Le quartier de Locmaria se transforme

La renommée de Locmaria ne date pas d’hier, ni même d’avant-hier : déjà occupée à l’époque gallo-romaine, la cité portuaire a vu la faïence s’y développer avec bonheur. Aujourd’hui, l’identité du quartier mérite d’être remise en valeur. D’importants travaux de réaménagement des espaces publics et d’installation de nouvelles activités économiques et culturelles sont programmés.

Le commerce est au cœur de Locmaria dès le Ier siècle, grâce à la proximité de l’Odet. Le cœur urbain se déplace ensuite vers Quimper. La construction de l’église commence au XIe siècle puis ce sera le prieuré. À la fin du XVIIe s’installe le maître faïencier Jean-Baptiste Bousquet ; l’emblématique faïencerie HB-Henriot continue de faire rayonner Quimper dans le monde. Autre patrimoine exceptionnel : le jardin, classé remarquable.

Un large périmètre

C’est autour de ces trois entités que la municipalité a décidé de lancer un programme de renouvellement urbain, afin de conforter le rôle culturel et touristique du quartier, et de renforcer ses activités économiques. Car s’il est l’une des principales portes du centre-ville, il est aussi enclavé et parfois encombré de voitures, au détriment de la beauté des lieux.
Le projet est d’ampleur, et son périmètre va de la place Bérardier à la place du Styvel. Il est mené en lien avec les acteurs locaux et notamment l’association du village de Locmaria.
Son coût total est compris entre 2 et 2,5 millions d’euros.

Une nouvelle rue et du stationnement

L’ancien bâtiment administratif de la faïencerie, qui héberge l’école de broderie, est conservé. Un appel à projets est lancé par la municipalité pour cet édifice, qui accueillera des activités innovantes et reliées au territoire et comportera des dimensions patrimoniale, culturelle, touristique et économique.
L’ancienne maison du directeur, attenante, a été démolie, et les trottoirs rue du Chanoine Moreau et rue Haute sont désormais accessibles à tous. Autre démolition d’envergure : les hangars désaffectés (anciennement « Loisirs 3000 »), très visibles de la rue Haute car couvert d’affiches. Cela va permettre de créer de nouvelles perspectives : une « venelle de la Faïence », parallèle à la rue Bousquet, qui démarrera près de la manufacture (où existe une courette) et débouchera sur un parking arboré de 34 places. Une nouvelle jeunesse pour ce très vieux quartier !

Ville de Quimper©