Yves Cosquéric conduira cette évènement. Il est à noter que l’étude est un mécène de notre association.

On y retrouvera de l’art populaire, des costumes bretons, les arts graphiques, la peinture bretonne, et bien évidemment la faïence de Quimper.

Cette année, la vacation de faïences de Quimper est constituée de 295 lots.

Adjug’art – Maître Yves Cosquéric – Brest.
Dimanche 21 juillet 2019 à 14 h 15 – Faïence de Quimper (295 lots) – expert : Didier Gouin.

Vous pouvez télécharger le catalogue de la vente.

Yves Cosquéric

Adjug’art ©