Toulhoat l’oeuvre de métal – Armel Morgant.

Toulhoat, l’œuvre de métal.

Le nouveau livre des éditions Locus Solus de Châteaulin était présenté jeudi soir à la galerie Philippe Théallet à Quimper.

Florent Patron l’éditeur, présentait l’ouvrage d’Armel Morgant, en présence du fils de l’artiste Yves Toulhoat.

Armel Morgant, Yves Toulhoat et Florent Patron.

de gauche à droite, Armel Morgant, Yves Toulhoat et Florent Patron.


Un ouvrage contemporain sur ce grand artiste breton, Pierre Toulhoat disparu en 2014 ; après l’école nationale des arts décoratifs de Paris, il collabore avec d’autres artistes notamment pour la faïencerie Keraluc de Quimper, réalise des bijoux pour Kelt, des tissus pour Le Minor mais aussi pour la Monnaie de Paris. Il crée des crosses d’évêque, véritables pièces d’orfèvrerie religieuse unique !

Ce livre est un véritable outil d’aide à la création contemporaine, ses motifs sont universels et pourtant si ancrés en Bretagne.

Armel Morgant le 22 novembre 2018

Armel Morgant dédicace son ouvrage.

Texte d’Armel Morgant et la participation d’Yves Toulhoat
Ouvrage relié intégra 18 x 22 cm – 176 pages couleur
+ 400 images présentant les magnifiques réalisations de Toulhoat – Prix : 25 €

Locus Solus ©

Lettres de Mathurin Méheut à Yvonne Jean-Haffen.

Anne de Stoop – éditions Ouest-France ©

Compte-rendu du salon « antiquités brocante design » 2018.

Stand des Amis du Musée et de la Faïence de Quimper.

Les membres de l’association sur notre stand.

L’association des Amis du Musée et de la Faïence tenait un stand au salon des antiquaires de Quimper.

C’est dans le « Pavillon » du Parc des expositions de Penvillers, que les exposants se sont réunis.

de gauche à droite : Jean-Paul Alayse (Président de l’association), Bernard J. Verlingue (directeur du Musée de la Faïence), Ludovic Jolivet (Maire de Quimper) et Hervé Maupin (Président du fonds de dotation).

Cette année l’association présentait en avant-première quelques pièces de la future exposition 2019, intitulée : « Quand les brodeurs inspiraient les faïenciers » (avec la collaboration du Musée).

3 danseurs Bigouden de l’artiste Robert Micheau-Vernez.

Nos adhérents avaient également prêté des faïences sur la thématique des vases d’artistes (Bachelet, Sévellec, Yvain, Toulhoat, …), et une vitrine consacrée aux grès d’art Odetta de la manufacture HB.

Vases de Paul Fouillen.

Odetta.

Grès d’art Odetta.

Odetta.Enfin, une présentation des « petites » collections permettait d’observer la richesse de la production des faïenceries quimpéroises.

Porte-couteaux & petites assiettes.

Présentation des « petites » collections.

Ce week-end traditionnel pour notre association, est un moment privilégié pour rencontrer un large public. Il nous permet également de commercialiser les différents catalogues et publications édités par notre association.

Vous pouvez nous rejoindre et adhérer à notre association, en remplissant le bulletin d’adhésion (lien).

Salon des antiquaires – Ouverture vendredi au Pavillon (le télégramme).

salon Antiquités Brocante Design de Quimper 2018.Amateurs de meubles anciens et d’œuvres d’art, d’art populaire, de tapis persans, d’objets de curiosité, de meubles de marine, de faïences de Quimper, d’objets design et vintage, de bijoux, d’argenterie, le salon des antiquaires de Quimper est de retour ce week-end. Plus de 8 000 visiteurs sont attendus pour cette 41e édition.
Au total, 80 exposants passionnés d’art, d’antiquités et de design ancien, venus de toute la France et de l’étranger, seront présents.
Avec un événement dans l’événement : une exposition avec le sculpteur Rémy Tassou. Inventeur du « Cybertrash », il s’intéresse aux déchets de l’ère électronique. Ses sculptures sont faites à base de composants récupérés sur des machines hors service, irréparables, dépassées ou simplement démodées. Il les assemble pour créer de puissantes sculptures murales et des totems.

Exposition de faïences de Quimper

Le Musée de la faïence s’associe avec les organisateurs et proposera une rétrospective, à travers plus de 100 pièces, de l’histoire de la faïence de Quimper. Le musée présentera en avant-première quelques pièces de la future exposition 2019 consacrée à des faïences dont le décor reprend les thèmes des broderies bigoudènes. Durant les trois jours du salon, des membres bénévoles de l’association se relayeront pour animer cette petite exposition et répondre aux questions du public.

Pratique :
41e salon antiquités brocante design à Penvillers, du vendredi 9 au dimanche 11 novembre, de 10 h à 19 h. Inauguration vendredi à 11 h. Restauration sur place. Tarif : 6 €, gratuit pour les moins de 16 ans accompagnés.

Publié le 07 novembre 2018 – le Télégramme ©

Jeanne Malivel, une artiste dans la Grande Guerre (Ouest-France).

L’exposition « Vie de tranchée » a débuté lundi 5 novembre, à la mairie de Loudéac. Parmi les œuvres et objets de la Première Guerre mondiale exposés, des portraits de blessés, croqués par l’artiste loudéacienne Jeanne Malivel.

Jeanne Malivel

La couverture du recueil publié par les Amis de Jeanne Malivel, en vente lors l’exposition au tarif de 20 €.

En 1914, Jeanne Malivel (1895-1926) a 19 ans. Elle se porte volontaire pour devenir infirmière à l’hôpital auxiliaire « ouvert à Loudéac (Côtes-d’Armor), à l’école Sainte-Anne, dans l’atmosphère d’union sacrée de l’époque. C’est là qu’elle croque un certain nombre de blessés hospitalisés, de toutes les origines », explique Gwen Lecoin, présidente de l’association Les Amis de Jeanne Malivel et nièce de l’artiste.

Infirmière volontaire à Loudéac

Dans le cadre de l’exposition ouverte lundi 5 novembre 2018, à l’occasion du centenaire de l’Armistice, la municipalité a extrait quelques planches significatives d’un recueil édité par l’association.

« Il fallait du caractère et du dévouement pour être infirmière dans un hôpital de guerre, témoin de blessures abominables, auprès d’hommes gazés », analyse Daniel Le Couédic, professeur émérite à l’Institut de géoarchitecture de l’Université de Bretagne occidentale (UBO), à Brest.

« On voit apparaître, dans cette série de croquis et de bois gravés, à la fois son tempérament de jeune femme et son tempérament d’artiste, poursuit le spécialiste. Elle pense que, mieux que la photographie, mieux que le récit, la gravure va pouvoir exprimer le drame. Une conviction venue d’Europe centrale et partagée par de nombreux artistes. »

Gravures de Jeanne Malivel

Un croquis de Jeanne Malivel, l’une des œuvres exposées depuis le 5 novembre à la mairie de Loudéac.

Manifeste pour une Bretagne moderne

Vaisselle, mobilier, papiers peints… Jeanne Malivel et le mouvement Seiz Breur explorent de nouvelles formes dans le domaine des Arts décos et nourrissent le projet d’un « pavillon breton » pour l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925. Ils manifestent leur désir d’un ensemble harmonieux dans toutes les branches, qui soit « breton, moderne, populaire ».

« Au lendemain de la guerre de 1914, on ne donnait pas cher de la Bretagne, vous le voyez dans les vieilles cartes de géographie des salles de classe de l’époque : landes, blé noir, papier à cigarettes, observe Daniel Le Couédic. C’était un pays misérable et appelé à le demeurer. La Bretagne s’est véritablement réinventée en vingt ans, dans l’entre-deux-guerres. Et elle le doit à ses artistes et ses intellectuels. »

Discrédit jusqu’aux années 1970

Décédée à 31 ans, après une carrière fulgurante, l’artiste loudéacienne n’a pas bénéficié de la reconnaissance due. Pourquoi ?

« D’abord parce que tout ce qui avait été dans la mouvance d’une renaissance bretonne de l’entre-deux-guerres a fait l’objet d’un discrédit jusqu’à la redécouverte des années 1970. C’est une absurdité en ce qui concerne Jeanne Malivel, note le professeur, en référence à la collaboration avec les nazis d’une frange militante bretonne de l’époque. Comment peut-on faire porter à quelqu’un qui meurt dans les années 1920 les péchés commis dans les années 1940 ? »

À l’honneur à Quimper et à Paris

D’autres raisons président à cela : des œuvres très peu diffusées, ou d’autres artistes, comme le Seiz Breur René-Yves Creston, qui ont davantage pris la lumière. Enfin, Jeanne Malivel s’était quelque peu « retirée du mouvement qu’elle avait elle-même créé, dans les dernières années de sa vie, après son mariage », poursuit Daniel Le Couédic.

Aujourd’hui, son œuvre revient sur le devant de la scène. Une grande exposition itinérante (elle a tourné dans tous les départements bretons) consacrée aux Seiz Breur, en 2000, a fait basculer la tendance. Jeanne Malivel était à l’honneur à Quimper, récemment, d’abord au Musée de la faïence, cet été, puis, plus récemment, au musée départemental breton.

Un colloque et une exposition sont également programmés pour 2022, à la bibliothèque Forney, à Paris.

Publié le 06/11/2018 par Marion GONIDEC – Ouest-France ©